Une Importante information concernant le mode financement des entreprises africaines, est passée presque inaperçue par la presse sénégalaise. En effet, M. Abdoulaye Diallo, Directeur Général du Fonds de Solidarité Africain (FSA) a révélé que sa structure a financé à hauteur de 315 milliards de FCFA 46 entreprises sénégalaises depuis sa création en 1975 à Bangui (en République Centrafricaine)par les chefs d’Etats africains.
Le DG de la FSA prenait part à une rencontre organisée par le Club des Investisseurs Sénégalais sur le partage des mécanismes de garantie et de bonification des prêts en Afrique. M. Diallo a déploré la méconnaissance du FSA qui ne cherche qu’à accompagner nos entreprises dans un monde où les financements sont souvent cédés à des taux usuraires.
Parlant des entreprises sénégalaises, le patron du FSA a expliqué que son organisation travaille comme un catalyseur de développement pour une meilleure structuration des entreprises africaines dont la plupart sont malheureusement trop informelles. Elles deviennent ainsi trop faibles pour prétendre compétitir avec les grandes entreprises souvent regroupées en consortiums qui raflent tout sur leur passage.
Quand on analyse bien les propos du patron du FSA, on peut se demander si, nous autres Africains nous refusons le développement en refusant de nous regrouper pour être plus forts et plus compétitifs.
Quand la guerre en Ukraine a été déclenchée, quelques mois après, les premières difficultés sont apparues, comme le blocage des exportations des céréales de ce pays vers l’Afrique et le reste du monde. Voilà le choc qui a permis de tirer la sonnette d’alarme pour réveiller les Africains qui se penchent désormais sur leur souveraineté et sécurité alimentaires.
Quand la guerre en Ukraine a été déclenchée, quelques mois après, les premières difficultés sont apparues, comme le blocage des exportations des céréales de ce pays vers l’Afrique et le reste du monde. Voilà le choc qui a permis de tirer la sonnette d’alarme pour réveiller les Africains qui se penchent désormais sur leur souveraineté et sécurité alimentaires.
Pourtant, l’Afrique ne manque de rien, car selon les spécialistes, 60 pourcents des terres arables du monde se trouvent sur notre continent. Dans le domaine hydrologique, nos multiples fleuves et lacs ne cherchent qu’à être utilisés.
Pourquoi diable ne pas regrouper les différents fonds de financements africains en une entité solide qui viendrait compléter le travail colossal de la Banque Africaine de Développement (BAD). Pour assurer la viabilité de nos entreprises. N‘est-ce pas?
C’est à se demander si vraiment l’Afrique veut sortir du sous développement ou bien on s‘interroge avec Axelle Kabou dans son ouvrage: Si l’Afrique refusait le développement ?
La Zeleca, la Zone de Libre Échange Continentale Africaine, est une belle création. Mais elle a besoin d’économies africaines viables, fortes, dynamiques et grouillantes de travailleurs africains, pour un échange intense et diversifié de nos produits, made In Africa.
On pourrait alors parler de souveraineté économique africaine mieux que la souveraineté alimentaire qui est incluse dans la première.
Là, le consommer locale serait facilité car les produits seraient à portée de mains, nos cousins Pulaars ou Diolas (c’est du pareil au même] diraient à portée de...bouche !
Au Sénégal, les Zones économiques spécialisées devraient être mise en branle pour que le consommer local devienne une réalité. Ainsi, l’Agropole du Centre (Kaolack, Fatick, Diourbel et Kaffrine] fournirait les céréales et même une partie de l’huile d’arachides; l’Agropole Nord (Louga, Matam et Saint Louis) sera chargé de la production du Riz, de la viande et autres produits d‘élevage; l’Agropole du Sud (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) aura en charge les produits horticoles et leurs sous produits transformés, les jus et autres confitures; l’Agropole Ouest (Dakar, Thies ) s’occupe des produits halieutiques, des légumes et la Zone Orientale (Tambacounda et Kédougou) sera celle des grandes industries extractives Or, Fer et autres. Si ces différents pôles remplissent les missions qui leur sont dévolues, la souveraineté alimentaire et même l’autosuffisance alimentaire seraient assurées. C’est cela la véritable indépendance.
Nos hommes d‘affaires sont interpellés car la fonction de l‘Etat n‘est pas de créer des industries mais plutôt de faciliter la mise en place de celles-ci par diverses mesures incitatives.
Au Sénégal, comme l‘a dit récemment, Abdoulaye Ly Directeur Exécutif du Forum des Investisseurs Sénégalais, dans la presse, le volet industriel du Plan Sénégal Émergent (PSE) reaffirmé dans le PAP2A(Plan d‘Actions Prioritaires Accéléré et Ajusté), ouvre des perspectives prometteuses à travers le programme de déploiement de plateformes industrielles, les Agropoles, le pôle Pharmapolis pour l’industrie des médicaments et le hub minier régional.
Il est vrai que beaucoup d‘hommes d‘affaires estiment que leurs entreprises ne peuvent pas prospérer avec le coût exorbitant de l‘énergie et des taxes. C‘est pourquoi, les produits locaux ne peuvent pas faire face à la concurrence des produits importés venant surtout d‘Asie où la main d‘oeuvre est à faible coût. Il faut ajouter à cela des taxes presque inexistantes pour faciliter les exportations de ces pays vers l‘Afrique.
Un pays, comme la Côte d’Ivoire, l’a bien compris et a commencé à transformer son café et son cacao sur place. Ces produits sortis des usines ivoiriennes devraient être vendus moins chers en Afrique que s’ils provenaient d’Europe ou d’Asie.
Bel exemple à suivre dans la zone de l‘Union Économique et Monétaire d‘Afrique de l‘Ouest (UEMOA).
Un Festival Alimenterre, au lieu de Alimentaire, pour faire Ecolo, va démarrer, par une tournée nationale le 1er Novembre, pour booster le consommer local et aller vers une souveraineté alimentaire. En effet, cette fameuse souveraineté ne sera effective que si nous consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons.
Il est vrai que beaucoup d‘hommes d‘affaires estiment que leurs entreprises ne peuvent pas prospérer avec le coût exorbitant de l‘énergie et des taxes. C‘est pourquoi, les produits locaux ne peuvent pas faire face à la concurrence des produits importés venant surtout d‘Asie où la main d‘oeuvre est à faible coût. Il faut ajouter à cela des taxes presque inexistantes pour faciliter les exportations de ces pays vers l‘Afrique.
Un pays, comme la Côte d’Ivoire, l’a bien compris et a commencé à transformer son café et son cacao sur place. Ces produits sortis des usines ivoiriennes devraient être vendus moins chers en Afrique que s’ils provenaient d’Europe ou d’Asie.
Bel exemple à suivre dans la zone de l‘Union Économique et Monétaire d‘Afrique de l‘Ouest (UEMOA).
Un Festival Alimenterre, au lieu de Alimentaire, pour faire Ecolo, va démarrer, par une tournée nationale le 1er Novembre, pour booster le consommer local et aller vers une souveraineté alimentaire. En effet, cette fameuse souveraineté ne sera effective que si nous consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons.
Ce Festival s’arrêtera dans toutes les capitales régionales et à l’occasion, les producteurs exposeront les produits du terroir. Les femmes seront sollicitées pour une démonstration culinaire suivie d’une dégustation des mets locaux. Mais l’étape du milieu Sereer est très attendue par mes cousins Pulaars. Ils veulent tous goûter à la fameuse sauce à base d’arachides du pays Sereer accompagnée par cette herbe Fo Khout qui ne pousse qu’en hivernage. Cette herbe est, paraît-il plus calorifique que le Moringa. Cette sauce est la recette originale qui donné naissance au fameux Lachiri Haako, dont s‘enorgueillissent nos cousins Pulaars. On apprend que, plusieurs bus sont affrétés par nos cousins pour se rendre dans le Sine et participer à la dégustation des mets riches, variés et succulents des Sereers. Ne souriez pas chers cousins.
Attendez vous a une visite de réciprocité des Sereers à l’étape du Fouta. C’est normal, n’est-ce pas chers cousins !
L‘apothéose de cette tournée devrait être marquée par un grand buffet national à la place de la Nation de Dakar. Là, seraient exposés, pour dégustation, les mets de chaque région. Les membres du corps diplomatique et tous les expatriés vivant à Dakar seraient invités à ce festin national. Il pourrait aider à valoriser davantage notre système culinaire auprès des hôtes étrangers vivant parmi nous. Cela pourrait être une journée nationale qui serait organisée à date fixe, chaque année, pour attirer les nombreux touristes qui souhaitent visiter notre pays. Un autre moyen de booster le tourisme national !
Abdou GNINGUE
Journaliste Citoyen du monde rural
Abdou GNINGUE
Journaliste Citoyen du monde rural
4 Commentaires
Entrepreneur
En Octobre, 2022 (16:53 PM)Participer à la Discussion