
« En chacun sommeille un tyran. Pour éviter que ce qui est latent n’apparaisse au grand jour, il faut utiliser la force s’il le faut ». (Machiavel)
Qui disait que la Gambie devait nous prêter son Yahya Diammeh ? Si même les ombres des grands dictateurs défunts pouvaient planer au-dessus du pays, cela nous ferait un peu de bien. Je suis d’avis qu’il nous faut une main de fer pour diriger les Sénégalais.
Comment comprendre, que des chauffeurs paralysent la vie économique, sous prétexte que les mesures prises par l’Etat, pour sécuriser les routes, ne les arrangent pas ? Comment comprendre que ces mêmes chauffeurs dénoncent l’exploitation de la gare routière la plus moderne d’Afrique de l’Ouest ? Quel esprit tolérerait l’anarchie créée et entretenue par les tabliers sur les voies publiques ? Enfin, que dire de ces chefs de quartiers hostiles aux innovations de la Senelec dont l’objectif est de lutter contre le vol d’électricité ?
Le Sénégalais semble être réfractaire au changement, aux innovations aux réformes. Mais l’Etat doit exercer son autorité quitte, comme le suggérait Spinoza, trainer la tête des coupables (d’actes de vandalisme) dans la rue afin que les candidats au meurtre y lisent leur avenir et reculent.
Au pays de Yahya Diammeh, on n’a l’électricité qu’à partir de minuit. Et pourtant, aucune voie ne s’est levée pour dénoncer cela. Au Sénégal, la moindre coupure, si courte soit-elle, n’est pas tolérée. Au pays de Yahya Diammeh, on ne jette pas une peau de banane dans la rue. Au Sénégal on fait même ses besoins naturels dans la rue en toute conscience des conséquences sanitaires.
Le mal du pays, c’est que personne ne se soucie du bien commun, de l’intérêt commun. Tout ce qui ne m’appartient pas, ne m’intéresse pas. Les routes, ce sont des biens communs, la rue, c’est un bien commun, la Senelec c’est le bien de tous, c’est pourquoi on s’en fiche.
Les véhicules de l’Etat ne font l’objet d’aucun entretien. Les chefs de service les usent parce qu’ils en abusent. Les bâtiments publics ne font l’objet d’aucun respect. Les espaces publics sont souvent des dépotoirs d’ordures. On profite plus des biens de l’Etat qu’on ne sert l’Etat. Malheureusement ce sont nos gouvernants qui sont les premiers à en faire une règle de conduite.
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