Le taux de pénétration du téléphone mobile en Afrique subsaharienne devrait se situer à 105% entre 2016 et 2022, selon un rapport de la multinationale Ericsson.
Cette région, qui comptera 55 millions d’abonnements nets de plus en fin 2016, connaît aussi une croissance exponentielle du trafic de données mobiles qui se situera à environ 55% par an à l’horizon 2022.
Comptant 43% de la population âgée de moins de 15 ans en 2016, la firme d’origine suédoise émet ainsi l’espoir que le comportement de ce segment, en Afrique subsaharienne, soit un facteur clé dans l’adoption croissante des services mobiles.
«Avec de bonnes projections macroéconomiques, cette sous-région reste également un bon endroit où investir dans le secteur», a expliqué à APA le directeur pour le Cameroun d’Ericsson, Olivier Vandermoten.
L’accessibilité de l’outil favorise également l’augmentation attendue de 83% de l’utilisation du mobile haut débit (3G et 4G) en Afrique subsaharienne.
Dans le même ordre d’idées, la baisse des prix des données aura pour effet de stimuler le trafic du smartphone, qui va augmenter 14 fois et devrait constituer l’outil principal (78%) pour les utilisateurs.
Ericsson prévoit également une augmentation de la couverture WiFi, une plus grande prolifération d’appareils intelligents et peu coûteux alors que 75 millions (38%) d’objets seront connectés.
«La réalité actuelle et les défis futurs militent pour la nécessité de formation d’un écosystème pour l’accès du mobile au plus grand nombre», analyse Olivier Vandermoten.
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