L’Administration pénitentiaire a démenti les accusations d'agressions physiques du docteur Babacar Diop, leader des Fds, incarcéré à la prison de Reubeuss dans la période du 4 au 20 décembre.
Dans un communiqué de presse, le service communication de l’Administration pénitentiaire accuse le responsable politique d’avoir été le seul des 9 placés sous mandat de dépôt dans le cadre de la même affaire, «à afficher une attitude de défiance, discutant tout le temps du règlement intérieur de la maison d’arrêt».
Diop est également accusé d’avoir voulu jouer de son statut pour s’offrir certains droits. «Après ses visites, Babacar Diop manifestait, au moment de regagner sa chambre, une réticence à la fouille corporelle par palpation arguant qu’il est professeur d’Université », informe le document.
Qui relève que, le Directeur de la Maison d’arrêt, informé des allégations d’agressions par voie de presse, «a immédiatement conduit Babacar Diop à l’infirmerie de la maison d’arrêt pour examen corporel approfondi qu’il peut lui-même attester. A sa libération dans l’après-midi du 20 décembre, il ne présentait aucune trace de violence ni blessure ni contusion».
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