Air Senegal enfin sur la bonne voie !

La nouvelle direction en phase de réussir son pari

Créée depuis avril 2016, la nouvelle compagnie Air Sénégal piétinait dans sa mise en œuvre et son pilotage très hasardeux avec de graves vices dans le recrutement du personnel dès l’entame. Air Sénégal est restée pratiquement deux (2) années sans aucune organisation interne, sans comptes certifiés, sans distribution de responsabilités, ni aucun organigramme conforme aux standards internationaux, avons-nous appris de sources fiables.

En effet, pour obtenir son Permis d’exploitation Aérienne (PEA), l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) exige,entre autres,le recrutement en bonne et due forme de tout le personnel clé dont un dirigeant responsable, un responsable opérations vol, un responsable opération sol, un responsable formation, un responsable technique, un responsable qualité, un responsable sûreté et un responsable sécurité.Les manquements conséquents de l’ancienne direction ont ralenti et bloqué le processus d’obtention du PEA à une phase préliminaire dite « Phase II » sur un total de cinq phases que compte la certification. D’ailleurs, selon nos sources, un rapport d’audit relève in extenso les innombrables non-conformités critiques qui ont conduit au non achèvement de la phase II.

Par ailleurs, il est bon de savoir que l’IATA ne peut en aucun cas bloquer le démarrage d’une compagnie aérienne nationale. En tant qu’association de compagnies aériennes, elle intervient en matière de sécurité, d’infrastructure, de distribution, de commerce en ligne, de réglementation, d’économie et d’environnement. L’IATA a pour vocation d’accompagner les compagnies aériennes dans la simplification de leurs processus et de les aider à opérer de manière sûre et efficace selon des règles clairement définies.

La nouvelle direction générale de Air Sénégal s’attèle à rattraper les maladresses et tâtonnements dans la gestion et le suivi du processus pour la délivrance du Permis d’Exploitation aérienne. Permis qui permettra à Air Sénégal d’effectuer ses vols commerciaux. Ce document est fourni par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie, seule entité habilitée à le faire.

Toujours selon nos informations, l’ANACIM compte tenu de la rigueur exigée par le processus de certification et afin de s’assurer de la pleine conformité de celui-ci souhaite reprendre intégralement le processus depuis le début, soit la phase I, et ce, en adéquation avec les standards de l’OACI. Pour rappel,un processus de certification de compagnie aérienne requiert d’ordinaire après la « Phase II », un délai de plusieurs mois comme ce fut le cas pour Transair qui a dû être recertifiée sur demande de l’OACI.

Il est donc, à se poser des questions sur les objectifs visés par des forces obscures, tapies dans l’ombre, et qui, articles de presse après articles de presse, dénigrent, débitent et tronquent les informations sur Air Sénégal SA. On note aussi une laborieuse volonté de masquer une réelle incurie qui s’y était installée à mener le projet de la nouvelle compagnie à terme. Alors subitement, ces forces obscures choisissent de divulguer des contrevérités surprenantes, des amalgames, qui tendent tous à déstabiliser dès le début, l’envol de ce nouvel instrument national, qui a vocation à être un outil majeur dans l’érection du hub régional d’AIBD.

Air Sénégal est une compagnie nationale qui doit s’appuyer sur l’engagement de tout un chacun pour le succès de ses activités à l’instar de plusieurs compagnies aériennes nationales africaines. Le Sénégal se doit de réussir son pari cette fois-ci.