Au Zimbabwe, le président Robert Mugabe, 93 ans, s'est exprimé ce week-end sur les rumeurs faisant état de sa santé déclinante et même sur sa succession. Son récent voyage à Singapour et des déclarations ambigües de son épouse Grace ont relancé les spéculations sur la capacité du chef d'Etat zimbabwéen à briguer un nouveau mandat en 2018.
Malgré ses 93 ans et sa santé déclinante, Robert Mugabe s'affirme comme le seul capitaine à bord, au Zimbabwe.
Ce week-end, le président a parlé ouvertement de sa santé, lors d'un rassemblement organisé dans sa province d'origine.
« Certains disent que je dois partir, mais je n'irai nulle part. (…/…) Certains disent que je suis mourant, mais c'est faux », a-t-il déclaré devant ses partisans.
Le chef de l'Etat Zimbabwéen a ensuite expliqué que malgré quelques soucis de santé ponctuels, ses organes sont « en bon état » et que les médecins sont même « surpris par la résistance » de son ossature.
Robert Mugabe est revenu au Zimbabwe mi-juillet, après un nouveau séjour médical à Singapour, le troisième depuis le début de l'année.
Par ailleurs, le chef de l'Etat zimbabwéen a également balayé la question de sa succession, ce week-end.
« Il n'y a personne qui peut assurer comme moi l'avenir du parti » a-t-il affirmé.
Plus tôt dans la semaine, sa femme, Grace Mugabe, a pourtant estimé devant la ligue des femmes de la Zanu PF que son mari devrait nommer lui-même un successeur. Cette idée a déjà été évoquée par le ministre des Anciens combattants au mois de juin.
Le sujet est pourtant considéré comme tabou au sein de la Zanu PF. Cependant, il semble que la crainte de voir le mouvement se déchirer et sombrer dans le chaos, après la disparition de Robert Mugabe, soit peu à peu en train de prendre le dessus.
1 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (22:25 PM)Participer à la Discussion