Mis en place en 2003 par l’Union africaine et le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad), le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (Pddaa) fait l’objet d’une évaluation, depuis, hier, à Dakar.
Cette initiative entreprise par le Nepad a été une occasion, pour les différents acteurs, de plaider, à nouveau, en faveur d’une meilleure implication de la gent féminine dans le secteur agricole en Afrique. « Si nous voulons atteindre les objectifs et les engagements pris par les chefs d’Etat, en 2003, à Malabo, en transformation de l’agriculture africaine et éradiquer la faim dans le continent d’ici à l’horizon 2025, il faut que les décideurs impliquent davantage les femmes dans le secteur agricole », a soutenu le Dr Marcel Nwalozie, responsable de l’Agence du Nepad au Sénégal.
« Un meilleur engagement des femmes dans le secteur agricole pourrait contribuer à accélérer l’éradication de la faim dans le continent d’ici à l’horizon 2025 », a déclaré le Dr Nwalozie à l’ouverture des travaux.
Devant des experts venus des différents coins d’Afrique, le responsable du Nepad a invité les Etats et les gouvernements à changer d’approches et de méthodes dans la mise en œuvre des politiques agricoles, en particulier des Plans nationaux d’investissement agricole (Pnia). A ce sujet, il a été recommandé que le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (Pddaa) continue de servir de cadre et d’instrument pour maintenir le cap sur les objectifs et engagements de Malabo, en Guinée-Equatoriale, en 2003, lors de la 23ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine.
Devant des experts venus des différents coins d’Afrique, le responsable du Nepad a invité les Etats et les gouvernements à changer d’approches et de méthodes dans la mise en œuvre des politiques agricoles, en particulier des Plans nationaux d’investissement agricole (Pnia). A ce sujet, il a été recommandé que le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (Pddaa) continue de servir de cadre et d’instrument pour maintenir le cap sur les objectifs et engagements de Malabo, en Guinée-Equatoriale, en 2003, lors de la 23ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine.
A savoir : améliorer le financement des investissements dans l’agriculture, accorder les 10 % des budgets nationaux au secteur de l’agriculture, créer des opportunités d’emploi dans le secteur, impliquer davantage le privé dans le financement de l’agriculture, veiller à ce que d’ici à 2025 qu’au moins 30 % des exploitations agricoles et des ménages pastoraux soient résistants aux chocs et développer la résilience en milieu rural. Pour y parvenir, les acteurs ont insisté sur le rôle de la communication dans la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles sur l’étendue du continent. Aider les investisseurs du privé à comprendre que le secteur agricole est aussi pourvoyeur de business. « Il est important de comprendre qu’il y a de la valeur ajoutée en investissant dans l’agriculture », a souligné Marcel Nwalozie.
Abondant dans le même sens, Jacqueline Nzisabira, expert en développement agricole, pense qu’il est temps, pour nos Etats, d’aller au-delà des engagements de Malabo.
Abondant dans le même sens, Jacqueline Nzisabira, expert en développement agricole, pense qu’il est temps, pour nos Etats, d’aller au-delà des engagements de Malabo.
Mme Nzisabira plaide, en outre, pour l’adoption d’un nouvel agenda pour le secteur agricole africain dans les dix prochaines années. Elle évoque, dans la même veine, la nécessité de veiller à la transparence dans les investissements agricoles et d’améliorer la gouvernance du foncier dans le secteur. « Une place importante devrait être accordée aux femmes si nous voulons éradiquer la faim, conjurer le spectre de la pauvreté et atteindre l’autosuffisance d’ici à l’horizon 2025 », a soutenu Jacqueline Nzisabira.
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