Ces derniers jours, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, me montrant debout à Ngor, entouré d’un groupe de quatre jeunes excités qui m’invectivaient et me défiaient de ne pas réaliser un projet de construction sur le site. Ils prétendent avoir eu à effectuer des travaux de remblais sur la plage et donc revendiqueraient la propriété du terrain, sans aucun titre ou un quelconque document pouvant attester de quoi que ce soit. Ceux qui ont pu voir la vidéo ont observé mon silence stoïque devant des accusations grotesques de spoliation foncière, surtout que la mine de ces personnes renseigne déjà à suffisance sur leur marginalité. Encore qu’on les entend dire que si je ne leur donne pas de l’argent pour les dédommager, ils allaient me vilipender à travers les réseaux sociaux car le terrain m’aurait été donné par mon «ami» Macky Sall. Des médias qui ne sont sérieux que quand il ne s’agit pas de Madiambal Diagne, se sont empressés de relayer de telles inepties sans pour autant chercher à vérifier ou à me donner la parole. Or, le terrain dont il est question est un titre foncier, en bonne et due forme. Le terrain a fait l’objet de plusieurs transactions notariées et la dernière me concernant a été réalisée devant le cabinet du notaire Me Moussa Mbacké. Le prix de vente a été réglé entre les mains du notaire et tous les droits et taxes pertinents ont été dûment acquittés. La mutation du titre foncier a été faite à mon nom depuis septembre 2020 et par la suite j’ai demandé et obtenu une autorisation de construire, après un parcours régulier devant tous les services compétents de l’Etat.
J’ai même pris l’initiative d’entreprendre des diligences, sur le plan de la gestion environnementale, auxquelles aucun de mes voisins qui sont installés sur les lieux depuis des décennies n’a songé. Sans doute qu’il ne servirait plus à rien de demeurer légaliste dans ce pays !
J’avais requis les services de la Brigade de gendarmerie de Ngor pour faire respecter mes droits en fournissant tous les documents demandés. J’ai également saisi, aux mêmes fins, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos). Les autorités de la Gendarmerie nationale ont néanmoins pris une mesure «conservatoire de suspension de mes travaux», au nom, disent-elles, de la protection de l’ordre public. Entretemps, la mairie de Ngor a voulu se mêler au contentieux. La nouvelle équipe municipale, contrôlée par la coalition Yewwi askan wi (Yaw), voudrait s’arroger le droit de redresser on ne sait quels torts. Même confrontée à la réalité de mon titre de propriété et de la régularité de toutes mes démarches, l’équipe municipale, qui avait envoyé des «gros bras» sur le site, n’a pas voulu admettre une telle situation et défia les gendarmes dépêchés sur les lieux et campe toujours sur la position qu’aucune construction par un proche de Macky Sall ne sera réalisée sur place. Je continue à demander à l’Etat du Sénégal, la protection et la préservation de mes droits, sans aucune autre prétention. En effet, je considère que la couardise et la lâcheté de l’Etat constitueront le plus gros risque pour le déséquilibre dans les rapports entre les citoyens et c’est justement cet état de fait qui constitue la plus grave menace à l’ordre public et au droit constitutionnel de propriété. Est-il besoin d’indiquer que j’ai moi aussi de quoi payer «des gros bras» pour me défendre et défendre mon bien. Il est frustrant de se sentir aussi injustement victime collatérale de combats politiques, d’autant que ceux à cause desquels on ferait l’objet de stigmatisation et d’ostracisme, se montrent si désinvoltes.
A côté de mon terrain de 403 m2, un Européen est en train de faire des terrassements pour y développer un projet immobilier sur 6000 m2 mais cela ne semble déranger personne, encore que ce promoteur n’est encore attributaire d’aucun titre sur le site.
Certains n’ont pas attendu Macky Sall pour se faire
La classe politique est d’une telle inanité ou les acteurs politiques ont un rapport de prédation avec le bien public, qu’ils finissent par croire que toute personne supposée proche ou sympathisante d’un régime politique se servirait goulûment. C’est ainsi qu’une mijaurée, qui ne doit sa place sur l’échiquier politique ni à des atouts de compétence, ni à un profil professionnel ou académique, encore moins à une représentativité politique, se soit permise, sur le plateau de Papa Ngagne Ndiaye de la Tfm, d’exhiber des photos d’un de mes projets immobiliers pour demander d’où provenait cet investissement, d’autant qu’on ne me connaîtrait pas des activités économiques et que j’aurais profité des terres de l’Etat. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2018 devant le cabinet de la notaire Me Ndèye Lika Bâ. J’ajoute que j’ai décliné des offres d’investisseurs qui voudraient s’arrimer au projet. C’est dire que quand on a un bon projet et une bonne qualité de signature, les partenaires financiers vous courent après. Deux projets immobiliers de plus grande envergure que le mien sont en train d’être développés dans le même secteur, par des étrangers, sur le même modèle de la Vente en l’état futur d’achèvement (vefa), sans que cela ne dérange personne. Mais puisqu’il s’agit d’un Sénégalais bon teint (Nioul kouk, une espèce qu’on n’aime pas trop à Yaw) ! C’est justement ce que j’appelais à travers ces colonnes, «la haine de soi».
On aurait beau choisir de vivre sa petite vie discrètement, sans mondanités ou autres extravagances, mais il arrive que je sois bien obligé de parler de moi-même, car rares sont ceux qui auront l’honnêteté ou la probité, ou la générosité, de témoigner de ce qu’ils savent de la personne et de ses activités. En effet, Khalifa Sall serait bien placé pour souffler à l’oreille de cette dame que Madiambal Diagne s’est fait avant Macky Sall ou Abdoulaye Wade. Quand je réalisais, au début des années 2000, deux premiers projets immobiliers de standing à la Cité Djily Mbaye à Yoff, avec vue sur mer, pour m’assurer une rente immobilière, Me Abdoulaye Wade n’était pas encore au pouvoir pour qu’on puisse connaître même sur la scène publique le nom de Macky Sall. Les titres avaient été acquis devant le notaire Me Papa Sambaré Diop.
De nombreux responsables politiques de Yewwi, inspecteurs des impôts de leur état, me connaissaient, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, comme contribuable important, aussi bien au titre de biens personnels qu’au titre des activités économiques de mes entreprises. Jacques Habib Sy, autre responsable de Yaw et mon voisin de plus de 20 ans, pourrait lui aussi témoigner que Madiambal s’est fait avant que Macky Sall n’arrive au pouvoir.
J’ai pris des risques et j’ai investi dans mon pays. Il me revient en mémoire une réflexion du notaire, Me Serigne Mbaye Badiane, qui préparait en 2006, une convention de financement de certains de mes projets par une institution financière internationale et, mesurant les risques pris sur mon patrimoine personnel en guise d’hypothèque, ne put se retenir de dire : «Dommage que les gens ne peuvent pas savoir combien certains entrepreneurs ont du courage pour s’exposer à de pareils risques !» A la vérité, je n’ai pas tout réussi mais j’ai bien pu réaliser quelques petites choses dignes de respect. Je suis né pauvre, mais si je mourais aujourd’hui, je laisserais un héritage enviable. Que le destin peut être facétieux ! Si j’avais été nommé à un emploi public ou que j’avais remporté un marché public, sans doute que je n’aurais aucun mérite et j’aurais donné davantage de grain à moudre à certaines personnes.
Quand j’avais dans mes comptes des centaines de millions de francs, assurément cette pimbêche qui cherche à se faire un nom en me stigmatisant, ne pouvait pas s’acheter une paire de hauts-talons. J’ai possédé l’un des parcs de taxis urbains les plus garnis de Dakar ainsi que des bus pour le transport interurbain, et une flotte des gros porteurs pour le transport logistique vers le Mali. Ma participation au projet éducatif du Groupe Yavuz Selim à hauteur de 27% des parts m’a permis de participer activement à développer un fleuron de l’enseignement privé au Sénégal. Notre élan pour installer une université privée d’excellence à Diamniadio a été stoppé net par le gouvernement. Je poursuis d’investir dans l’immobilier et mon nouveau dada est d’investir à Thienaba dans l’agriculture et l’aviculture.
Pourtant, je l’ai déjà dit sur de nombreux plateaux de télévision, je n’ai jamais obtenu un mètre carré de terrain qui me serait offert par les régimes de Abdou Diouf ou de Abdoulaye Wade ou de Macky Sall. Si, le 8 juin 2020, j’avais pu écrire une chronique retentissante sur la prédation du patrimoine foncier de l’Etat, c’est justement parce que je ne pourrais pas être cité parmi les bénéficiaires. D’ailleurs, à la parution de ce fameux papier, des personnes qui s’étaient senties morveuses, appartenant au camp du pouvoir comme de l’opposition, avaient exhibé des copies de lettres d’affectation de deux lots faisant partie de quelques opérations de morcellement et qui me seraient donnés. Les personnes qui me connaissent savent que la simple mauvaise orthographe de mon nom peut renseigner sur le fait que le «généreux» donateur ne disposait pas de ma pièce d’identité. Mieux, jamais je n’ai signé un contrat de bail sur aucun desdits biens ; ils ne sauraient donc m’appartenir. Je dois souligner que certains de mes détracteurs dans les médias, ont été gagnés par une envie de repentir et ont eu la délicate humilité de me présenter des excuses en privé.
Un célèbre architecte a aussi fait montre d’une telle mauvaise foi en participant à l’hallali, jusqu’à citer ma résidence de Ngor, «pieds dans l’eau», avait-il souligné, parmi des biens que ma proximité avec Macky Sall m’aurait permis d’acquérir. Il pensait m’apporter la contradiction dans un débat politique public, en s’évertuant ainsi à donner des gages à son allié politique d’alors Ousmane Sonko. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2004 devant la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne. J’habite cette maison depuis juin 2005 et pourtant, cet architecte avait, en 2004-2005, visité à deux reprises le chantier de construction, œuvre de son ancien stagiaire, l’architecte Thiao Kandji. Ma proximité avec le Président Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012, ne m’a pas encore permis d’avoir une villa plus somptueuse pour y aménager.
On en arrive à se demander si la moindre position de proximité avec le Président Macky Sall devrait interdire à toute personne d’avoir quelque chose à elle, ou que tout proche d’un chef d’Etat serait un voleur de biens publics et devrait se cacher et dissimuler son patrimoine ? L’occupante d’un appartement appartenant à mon épouse est restée huit mois durant sans s’acquitter de son loyer. Mise en demeure de quitter les lieux, l’occupante indélicate ne trouvera rien à dire qu’elle ne paie pas le loyer et va rester sur les lieux aussi longtemps qu’elle le voudra car le bien aurait été construit avec l’argent du contribuable sénégalais. La mauvaise payeuse s’autorise de surcroît à menacer de nous vilipender sur les réseaux sociaux. J’ai dit à mon épouse de la jeter dehors, en la faisant traîner par terre si nécessaire.
Au moment du déménagement du siège du journal Le Quotidien à Diamniadio, des esprits «informés» avaient voulu faire croire que le Président Sall avait offert, au niveau des sphères ministérielles, un siège à ce journal. Le Quotidien occupe à Diamniado un siège acquis dans le cadre d’un programme d’habitat au profit de ses employés. J’ai poussé l’exigence jusqu’à empêcher à mes grands enfants d’occuper des positions dans des organismes publics. Je leur ai mis le pied à l’étrier et ils développent leurs propres activités dans divers domaines comme l’agro-business, le transit, les Btp et la communication. Si c’est de la sorte que les proches de Macky Sall devront vivre dans ce pays !
Sans doute que quand on est réputé proche d’un chef d’Etat, «on a immanquablement des amis et des ennemis. Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire».
J’ai même pris l’initiative d’entreprendre des diligences, sur le plan de la gestion environnementale, auxquelles aucun de mes voisins qui sont installés sur les lieux depuis des décennies n’a songé. Sans doute qu’il ne servirait plus à rien de demeurer légaliste dans ce pays !
J’avais requis les services de la Brigade de gendarmerie de Ngor pour faire respecter mes droits en fournissant tous les documents demandés. J’ai également saisi, aux mêmes fins, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos). Les autorités de la Gendarmerie nationale ont néanmoins pris une mesure «conservatoire de suspension de mes travaux», au nom, disent-elles, de la protection de l’ordre public. Entretemps, la mairie de Ngor a voulu se mêler au contentieux. La nouvelle équipe municipale, contrôlée par la coalition Yewwi askan wi (Yaw), voudrait s’arroger le droit de redresser on ne sait quels torts. Même confrontée à la réalité de mon titre de propriété et de la régularité de toutes mes démarches, l’équipe municipale, qui avait envoyé des «gros bras» sur le site, n’a pas voulu admettre une telle situation et défia les gendarmes dépêchés sur les lieux et campe toujours sur la position qu’aucune construction par un proche de Macky Sall ne sera réalisée sur place. Je continue à demander à l’Etat du Sénégal, la protection et la préservation de mes droits, sans aucune autre prétention. En effet, je considère que la couardise et la lâcheté de l’Etat constitueront le plus gros risque pour le déséquilibre dans les rapports entre les citoyens et c’est justement cet état de fait qui constitue la plus grave menace à l’ordre public et au droit constitutionnel de propriété. Est-il besoin d’indiquer que j’ai moi aussi de quoi payer «des gros bras» pour me défendre et défendre mon bien. Il est frustrant de se sentir aussi injustement victime collatérale de combats politiques, d’autant que ceux à cause desquels on ferait l’objet de stigmatisation et d’ostracisme, se montrent si désinvoltes.
A côté de mon terrain de 403 m2, un Européen est en train de faire des terrassements pour y développer un projet immobilier sur 6000 m2 mais cela ne semble déranger personne, encore que ce promoteur n’est encore attributaire d’aucun titre sur le site.
Certains n’ont pas attendu Macky Sall pour se faire
La classe politique est d’une telle inanité ou les acteurs politiques ont un rapport de prédation avec le bien public, qu’ils finissent par croire que toute personne supposée proche ou sympathisante d’un régime politique se servirait goulûment. C’est ainsi qu’une mijaurée, qui ne doit sa place sur l’échiquier politique ni à des atouts de compétence, ni à un profil professionnel ou académique, encore moins à une représentativité politique, se soit permise, sur le plateau de Papa Ngagne Ndiaye de la Tfm, d’exhiber des photos d’un de mes projets immobiliers pour demander d’où provenait cet investissement, d’autant qu’on ne me connaîtrait pas des activités économiques et que j’aurais profité des terres de l’Etat. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2018 devant le cabinet de la notaire Me Ndèye Lika Bâ. J’ajoute que j’ai décliné des offres d’investisseurs qui voudraient s’arrimer au projet. C’est dire que quand on a un bon projet et une bonne qualité de signature, les partenaires financiers vous courent après. Deux projets immobiliers de plus grande envergure que le mien sont en train d’être développés dans le même secteur, par des étrangers, sur le même modèle de la Vente en l’état futur d’achèvement (vefa), sans que cela ne dérange personne. Mais puisqu’il s’agit d’un Sénégalais bon teint (Nioul kouk, une espèce qu’on n’aime pas trop à Yaw) ! C’est justement ce que j’appelais à travers ces colonnes, «la haine de soi».
On aurait beau choisir de vivre sa petite vie discrètement, sans mondanités ou autres extravagances, mais il arrive que je sois bien obligé de parler de moi-même, car rares sont ceux qui auront l’honnêteté ou la probité, ou la générosité, de témoigner de ce qu’ils savent de la personne et de ses activités. En effet, Khalifa Sall serait bien placé pour souffler à l’oreille de cette dame que Madiambal Diagne s’est fait avant Macky Sall ou Abdoulaye Wade. Quand je réalisais, au début des années 2000, deux premiers projets immobiliers de standing à la Cité Djily Mbaye à Yoff, avec vue sur mer, pour m’assurer une rente immobilière, Me Abdoulaye Wade n’était pas encore au pouvoir pour qu’on puisse connaître même sur la scène publique le nom de Macky Sall. Les titres avaient été acquis devant le notaire Me Papa Sambaré Diop.
De nombreux responsables politiques de Yewwi, inspecteurs des impôts de leur état, me connaissaient, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, comme contribuable important, aussi bien au titre de biens personnels qu’au titre des activités économiques de mes entreprises. Jacques Habib Sy, autre responsable de Yaw et mon voisin de plus de 20 ans, pourrait lui aussi témoigner que Madiambal s’est fait avant que Macky Sall n’arrive au pouvoir.
J’ai pris des risques et j’ai investi dans mon pays. Il me revient en mémoire une réflexion du notaire, Me Serigne Mbaye Badiane, qui préparait en 2006, une convention de financement de certains de mes projets par une institution financière internationale et, mesurant les risques pris sur mon patrimoine personnel en guise d’hypothèque, ne put se retenir de dire : «Dommage que les gens ne peuvent pas savoir combien certains entrepreneurs ont du courage pour s’exposer à de pareils risques !» A la vérité, je n’ai pas tout réussi mais j’ai bien pu réaliser quelques petites choses dignes de respect. Je suis né pauvre, mais si je mourais aujourd’hui, je laisserais un héritage enviable. Que le destin peut être facétieux ! Si j’avais été nommé à un emploi public ou que j’avais remporté un marché public, sans doute que je n’aurais aucun mérite et j’aurais donné davantage de grain à moudre à certaines personnes.
Quand j’avais dans mes comptes des centaines de millions de francs, assurément cette pimbêche qui cherche à se faire un nom en me stigmatisant, ne pouvait pas s’acheter une paire de hauts-talons. J’ai possédé l’un des parcs de taxis urbains les plus garnis de Dakar ainsi que des bus pour le transport interurbain, et une flotte des gros porteurs pour le transport logistique vers le Mali. Ma participation au projet éducatif du Groupe Yavuz Selim à hauteur de 27% des parts m’a permis de participer activement à développer un fleuron de l’enseignement privé au Sénégal. Notre élan pour installer une université privée d’excellence à Diamniadio a été stoppé net par le gouvernement. Je poursuis d’investir dans l’immobilier et mon nouveau dada est d’investir à Thienaba dans l’agriculture et l’aviculture.
Pourtant, je l’ai déjà dit sur de nombreux plateaux de télévision, je n’ai jamais obtenu un mètre carré de terrain qui me serait offert par les régimes de Abdou Diouf ou de Abdoulaye Wade ou de Macky Sall. Si, le 8 juin 2020, j’avais pu écrire une chronique retentissante sur la prédation du patrimoine foncier de l’Etat, c’est justement parce que je ne pourrais pas être cité parmi les bénéficiaires. D’ailleurs, à la parution de ce fameux papier, des personnes qui s’étaient senties morveuses, appartenant au camp du pouvoir comme de l’opposition, avaient exhibé des copies de lettres d’affectation de deux lots faisant partie de quelques opérations de morcellement et qui me seraient donnés. Les personnes qui me connaissent savent que la simple mauvaise orthographe de mon nom peut renseigner sur le fait que le «généreux» donateur ne disposait pas de ma pièce d’identité. Mieux, jamais je n’ai signé un contrat de bail sur aucun desdits biens ; ils ne sauraient donc m’appartenir. Je dois souligner que certains de mes détracteurs dans les médias, ont été gagnés par une envie de repentir et ont eu la délicate humilité de me présenter des excuses en privé.
Un célèbre architecte a aussi fait montre d’une telle mauvaise foi en participant à l’hallali, jusqu’à citer ma résidence de Ngor, «pieds dans l’eau», avait-il souligné, parmi des biens que ma proximité avec Macky Sall m’aurait permis d’acquérir. Il pensait m’apporter la contradiction dans un débat politique public, en s’évertuant ainsi à donner des gages à son allié politique d’alors Ousmane Sonko. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2004 devant la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne. J’habite cette maison depuis juin 2005 et pourtant, cet architecte avait, en 2004-2005, visité à deux reprises le chantier de construction, œuvre de son ancien stagiaire, l’architecte Thiao Kandji. Ma proximité avec le Président Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012, ne m’a pas encore permis d’avoir une villa plus somptueuse pour y aménager.
On en arrive à se demander si la moindre position de proximité avec le Président Macky Sall devrait interdire à toute personne d’avoir quelque chose à elle, ou que tout proche d’un chef d’Etat serait un voleur de biens publics et devrait se cacher et dissimuler son patrimoine ? L’occupante d’un appartement appartenant à mon épouse est restée huit mois durant sans s’acquitter de son loyer. Mise en demeure de quitter les lieux, l’occupante indélicate ne trouvera rien à dire qu’elle ne paie pas le loyer et va rester sur les lieux aussi longtemps qu’elle le voudra car le bien aurait été construit avec l’argent du contribuable sénégalais. La mauvaise payeuse s’autorise de surcroît à menacer de nous vilipender sur les réseaux sociaux. J’ai dit à mon épouse de la jeter dehors, en la faisant traîner par terre si nécessaire.
Au moment du déménagement du siège du journal Le Quotidien à Diamniadio, des esprits «informés» avaient voulu faire croire que le Président Sall avait offert, au niveau des sphères ministérielles, un siège à ce journal. Le Quotidien occupe à Diamniado un siège acquis dans le cadre d’un programme d’habitat au profit de ses employés. J’ai poussé l’exigence jusqu’à empêcher à mes grands enfants d’occuper des positions dans des organismes publics. Je leur ai mis le pied à l’étrier et ils développent leurs propres activités dans divers domaines comme l’agro-business, le transit, les Btp et la communication. Si c’est de la sorte que les proches de Macky Sall devront vivre dans ce pays !
Sans doute que quand on est réputé proche d’un chef d’Etat, «on a immanquablement des amis et des ennemis. Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire».
44 Commentaires
Deeejay
En Novembre, 2022 (09:26 AM)Jay
En Novembre, 2022 (10:38 AM)Abdoulaye Diedhiou
En Novembre, 2022 (09:27 AM)Reply_author
En Novembre, 2022 (10:06 AM)Reply_author
En Novembre, 2022 (10:18 AM)Il fait partie des plus virulents théoréticiens du 3em mandat de Macky faisant fi du risque de chaos et de guerre civile.
On ne peut pas avor travaillé honnetement, gagner des millirads et promouvoir l'instabilité dans le pays avec le risque de perdre tout son investissement.
Pour moi Madiambal est la personnification du diable.
Sama Xalate
En Novembre, 2022 (09:27 AM)Right
En Novembre, 2022 (09:39 AM)Dame Seck
En Novembre, 2022 (09:47 AM)Manam
En Novembre, 2022 (09:48 AM)jusqu'à nous priver de la brise marine. tu es égoïste.
Amadou Dia
En Novembre, 2022 (09:53 AM)Madiambal Est Une Personne De
En Novembre, 2022 (10:00 AM)« Quand dans un pays , certains classent définitivement pour bons, les hommes et les femmes qui s’érigent opposants au pouvoir en place de manière mécanique … et jettent dans le saladier à ordures ceux qui préfèrent mettre à contribution la vérité dans leurs conduites, positions et commentaires… forcément , de temps à autre, la médiocrité sera applaudie . Il n’y a qu’au Sénégal où les grands hommes sont blottis dans le lot des passables toute leur vie durant. Et quand un Madiambal essaie , par la pertinence de sa plume et la force de ses arguments, domine le diable et ses démons, émousse ses griffes , on l’attaque .
Un pays a besoin de grands intellectuels capables de changer les choses et de faire bouger les lignes et que Sénégal n’a pas meilleur que Madiambal sous ce chapitre. « Osons le dire: Madiambal est un homme de défi, de révolution… un journaliste émérite qui a beaucoup fait . Lorsque seuls les critiqueurs automatiques prennent la parole dans un pays et que les gens lucides acceptent continuellement de se morfondre dans le silence… c’est qu’on est en train de filer droit vers le désordre. Un silence ne doit pas être coupable ».
Souley
En Novembre, 2022 (09:55 AM)Tipe
En Novembre, 2022 (09:56 AM)Free Pan
En Novembre, 2022 (10:00 AM)PAN ni Voleur, ni MEnteur, ni violeur,
Fatma Sylla
En Novembre, 2022 (10:06 AM)Chech
En Novembre, 2022 (10:08 AM)Demba Seck
En Novembre, 2022 (10:15 AM)Lass
En Novembre, 2022 (10:18 AM)Réussir dans ce pays est devenu un crime
Senegalaise
En Novembre, 2022 (10:22 AM)Samba Fallilou
En Novembre, 2022 (10:23 AM)Boytown
En Novembre, 2022 (10:35 AM)On sait tous comment tu t'es outrageusement enrichi sous le régime de Macky Sall. Arrête de pleurnicher Madiambal et fout nous la paix . On s'en fout de tes pitoyables élucubrations. On se torche le cul avec. Tu nous emmerdes Madiambal. On reste concentrés sur LE PROJET. Toute tentative de diversion, d'où qu'elle vienne sera vaine. On n'a pas de temps à consacrer à du verbiage venant du MYTHOMANE CARBONISÉ !
Cela se sent que ce Seydina Ousmane Sonko lui a dit sur son GNOULAAYE l'a traumatisé. 🤣😂😂🤣
Doro
En Novembre, 2022 (10:47 AM)Feu sur lui!!!
tu as soutenu gulen l'opposant à erdogan. il avait droit à des tribunes dans ton journal. te connaissant on peut en déduire que c'était pas désintéresser. plus tard tu t'es méme fait porte parole des parents d'éléves de l'ex yavuz sélim. quand macky est venu au pouvoir, tu l'a rejoint pour profiter des deniers et du foncier du pays. ce que vous "dénonciez" sous wade tu voies pire tu ne pipes mot pourtant parceque tu es parmi les complices.
tu es 1 pauvre type, radié du corps des greffier, fauché comme 1 rat d'église. ton journal se vendait à 200 f, tu l'as baissé de moitié pour continuer à vivoter. ça n'a pas suffit tu t'es débarrassé de certains de tes collaborateurs tu t'es querellé avec les autres comme feu soro diop. non fatté xaji fi. tu n'es rien qu'un maitre chanteur. macky a eu peur de toi tout comme il a eu peur de abdoulatif coulibaly souleymane jules diop de soro diop d'alioune fall etc... aujourd'hui il vous utilise pour les basses besognes. vous n'auvez plus aucune dignité, aucune crédibilité. vous rendrez gorge tot ou tard.
Domaine Public Maritime
En Novembre, 2022 (10:58 AM)Touba Khayra
En Novembre, 2022 (11:06 AM)No Comment
En Novembre, 2022 (11:32 AM)Astou Gueye
En Novembre, 2022 (11:40 AM)Bab Gaye
En Novembre, 2022 (11:55 AM)Raaby
En Novembre, 2022 (12:07 PM)Conseil à Madiambal Évite les textes kilométriques que personne ne termine. Soyez laconique c'est à dire bref et concis.
Janxene
En Novembre, 2022 (13:02 PM)Modou Fall
En Novembre, 2022 (13:36 PM)Senegalais
En Novembre, 2022 (13:37 PM)Peace
En Novembre, 2022 (14:07 PM)Qu'allah SWT te protege monsieur!
Inna lahi minna lahi
Ousmane Sy
En Novembre, 2022 (14:18 PM)Moi
En Novembre, 2022 (15:10 PM)On peut avoir besoin d'une proximité avec l'Etat soit pour avoir des faveurs financières ou fiscale, soit pour cacher des choses.
Par ailleurs dans ce monde globalisé, hormis la voie légale, on sait qu'il y a d'autres aussi pour s'enrichir facilement (faux billets, trafics de devises, de drogue ou de bois, blanchiment, fraudes douanières, évasions fiscales, chantages, link avec l'étranger public ou privé, franc-maçonnerie, lgbt, prête-nom, et j'en passe). Que chacun se contente de ce qu'il a pour être heureux.
Que Nenni.
En Novembre, 2022 (15:22 PM)Je ne crois plus AUCUN mot de ce qu'il pourrait dire.
Jambaar
En Novembre, 2022 (16:26 PM)Madiable
En Novembre, 2022 (06:42 AM)Babacar Dieye
En Novembre, 2022 (18:11 PM)Amadou Dia
En Novembre, 2022 (19:31 PM)Fama
En Novembre, 2022 (05:46 AM)Fatoumata Seck
En Novembre, 2022 (07:00 AM)Fatoumata Seck
En Novembre, 2022 (07:00 AM)Thi
En Novembre, 2022 (07:19 AM)Participer à la Discussion