La configuration de l’Assemblée nationale, issue des élections législatives du 31 juillet 2022, est inédite au Sénégal. Le pays est en passe d’être gouverné avec une majorité relative de 82 députés pour la majorité sortante Benno bokk yaakaar (Bby), 56 députés pour la Coalition Yewwi askan wi (Yaw), 24 députés pour la Coalition Wallu Senegaal et un député pour chacune de trois autres listes électorales. Cette situation va induire un jeu d’alliances et de contre-alliances en fonction des enjeux ponctuels, mais rien ne dit que des discussions, tractations et autres négociations ne permettront pas au Président Macky Sall d’aboutir à conforter sa majorité par le truchement d’un ralliement organique d’autres députés. On voit déjà s’annoncer le même phénomène qui avait conduit en janvier 2022, de nouveaux maires de l’opposition à se mettre à rallier le camp du pouvoir.
Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle législature va indubitablement consacrer la fin d’un hégémonisme parlementaire qui consistait à donner au pouvoir en place une majorité mécanique lui permettant de faire passer, sans coup férir, tout texte de loi jusqu’aux réformes constitutionnelles. Aussi, le contrôle parlementaire de l’action du gouvernement devrait ainsi être amélioré. C’est dire qu’à l’aune du processus continu de renforcement des institutions et de l’équilibre des pouvoirs, le Sénégal aura fait un grand pas en avant.
Comment l’opposition a-t-elle pu réaliser sa prouesse ?
Les électeurs sénégalais ont voté avec une logique mathématique stupéfiante entre les deux scrutins de janvier 2022 (élections municipales et départementales) et de juillet 2022 (élections législatives). L’opposition a obtenu pratiquement les mêmes scores dans les mêmes localités, en restant sur sa posture de remise en cause du régime avec la même rhétorique et les mêmes méthodes. Les dynamiques qui s’étaient dessinées aux élections locales sont restées constantes, d’autant que le Président Macky Sall s’était jusqu’ici gardé de chercher à changer la donne pour tenir compte du coup de semonce des élections locales (voir notre chronique du 1 août 2022 : «Une si courte majorité pour Macky Sall»). On a pu noter aux élections législatives, une amplification de certaines victoires de l’opposition non pas parce que les électeurs se sont davantage mobilisés contre la majorité sortante, mais parce que l’opposition a su trouver des accords politiques pour unir les forces entre les deux grandes coalitions Yaw et Wallu Senegaal. Le système électoral, avec un prépondérant scrutin majoritaire à un tour unique, l’y aura aidé. Le gouvernement, du fait d’une certaine naïveté politique ou une frilosité à engager une confrontation de plus avec l’opposition, a aussi laissé faire cette alliance, bancale du point de vue de la loi électorale. L’inter-coalition entre ces deux entités de l’opposition n’est pas autorisée par la loi et de surcroît, la formule a été mise en place après les délais légaux de dépôt des listes de candidatures. Le manque de vigilance ou l’imprévoyance ont aussi permis à l’opposition de gagner 10 députés cadeaux sur le quota des députés élus par la diaspora. Il faudrait habiter sur une autre planète que la Terre pour ne pas savoir que le vote des Sénégalais de la diaspora allait profiter inexorablement à l’opposition. Le Président Macky Sall s’est-il laissé abuser par les liesses et messes de foules de compatriotes rassemblées à coup de perdiem à son hôtel lors de ses déplacements à l’étranger ? En tout cas, il avait toute la latitude, à la faveur de la nouvelle répartition des sièges de députés, de prendre en compte certaines disparités entre les circonscriptions électorales, de diminuer le quota des députés de la diaspora pour les affecter à d’autres départements où peut-être il aurait eu plus de chance ou d’atouts pour les rafler. Le vote de la diaspora, avec moins de 55 mille voix, a permis d’élire 15 députés (moins de 10 mille voix pour élire un député) alors que le quotient national pour faire élire un député sur la liste proportionnelle est de l’ordre de 56 mille voix. Dans ces colonnes, nous avions alerté sur un tel anachronisme dans une chronique en date du 22 février 2022 intitulée : «Réduire le nombre des députés de la diaspora.» Des responsables de l’Alliance pour la République (Apr), qui se voyaient déjà dans le costume de député de la diaspora, n’avaient pas manqué de s’en prendre avec véhémence à notre analyse. Au demeurant, Bby, comme lors des élections du 23 janvier 2022, a, une fois de plus, été perdue par ses divisions. Déjà on peut se demander si véritablement Mme Aminata Touré, qui dirigeait la liste, avait bénéficié d’un soutien massif et sincère de ses camarades de coalition. Les démons des rivalités et guerres fratricides ont funestement agi de manière sournoise. Les mêmes querelles d’ego et de leadership, qui avaient conduit à des listes parallèles aux élections municipales, se sont muées en vote-sanction dans de nombreuses localités comme Dakar, Louga, Rufisque, Saint-Louis, Mbour, Ziguinchor, Kolda, Tivaouane, Kébémer, Thiès, etc. Bby a aussi perdu dans certaines circonscriptions du fait de l’arrogance de ses responsables locaux.
C’est par exemple le cas à Sedhiou, où le ministre Abdoulaye Diop a eu l’outrecuidance de dire qu’il aura le vote de sa ville dans sa poche, aussi longtemps qu’il aura son argent ; ou qui a provoqué l’ire des populations du Balantacounda, notamment de Simbandi Balante, en snobant avec arrogance les chefs religieux du patelin. Nous alertions en vain, le 3 février 2020, dans un texte titré : «Tout droit dans le mur en klaxonnant», que «l’humilité manque aux hommes et femmes du gouvernement. L’ivresse du pouvoir fait son lit et une certaine arrogance s’étale sous nos yeux et… le minimum attendu des élites au pouvoir est une marque d’attention». Un autre facteur notoire qui a favorisé les bons suffrages de l’opposition dans certaines villes dites religieuses, tiendrait pour beaucoup à des querelles internes au sein des familles religieuses régnantes. Il apparaît que dans un contexte où tous les membres éminents d’une famille religieuse veulent devenir «calife à la place du calife», toute empathie manifestée par le calife à l’endroit du chef de l’Etat provoque un effet contraire ou même une défiance de la part des autres. Finalement, le soutien affiché ou supposé d’un guide religieux se révèle contre-productif !
Les objectifs ratés de l’opposition
L’opposition avait annoncé deux objectifs : celui d’imposer la cohabitation au Président Macky Sall et celui de faire des élections législatives une sorte de référendum sur une éventuelle candidature du Président Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. Elle a manifestement manqué ses paris. Le Président Macky Sall a les coudées franches pour former un gouvernement. Mais des responsables de l’opposition veulent encore croire que le vote du 31 juillet 2022 traduirait indubitablement un barrage à une éventuelle nouvelle candidature de Macky Sall à la Présidentielle. En démocratie, chacun est libre de ses opinions, mais franchement c’est se mentir à soi-même que de chercher à interpréter le vote des électeurs de la sorte. Qui plus est, les scores réalisés par l’opposition, pour bons qu’ils puissent être, ne traduisent pas un raz-de-marée, encore que plus de 54% des électeurs ne se sont pas sentis concernés par le scrutin, pour s’être abstenus. On peut augurer que si les électeurs abstentionnistes souscrivaient à l’idée du barrage à une éventuelle candidature, ils ne se feraient pas prier pour se mobiliser et aller aux urnes. Macky Sall avait été élu en 2019 au premier tour de scrutin avec 58,26% des voix, avec un taux de participation de 66,27%. Idrissa Seck, arrivé deuxième à cette élection et qui a rejoint le camp du Président Sall, avait obtenu 20,52% des voix. C’est dire que la question de la candidature de Macky Sall en 2024 reste ouverte, d’autant que sa légalité ne semble plus faire l’objet d’un débat sérieux.
Hypothèse numéro 1 : Macky Sall candidat en 2024
On ne peut que faire dans la conjecture. Le Président Macky Sall n’a pas encore fait savoir qu’il songe à se déclarer candidat pour l’élection de 2024. Aussi, on ne saurait préjuger de la décision que le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à déclarer la recevabilité des candidatures, donnerait le cas échéant. Mais il reste qu’une candidature de Macky Sall pourrait avoir de bonnes chances de succès. On peut considérer que l’actuelle opposition a fini de faire le plein de ses voix, qui restent constantes entre janvier 2022 et juillet 2022, dans la fourchette d’1,5 million d’électeurs. Quels chamboulements politiques ou graves échecs de Macky Sall pourraient booster un tel électorat ? Depuis 2007, pour gagner une Présidentielle, il faudrait au moins plus de 2 millions d’électeurs. Le Président Macky Sall avait rempilé en 2019 avec quelque 2 555 426 électeurs.
On ne saurait lire dans une boule de cristal seulement, encore une fois, on peut relever que la grande majorité des électeurs qui s’étaient abstenus, dans les mêmes proportions en janvier 2022 et juillet 2022, ne pourraient être des voix farouchement hostiles à Macky Sall. Sans doute que parmi ces abstentionnistes, il en existe de nombreux qui ne voudraient pas lui donner un blanc-seing parce que rendus timorés par une perception négative de l’action gouvernementale mais, à l’opposé, ne se trouveraient point rassurés par les leaders qui se présentent comme une alternative. Quelle offre politique et quelle approche nouvelles le Président Sall pourra-t-il mettre en œuvre pour séduire ou décider une bonne partie de cette importante réserve ou stock de voix électorales, à continuer à lui faire confiance comme en 2019 ? Il lui appartiendrait de déterminer sa marge de manœuvre en tenant compte des insatisfactions quant à son casting gouvernemental et la perception de sa gouvernance. Le Président Sall a un bilan des réalisations qui plaide pour lui. Son opposition a occulté un tel débat qui ne l’arrangeait guère. Tout autant, elle ne présente aucune offre programmatique ou de gouvernance, sinon que de prôner le «dégagisme» aveugle et de crier, sans jamais en rapporter une preuve, à d’éternels complots et prévarications des ressources publiques. Il restera toujours au Président Sall à faire reluire son image sur les principes de bonne gouvernance, d’égalité des citoyens devant la loi et d’autorité vis-à-vis de ses collaborateurs qui ne sont pas toujours des modèles de probité, de compétence et d’humilité. La tâche ne devrait pas être ardue d’autant qu’on ne trouverait pas «plus propre» dans le camp de l’opposition. La gestion des collectivités locales gagnées par les opposants en janvier 2022 révèle de graves carences et tenez-vous bien, des scandales fonciers et des détournements d’aides sociales décriés par les populations. Ça promet alors ! Il y a aussi une grande soif ou envie d’autorité pour faire respecter l’ordre et la loi par les citoyens. N’importe quel quidam se permet de menacer, terroriser ses concitoyens, défier la loi et d’insulter et de chahuter à tous vents les institutions publiques, les autorités religieuses et morales. On peut défier impunément son monde et saccager tranquillement les biens publics et insulter ou agresser physiquement son voisin. La masse silencieuse de citoyens abhorre ce laisser-aller ou ce laxisme qui se développe sous nos yeux. On se surprend à être nostalgique de Léopold Sédar Senghor, qui disait «avoir une main de fer dans un gant de velours». Qu’il inspire ! C’est donc l’heure pour Macky Sall d’abattre sa carte s’il veut être candidat. Ce serait le moyen de savoir avec qui il pourrait tenter le challenge et qui aurait-il face à lui.
Hypothèse 2 : Macky Sall ne se présente pas en 2024
Par contre, si le Président Sall se mettait à déclarer hic et nunc qu’il ne serait pas candidat en 2024, il saborderait le reste de son mandat en se transformant en véritable «canard boiteux». Il ne pourrait plus faire preuve de la moindre autorité et ses collaborateurs et partisans se mettraient alors à préparer leur avenir sans lui. Il s’y ajoute que son désistement provoquera fatalement un foisonnement de candidatures provenant du même camp de Bby, avec des candidats désignés par chacune des composantes de la coalition, encore qu’au sein de l’Apr, la plupart des responsables politiques pensent à être candidat à chaque fois qu’ils font leurs ablutions pour chacune des cinq prières rituelles musulmanes de la journée. Une multitude de candidatures au sein du même bord politique aura pour conséquence de saucissonner leur électorat au risque de ne pas trouver un porte-étendard à un éventuel second tour d’une Présidentielle. De brillants esprits songeraient à une tropicalisation du schéma russe «Poutine-Medvedev». Cette formule apparaît comme un pis-aller, car ce «Medvedev» compterait principalement sur le soutien de «Macky-Poutine» pour se faire élire. Alors pourquoi Macky Sall ne se ferait-il pas élire lui-même directement car on n’est mieux servi que par soi-même ?
Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle législature va indubitablement consacrer la fin d’un hégémonisme parlementaire qui consistait à donner au pouvoir en place une majorité mécanique lui permettant de faire passer, sans coup férir, tout texte de loi jusqu’aux réformes constitutionnelles. Aussi, le contrôle parlementaire de l’action du gouvernement devrait ainsi être amélioré. C’est dire qu’à l’aune du processus continu de renforcement des institutions et de l’équilibre des pouvoirs, le Sénégal aura fait un grand pas en avant.
Comment l’opposition a-t-elle pu réaliser sa prouesse ?
Les électeurs sénégalais ont voté avec une logique mathématique stupéfiante entre les deux scrutins de janvier 2022 (élections municipales et départementales) et de juillet 2022 (élections législatives). L’opposition a obtenu pratiquement les mêmes scores dans les mêmes localités, en restant sur sa posture de remise en cause du régime avec la même rhétorique et les mêmes méthodes. Les dynamiques qui s’étaient dessinées aux élections locales sont restées constantes, d’autant que le Président Macky Sall s’était jusqu’ici gardé de chercher à changer la donne pour tenir compte du coup de semonce des élections locales (voir notre chronique du 1 août 2022 : «Une si courte majorité pour Macky Sall»). On a pu noter aux élections législatives, une amplification de certaines victoires de l’opposition non pas parce que les électeurs se sont davantage mobilisés contre la majorité sortante, mais parce que l’opposition a su trouver des accords politiques pour unir les forces entre les deux grandes coalitions Yaw et Wallu Senegaal. Le système électoral, avec un prépondérant scrutin majoritaire à un tour unique, l’y aura aidé. Le gouvernement, du fait d’une certaine naïveté politique ou une frilosité à engager une confrontation de plus avec l’opposition, a aussi laissé faire cette alliance, bancale du point de vue de la loi électorale. L’inter-coalition entre ces deux entités de l’opposition n’est pas autorisée par la loi et de surcroît, la formule a été mise en place après les délais légaux de dépôt des listes de candidatures. Le manque de vigilance ou l’imprévoyance ont aussi permis à l’opposition de gagner 10 députés cadeaux sur le quota des députés élus par la diaspora. Il faudrait habiter sur une autre planète que la Terre pour ne pas savoir que le vote des Sénégalais de la diaspora allait profiter inexorablement à l’opposition. Le Président Macky Sall s’est-il laissé abuser par les liesses et messes de foules de compatriotes rassemblées à coup de perdiem à son hôtel lors de ses déplacements à l’étranger ? En tout cas, il avait toute la latitude, à la faveur de la nouvelle répartition des sièges de députés, de prendre en compte certaines disparités entre les circonscriptions électorales, de diminuer le quota des députés de la diaspora pour les affecter à d’autres départements où peut-être il aurait eu plus de chance ou d’atouts pour les rafler. Le vote de la diaspora, avec moins de 55 mille voix, a permis d’élire 15 députés (moins de 10 mille voix pour élire un député) alors que le quotient national pour faire élire un député sur la liste proportionnelle est de l’ordre de 56 mille voix. Dans ces colonnes, nous avions alerté sur un tel anachronisme dans une chronique en date du 22 février 2022 intitulée : «Réduire le nombre des députés de la diaspora.» Des responsables de l’Alliance pour la République (Apr), qui se voyaient déjà dans le costume de député de la diaspora, n’avaient pas manqué de s’en prendre avec véhémence à notre analyse. Au demeurant, Bby, comme lors des élections du 23 janvier 2022, a, une fois de plus, été perdue par ses divisions. Déjà on peut se demander si véritablement Mme Aminata Touré, qui dirigeait la liste, avait bénéficié d’un soutien massif et sincère de ses camarades de coalition. Les démons des rivalités et guerres fratricides ont funestement agi de manière sournoise. Les mêmes querelles d’ego et de leadership, qui avaient conduit à des listes parallèles aux élections municipales, se sont muées en vote-sanction dans de nombreuses localités comme Dakar, Louga, Rufisque, Saint-Louis, Mbour, Ziguinchor, Kolda, Tivaouane, Kébémer, Thiès, etc. Bby a aussi perdu dans certaines circonscriptions du fait de l’arrogance de ses responsables locaux.
C’est par exemple le cas à Sedhiou, où le ministre Abdoulaye Diop a eu l’outrecuidance de dire qu’il aura le vote de sa ville dans sa poche, aussi longtemps qu’il aura son argent ; ou qui a provoqué l’ire des populations du Balantacounda, notamment de Simbandi Balante, en snobant avec arrogance les chefs religieux du patelin. Nous alertions en vain, le 3 février 2020, dans un texte titré : «Tout droit dans le mur en klaxonnant», que «l’humilité manque aux hommes et femmes du gouvernement. L’ivresse du pouvoir fait son lit et une certaine arrogance s’étale sous nos yeux et… le minimum attendu des élites au pouvoir est une marque d’attention». Un autre facteur notoire qui a favorisé les bons suffrages de l’opposition dans certaines villes dites religieuses, tiendrait pour beaucoup à des querelles internes au sein des familles religieuses régnantes. Il apparaît que dans un contexte où tous les membres éminents d’une famille religieuse veulent devenir «calife à la place du calife», toute empathie manifestée par le calife à l’endroit du chef de l’Etat provoque un effet contraire ou même une défiance de la part des autres. Finalement, le soutien affiché ou supposé d’un guide religieux se révèle contre-productif !
Les objectifs ratés de l’opposition
L’opposition avait annoncé deux objectifs : celui d’imposer la cohabitation au Président Macky Sall et celui de faire des élections législatives une sorte de référendum sur une éventuelle candidature du Président Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. Elle a manifestement manqué ses paris. Le Président Macky Sall a les coudées franches pour former un gouvernement. Mais des responsables de l’opposition veulent encore croire que le vote du 31 juillet 2022 traduirait indubitablement un barrage à une éventuelle nouvelle candidature de Macky Sall à la Présidentielle. En démocratie, chacun est libre de ses opinions, mais franchement c’est se mentir à soi-même que de chercher à interpréter le vote des électeurs de la sorte. Qui plus est, les scores réalisés par l’opposition, pour bons qu’ils puissent être, ne traduisent pas un raz-de-marée, encore que plus de 54% des électeurs ne se sont pas sentis concernés par le scrutin, pour s’être abstenus. On peut augurer que si les électeurs abstentionnistes souscrivaient à l’idée du barrage à une éventuelle candidature, ils ne se feraient pas prier pour se mobiliser et aller aux urnes. Macky Sall avait été élu en 2019 au premier tour de scrutin avec 58,26% des voix, avec un taux de participation de 66,27%. Idrissa Seck, arrivé deuxième à cette élection et qui a rejoint le camp du Président Sall, avait obtenu 20,52% des voix. C’est dire que la question de la candidature de Macky Sall en 2024 reste ouverte, d’autant que sa légalité ne semble plus faire l’objet d’un débat sérieux.
Hypothèse numéro 1 : Macky Sall candidat en 2024
On ne peut que faire dans la conjecture. Le Président Macky Sall n’a pas encore fait savoir qu’il songe à se déclarer candidat pour l’élection de 2024. Aussi, on ne saurait préjuger de la décision que le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à déclarer la recevabilité des candidatures, donnerait le cas échéant. Mais il reste qu’une candidature de Macky Sall pourrait avoir de bonnes chances de succès. On peut considérer que l’actuelle opposition a fini de faire le plein de ses voix, qui restent constantes entre janvier 2022 et juillet 2022, dans la fourchette d’1,5 million d’électeurs. Quels chamboulements politiques ou graves échecs de Macky Sall pourraient booster un tel électorat ? Depuis 2007, pour gagner une Présidentielle, il faudrait au moins plus de 2 millions d’électeurs. Le Président Macky Sall avait rempilé en 2019 avec quelque 2 555 426 électeurs.
On ne saurait lire dans une boule de cristal seulement, encore une fois, on peut relever que la grande majorité des électeurs qui s’étaient abstenus, dans les mêmes proportions en janvier 2022 et juillet 2022, ne pourraient être des voix farouchement hostiles à Macky Sall. Sans doute que parmi ces abstentionnistes, il en existe de nombreux qui ne voudraient pas lui donner un blanc-seing parce que rendus timorés par une perception négative de l’action gouvernementale mais, à l’opposé, ne se trouveraient point rassurés par les leaders qui se présentent comme une alternative. Quelle offre politique et quelle approche nouvelles le Président Sall pourra-t-il mettre en œuvre pour séduire ou décider une bonne partie de cette importante réserve ou stock de voix électorales, à continuer à lui faire confiance comme en 2019 ? Il lui appartiendrait de déterminer sa marge de manœuvre en tenant compte des insatisfactions quant à son casting gouvernemental et la perception de sa gouvernance. Le Président Sall a un bilan des réalisations qui plaide pour lui. Son opposition a occulté un tel débat qui ne l’arrangeait guère. Tout autant, elle ne présente aucune offre programmatique ou de gouvernance, sinon que de prôner le «dégagisme» aveugle et de crier, sans jamais en rapporter une preuve, à d’éternels complots et prévarications des ressources publiques. Il restera toujours au Président Sall à faire reluire son image sur les principes de bonne gouvernance, d’égalité des citoyens devant la loi et d’autorité vis-à-vis de ses collaborateurs qui ne sont pas toujours des modèles de probité, de compétence et d’humilité. La tâche ne devrait pas être ardue d’autant qu’on ne trouverait pas «plus propre» dans le camp de l’opposition. La gestion des collectivités locales gagnées par les opposants en janvier 2022 révèle de graves carences et tenez-vous bien, des scandales fonciers et des détournements d’aides sociales décriés par les populations. Ça promet alors ! Il y a aussi une grande soif ou envie d’autorité pour faire respecter l’ordre et la loi par les citoyens. N’importe quel quidam se permet de menacer, terroriser ses concitoyens, défier la loi et d’insulter et de chahuter à tous vents les institutions publiques, les autorités religieuses et morales. On peut défier impunément son monde et saccager tranquillement les biens publics et insulter ou agresser physiquement son voisin. La masse silencieuse de citoyens abhorre ce laisser-aller ou ce laxisme qui se développe sous nos yeux. On se surprend à être nostalgique de Léopold Sédar Senghor, qui disait «avoir une main de fer dans un gant de velours». Qu’il inspire ! C’est donc l’heure pour Macky Sall d’abattre sa carte s’il veut être candidat. Ce serait le moyen de savoir avec qui il pourrait tenter le challenge et qui aurait-il face à lui.
Hypothèse 2 : Macky Sall ne se présente pas en 2024
Par contre, si le Président Sall se mettait à déclarer hic et nunc qu’il ne serait pas candidat en 2024, il saborderait le reste de son mandat en se transformant en véritable «canard boiteux». Il ne pourrait plus faire preuve de la moindre autorité et ses collaborateurs et partisans se mettraient alors à préparer leur avenir sans lui. Il s’y ajoute que son désistement provoquera fatalement un foisonnement de candidatures provenant du même camp de Bby, avec des candidats désignés par chacune des composantes de la coalition, encore qu’au sein de l’Apr, la plupart des responsables politiques pensent à être candidat à chaque fois qu’ils font leurs ablutions pour chacune des cinq prières rituelles musulmanes de la journée. Une multitude de candidatures au sein du même bord politique aura pour conséquence de saucissonner leur électorat au risque de ne pas trouver un porte-étendard à un éventuel second tour d’une Présidentielle. De brillants esprits songeraient à une tropicalisation du schéma russe «Poutine-Medvedev». Cette formule apparaît comme un pis-aller, car ce «Medvedev» compterait principalement sur le soutien de «Macky-Poutine» pour se faire élire. Alors pourquoi Macky Sall ne se ferait-il pas élire lui-même directement car on n’est mieux servi que par soi-même ?
68 Commentaires
Cayorman
En Août, 2022 (10:08 AM)Reply_author
En Août, 2022 (10:21 AM)Tu ne peux pas forcer et avancer à contre vent de la volonté du peuple !
Qui le tente en prendra ces risques et périls.
Reply_author
En Août, 2022 (10:22 AM)Citoyen
En Août, 2022 (10:44 AM)Reply_author
En Août, 2022 (10:46 AM)Reply_author
En Août, 2022 (11:09 AM)Poseidon
En Août, 2022 (11:18 AM)A noter, que de cette élection on retient OK pour yewwi et KO pour benno!
Reply_author
En Août, 2022 (12:00 PM)Reply_author
En Août, 2022 (12:21 PM)Hello
En Août, 2022 (12:23 PM)Reply_author
En Août, 2022 (12:50 PM)Reply_author
En Août, 2022 (13:33 PM)Il ne la lâchera pas tant que macky ne se sera pas retrouvé au fond du gouffre.
Oser dire que l'opposition a fait son plein de voix dans un scrutin avec un fort taux d'abstention et où les ténors n'étaient pas candidats, et, en plus, un scrutin gagné par l'opposition en termes de nombres de voix, c'est prendre macky sall pour un demeuré.
Si l'opposition a fait son plein de voix, et macky? Macky n'aurait pas, lui, fait son plein de voix, lui qui a perdu avec des candidtats titulaires? Si c'était une élection présidentielle, macky serait battu avec le nombre de voix qu'a actuellement l'opposition.
Il poussera macky jusqu'au fond du gouffren, ce madiambal!
Jammrock
En Août, 2022 (13:42 PM)Reply_authorchaque Firawna à S
En Août, 2022 (11:02 AM)Ces deux personnages-là n'ont pas vécu à la même époque, mais plusieurs siècles les sépare, plusieurs générations, des centaines de siècles.
khomo lène ba paré beugueu rèy lamign, thieuy.
Reply_authorchaque Firawna à S
En Août, 2022 (11:09 AM)Plusieurs ne votent pas aux législatives, et la manière voter aux législatives est différente parce qu'il n'y a pas uen seule personne à élire. Issa Sall en a fait les frais : il croyait que sa percée aux législatives signifiait palais présidentiel.
Macky Sall est le favori des présidentiels s'il se présente car il est toujours en tête, sans compter ceux qui s'abtiennent aux législatives, et sans compter le fait qu'il n'y a rien en face de lui, aucun opposant à la hauteur, aucun opposant qui a la confiance des sénégalais dans leur majorité. Ils doivent même tous se regrouper pour avoir ici 50 sièges, là 20 sièges, et là 1 siège. Aucun d'eux n'acceptera que l'autre devienne président et pas lui, car ils sont tous avides de pouvoir, ils sont jaloux les uns des autres, et ils ne savent pas "njabooter" des gens et les souder comme Macky l'a fait avec sa coalition.
L'opposition a le coeur plus étroit que Macky, ils se méfient tous les uns des autres, et Sonko est celui qui détruit l'opposition par l'intérieur en jetant du feu et du piment, c'est là toute leur faiblesse.
Wareg
En Août, 2022 (10:19 AM)Seckarou
En Août, 2022 (10:21 AM)Macki ne Sera pas candidate. Il a fini ses 2 mandatory
Thier
En Août, 2022 (10:28 AM)Truth
En Août, 2022 (10:30 AM)Nando
En Août, 2022 (10:35 AM)Reply_author
En Août, 2022 (12:44 PM)Reply_authlamine
En Août, 2022 (13:29 PM)MADIABLE QUI ES TU VRAIMENT ?
Reply_author
En Août, 2022 (11:11 AM)Pourquoi au Sénégal , on ne peut pas lire une analyse en faisant abstraction de son auteur . Pour ma part, je trouve que Madiambal est l'un des rares journlistes qui restent au Sénégal et je suis certain qu'il est lu par tous les politiciens sérieux qui se soucient de leur avenir.
Pour ce qui est du troisème mandat de macky, je demande à tous ceux qui n'ont pas d'oeillères , d'aller lire le cas de Jacques Chirac qui était dans la meme configuration que Macky pour avoir réduit le mandat présidentiel à 5 ans et limité le nombre de mandats à deux consécutifs . Après 12 ans , à la fin de son deuxième mandat, Chirac avait bel et bien droit à un troisième mandat et aucun constitutionnaliste français n'a constesté .
Le Peuple
En Août, 2022 (12:59 PM)vous vous étes faits les thuriféraires d'un homme en qui vous méme n'avez jamais cru. macky est le president le plus esseulé de l'histoire politique du sénégal. d'ici peu vous tous allez prendre vos distances par rapport à lui et le laisser seul dans sa tour d'ivoire.
Djoutou naniou ba toune rek moléne dessé
Malle Ndiaye
En Août, 2022 (10:41 AM)Si macky tente une 3ieme candidature il risque de sortir par un trou de souris.
Conseil à macky: n ecoute pas ces charognards qui vous entourent ils feront comme les charognards qui etaient avec ablaye wade.
Citoyens
En Août, 2022 (10:48 AM)Jules De Toulouse
En Août, 2022 (10:51 AM)Citoyen
En Août, 2022 (10:51 AM)Reply_author
En Août, 2022 (11:00 AM)Senegal
En Août, 2022 (10:55 AM)Dama-diomy
En Août, 2022 (10:56 AM)Mais grand Mandian ,Macky n'est pas eternel revien sur terre.
Saches une fois pour toute que le peuple est souverain et ton champion est un homme qui appartient désormais au passé.
Allez vous faire foutre pdf tas et pd
Nos leader nos heros se sont les leaders de Yewwi askan wi
Qui ont donné un souffle d'espoir au peuple sénégalais
Le combat continue jusqu'à la magistrature suprême des héros députés du peuple
En ce tournant, seuls les putes et putains se renchérissent
Fall Le Peulh
En Août, 2022 (11:12 AM)Madiambal
En Août, 2022 (11:14 AM)Wakhe_deugueu
En Août, 2022 (11:15 AM)Abou Mbaye
En Août, 2022 (11:16 AM)Faut être intéllectuellement et inintelligemment sourd, muet et aveugle pour cautionner la perspective d'une nouvelle magistrature pour Macky.
Je pensais naivement que Madiambal au vu de son passé de journaliste avait suffisament de connaissances des réalités pourtant pas trés complexes des comportements politiques du sénégalais lamda.
Hé bien que nenni!
Je vous le garantis Mr Diagne vous êtes en train de pousser votre mentor dans un gouffre sans fond.
Heureusement (je suis naif) , le président Sall saura lire et décrypter l'histoire récente de son prédécesseur.
Oui le sénégalais abhorre vigoureusement la violation de la parole donnée. De surcroît pour macky, se présenter pour un nouveau mandat plongerait le pays dans des vagues de violences sans limites.
Pathétique
En Août, 2022 (11:25 AM)La Vérité
En Août, 2022 (11:29 AM)Nianthio
En Août, 2022 (11:39 AM)Pr
En Août, 2022 (11:41 AM)Madiambal
En Août, 2022 (11:44 AM)Encore Le Pyromane
En Août, 2022 (11:48 AM)Macky Sall a été doublement averti d'abord avec les locales et ensuite avec les législatives qu'il a encore volé comme à la Présidentielle. Alors s'il essaye de forcer, on le trouvera au Palais et il se passera ce qui se passera.
Les sénégalais sont très calmes, pacifiques et sans problèmes mais quand on les provoque, ils savent se défendre et ils sont incontrôlables d'autant plus que bcp d'entre nous ont une DENT contre MACKY, donc l'envie de l'étriper et de régler nos comptes avec lui - pour tout le mal, tous les mensonges, toute la corruption, la dilapidation de nos richesses, toutes les vies brisées, toutes catastrophes et la "mairde" dans laquelle il a mis le pays qu'il nous a causé - est trop intense dans nos coeur et esprit.
D'ailleurs, les sénégalais en veulent tellement à Macky qu'on en est arrivé à ce que bcp d'entre eux souhaitent qu'il dise qu'il sera candidat en 2024 pour avoir le prétexte d'aller le dégager du Palais et lui régler ses comptes. Ce serait donc dommage pour ces gens là qu'il dise qu'il ne sera pas candidat en 2024 car cela veut dire qu'ils ne pourront pas s'attaquer à lui.
Alors Mr "MaDiakhassé" Diagne, faites gaffes car vous risquez d'être parmi les victimes colétarales de cette colére du peuple.
1 averti en vaut 2
Boytown
En Août, 2022 (11:48 AM)L'une des pires personnes qui vont perdre Macky Sall, c'est toi Madiambal Diagne. Là, tu sens que le vent change de direction, tu essaies de quitter le navire. Tu lui as tellement léché les bottes qu'il en a perdu le sens des réalités. Tu as été le meilleur agent marketing d'Ousmane Sonko. Plus tu le dénigres, mieux il est aimé par les sénégalais. La jeunesse sénégalaise. Madiambal, en fin calculateur, sait pertinemment que la fin est proche pour son "bienfaiteur" Macky Sall et il essaie de trouver une sortie honorable. Tu es le symbole vivant de la traitrise et de la lâcheté Madiambal. Sale mythomane carbonisé ! Même ton nom est dégoûtant !
Oumar
En Août, 2022 (11:49 AM)David
En Août, 2022 (11:52 AM)Mamad
En Août, 2022 (11:58 AM)Bb
En Août, 2022 (12:10 PM)C'est ici au Sénégal que ça se passe, pas à l'étranger.
Les résultats des élections locales puis des élections législatives montrent que le président Macky SALL ne doit pas se présenter pour un 3ème mandat en 2024.
Ceci indépendamment de l'art. 27 de la Constitution.
Macky SALL doit quitter le pouvoir en 2024. Son bilan lui permettra de revenir en 2029.
Zeum
En Août, 2022 (12:19 PM)Et nul ne peut exercer plus de 2 manadats successives. il peut quitter et revenir en 2029 car les autres ne feront pas en 5 ans mieux que lui, c'est aussi simple que ca, que de nous divertir..
Vive Macky Sall pour 2024.
Nkhson
En Août, 2022 (12:41 PM)Pouta
En Août, 2022 (12:52 PM)Ce torchon ne pouvait-il attendre que les résultats soient définitifs ?
Le chapitre sur les prétendus "objectifs ratés de l'opposition" c'est de la pure masturbation !
Fodé
En Août, 2022 (12:53 PM)Ce charbon humain et pion du Gros perd son temps.
Ces laudateurs sont ceux qui avaient poussé Wade à faire un forcing jusqu'à ce que morts de citoyens s en suivent.
Il est temps de respecter les Sénégalais et de dire à ce Gros incompétent et son troupeau de prédateurs de se préparer à dégager pour ensuite répondre aux crimes commis.
Honte
En Août, 2022 (12:53 PM)Pathetiksen
En Août, 2022 (12:57 PM)Résumé
En Août, 2022 (13:25 PM)Président tu es toujours populaire et tu as droit à tes illimix (1ere partie) il faut juste communiquer et bien gouverner en 16 mois, chasser quelques éléments et surtout durcir la répression (2eme partie). Tu peux renoncer à ton droit à un autre mandat mais tu seras réduit à un lion édenté au milieu de la jungle (3eme partie).
Le reste c saupoudrage pour faire passer la pilule.
Texan
En Août, 2022 (13:37 PM)Les jeunes senegalais ont dit non au 3eme mandat. Ils ont aussi dit on veut developper et construire notre avenir et ce pays. Assez de dilapider les ressources et de voir les compagnies etrangeres surtt frenchies se faire des dents en or.
Alors, au messager et aux recipiendaires si vs n' avez pas compris ca, vs allez droit dans le mur.
Cette nouvelle generation de politiciens ainsi que les 70 a 75% de jeunes senegalais sont determines a changer en bien ce pays.
Juste une chronique de propagande pour le 3ème mandat.
Le PR doit se mefier des éléments du 1er cercle qui l'entoure, ILs seront les premiers a lui tourner le dos, quand ça va sentir le roussi. Lucidité!!!!
Dembus
En Août, 2022 (14:06 PM)Cette phrase, qui veut que la "candidature" de Joufflu-Ventru-Fessu pour un troisième mandat soit acceptée comme un fait accompli, traduit toute la traîtrise, la fourberie intellectuelle et la nonchalance morale de Madiambal.
Monsieur Diagne, que Macky cède à vos appels! C'est à ce moment que le débat se fera. Ce débat sera trés "sérieux", mais il ne sera pas très "civilisé". Ñu sèet liy toy, fann lëy joggeh!
Même si on est pas d'accord avec lui, il est bon de lire ces chroniques pour connaître le fond de sa pensée avant de le critiquer mais on en voit certains qui se défendent de le lire et veulent se mettre à critiquer. Ca s'appelle de la malhonnêteté.
Babacar
En Août, 2022 (21:35 PM)Voyez les choses en face et dites la réalité au Président. Votre texte est tout faux de la situation actuelle et de l'esprit de changement voulu par les Sénégalais. Vous accusez des membres du BBY de leur arrogance, de leur distance avec la population, mais toi là quelle est ta part de responsabilité dans la chute du BBY et du Président SALL?
Tu écris des billets et contributions qui énervent la population. Cela me pousse à vomir d'avantage le BBY, alors que je fus membre actif de l'APR en 2012. Il faut etre myope pour ne pas voir ce changement voulu par les Sénégalais.
Madiambal. Quel don as -tu pour prédire de la malgouvernace des nouveaux maires élus de l'oppossion? Est-ce que vous préparez des combines pour les enfermer tous et dire qu'ils sont incapables? Ainsi laisser le chemin libre à Macky et dire qu'il est le SEUL à pouvoir gouverner le Sénégal. Arretez de nous insulter.
Le SENEGAL nous appartient tous. Alors ; il est du choix de chaque citoyen désireux de présider aux destinées du PAYS de se présenter à l'élection présidentielle de 2024. Macky a eu la chance de gouverner ce pays, alors mon cher respectons le contenu de notre constitution. SALUT
Ibra Gueye
En Août, 2022 (14:53 PM)Aziz
En Août, 2022 (23:11 PM)