
Les États-Unis ont appelé le gouvernement de la Gambie à respecter ses obligations en matière de respect des droits de l’homme et à libérer tous les autres prisonniers actuellement détenus sans inculpation pendant une période dépassant les 72 heures telles que définies par la Constitution de ce pays.
Dans un communiqué publié mardi, Washington affirme avoir pris note de la décision du président gambien, Yahya Jammeh de gracier et de libérer au moins 200 prisonniers, saluant en particulier, sa décision de libérer, après une longue période de détention sans inculpation, les parents des putschistes du 30 décembre 2014.
Les États-Unis demeurent profondément préoccupés par le sort du journaliste de la radio gambienne, Alagie Abdoulie Ceesay qui a disparu le 17 juillet dernier, quelques jours suite à sa libération après deux semaines de détention arbitraire au cours desquelles il aurait été torturé.
‘'Nous exhortons le gouvernement de la Gambie à localiser rapidement M. Ceesay, le rendre à sa famille et à ses proches, à enquêter sur les circonstances de son enlèvement et de sa détention précédente et à s'assurer que les individus jugés coupables de violation des droits de M. Ceesay, répondent de leur acte'', note le communiqué.
« Les États-Unis expriment leur engagement à soutenir la liberté d'expression et l'Etat de droit qu'ils prennent très au sérieux et également d'autres informations relatives aux comportement abusif des forces de sécurité gambiennes » selon la source.
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