Des observateurs de la répartition des richesses du monde se plaisent à nuancer les plus exorbitantes opérations philanthropiques, parfois qualifiée de trompe-l’œil. Qu’un milliardaire saupoudre de dons la misère du monde et l’on dira qu’il ne se prive que de façon très relative de ce qu’il a acquis de façon très discutable. D’aucuns liront à travers les lignes d’un credo de générosité la quête d’un avantage fiscal, le rétablissement d’une bonne conscience de dame patronnesse, voire une opération de sponsoring déguisée en mécénat.
Dès ses premières actions caritatives, l’Américain Bill Gates sera pointé du doigt : le don d’ordinateurs à tel ou tel lycée subsaharien ne serait-il pas une publicité déguisée pour Microsoft, ou une manière de diffuser le système d’exploitation Windows, déjà accusé d’abus de position dominante ? Difficile, pour autant, de considérer les montants alloués par les Gates aux pays du Sud comme une privation mineure.
La Bill and Melinda Gates Foundation a dépensé en vingt ans quelque 53 milliards de dollars, alors que le dernier classement Forbes sur les fortunés du monde ne classe Bill Gates qu’à… 53 milliards du premier du classement, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Même si les mystères de la finance sont largement impénétrables, Bill Gates semble avoir renoncé, par philanthropie, à la place d’homme le plus riche du monde – obtenue en 1996 – pour celle de quatrième fortune mondiale, derrière Bezos, Elon Musk et Bernard Arnault.
Or, ce lundi, Bill Gates et sa femme Melinda – 65 ans et 56 ans – ont annoncé la fin d’un mariage de 27 ans dont naquirent trois enfants. Après les dépenses liées au divorce, Bill Gates cédera-t-il au fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, sa quatrième place ?
Certes, un bas de laine de 124 milliards de dollars permet au cofondateur de Microsoft de voir venir. Mais lorsque de telles sommes sont en jeu, la perspective d’une séparation apparaît toujours comme un séisme financier potentiel, et la planète people pourrait bien avoir l’occasion de se délecter d’un pugilat judiciaire potentiellement fatal à une fondation caritative, dont les activités sont si présentes en Afrique.
Ce divorce nourrit déjà les spéculations. Billes Gates alimentera-t-il aussi abondamment la structure, considérée comme la plus grande fondation privée au monde ? Dans un communiqué commun, les célèbres séparés ont annoncé qu’ils continueraient à « travailler ensemble au sein de leur fondation » qui lutte contre la pauvreté et les maladies, notamment via le financement de programmes d’études, la recherche de vaccins ou tant d’autres projets de bienfaisance, en Inde ou en Afrique.
Il est à noter que les œuvres caritatives ne trinquent pas toujours quand les nantis divorcent. En 2019, après la retentissante séparation du couple Bezos, l’ex-épouse, MacKenzie Scott devenait la 22e personne la plus riche au monde et annonçait verser la moitié de sa fortune à des œuvres de charité…
7 Commentaires
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il est informaticien, climatologue, épidémiologiste, médecin, économiste, devin, garder des enfants doit être une promenade pour ce monstre
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En Mai, 2021 (12:40 PM)-
c'est la réalité. lès africain sont des incapables. c'est lui bil gates qui les vaccine
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En Mai, 2021 (08:26 AM)-
va apprendre youtube.com/watch?v=gt0xkfeb5t8 tu en s'aura plus.
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En Mai, 2021 (13:59 PM)petit con
Défenseur
En Mai, 2021 (08:13 AM)-
arrêtez! la malhonnêteté des hommes d’état n’est pas un phénomène africain mais mondial. même aux usa les politiciens sont bcp plus riches que les hommes d’affaires qu’on nous balance sur forbes. il s’enrichissent tous au pouvoir. le président russe est l’un des hommes les plus riche sur terre et personne n’en parle. les leaders qui trichent et qui profitent de leur position pour s’enrichir au détriment de leur peuple sont partout, pas seulement en afrique. il faut arrêtez.
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En Mai, 2021 (10:37 AM)le leader africain qui voit les richesses de son pays transférées en europe chaque jour que dieu fait, et il n’y peut absolument rien, aurait peut être raison d’enrichir sa famille, surtout si les miettes qui restent ne suffisent à rien pour développer le pays. c’est lache mais niak fayda gawa déé. pourvu qu’ils re-investissent cet argent volé dans le pays, au moins cela profitera à leur peuple esclave économique de l’occident. l’alternative serait de se sacrifier comme l’ont fait tant de leaders qui aujourd’hui figurent sur la liste des héros africains panafricanistes. le choix est simple: courageux pour rester honnête ou rusé et corrompu.
Sonko
En Mai, 2021 (10:03 AM)Depuis sa création, la fondation a engagé 53 milliards de dollars US....
On attend Dangoté,Obiang, la voleuse dos Santos et quelques autres pointures continentales, à proportion de leur malheureux milliards pour d'autres projets que le rachat d'Arsenal ou le dernier bolide rutilant...
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a voir youtube.com/watch?v=gt0xkfeb5t8
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En Mai, 2021 (13:58 PM)Seneweb Commentaires Supprimer
En Mai, 2021 (13:54 PM)Participer à la Discussion