Des bons et mauvais usages dans le langage juridico-administratif : échange avec un correcteur public déclaré.
De manière générale, la langue française est connue pour son extrême complexité, comparativement aux autres langues internationales, comme l’anglais. D’après certaines sources historiques, cette spécificité lui vient de son statut de « langue d’élite » au moyen âge, du fait de l’étroitesse de son champ d’utilisation, réservé exclusivement aux « instruits », tandis que la majorité des locuteurs était cantonnée au latin. Cette langue est néanmoins accessible à la compréhension humaine, puisqu’elle fait l’objet d’enseignement et de recherche, selon la formule consacrée par les universitaires.
Depuis un certain temps, un homme respectable et exerçant une noble profession s’invite dans la critique de texte administratif, ce qui relève de ses prérogatives intangibles de citoyen, s’exprimant librement dans un Etat de droit.
Les productions publiques (actes, actions ou opérations…) engagent toute la République et concernent donc toute la communauté de citoyens. En effet, le « nom de famille » d’une République, est « public », comme composante sémantique et adjectif directeur accompagnant sa manifestation pratique. Ainsi, tout ce qui se rapporte essentiellement à l’Etat ou à son expression est public par nature et par destination. On parlera ainsi d’action publique, d’administration publique, de travaux publics etc.
Toutefois, lorsqu’un citoyen s’exprime publiquement, il doit, en principe, sentir naître, à sa charge, un sentiment de responsabilité. Il doit également et surtout s’assurer de toutes les précautions et vérifications utiles à son action. Cet effort minimal fait souvent défaut, dans la scène des publications libres. Il en est ainsi de la critique portée sur le texte du communiqué du Conseil des Ministres, du 06 août 2013.
Un collaborateur a attiré mon attention sur l’intervention du respectable citoyen, cité supra, qui a considéré comme fautes d’orthographe ou de grammaire, les emplois de majuscules pour Président de la République, Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef de l’Etat.
Les précisions suivantes s’imposent :
-
de principe, le langage juridico-administratif même s’il n’est pas contraire au langage littéraire classique, comporte néanmoins des nuances et spécificités, en rapport avec le symbolisme institutionnel, si cher au Général Charles de Gaulle. Par exemple chez les Juges, on emploie des « attendus », pour distinguer les alinéas dans une décision, ce terme n’a pas d’équivalent dans le langage courant. De même, un texte normatif (décret ou arrêté) comporte des visas (Vu la Constitution…Vu la loi 92…), très différents dans le sens, des visas Schengen intéressant un voyageur ;
-
la source obligatoire qui fonde notre style de rédaction est la Constitution du Sénégal, loi fondamentale qui a mis en majuscule la première lettre de Président de la République, Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef suprême des Armées… (articles 42 à 45 de la Constitution, version publiée dans le site officiel du Gouvernement du Sénégal, voir http://www.gouv.sn/IMG/pdf/Constitution.pdf);
-
c’est la même Constitution qui permet de porter les critiques en français puisque c’est ce texte qui a érigé cette langue en langue officielle. Dès lors, il serait heureux pour notre citoyen respectable de se conformer à l’ensemble du bloc de constitutionnalité, en acceptant l’emploi des majuscules, comme indiqué par ce texte.
-
En tout état de cause, les agents publics n’ont d’autres choix que de se conformer au style et aux emplois de notre loi fondamentale. Pour un choix doctrinaire, entre Voltaire des littéraires et Montesquieu des juristes-politiste, ils choisiront Montesquieu.
-
etc.
Par ailleurs, les majuscules ne sont pas destinées à des personnes mais à des institutions que l’on met en relief, à bon droit d’ailleurs, puisqu’on est en République. Le surplus d’observations (les virgules, les points entre les chiffres pour les nombres), nous semble sans intérêt.
La rédaction administrative que les Ecoles d’Administration publique enseignent ne s’accorde pas avec les esprits libres, du fait de sa neutralité essentielle, ses normes et ses symboles.
Pour finir, il est périlleux, à notre avis, pour un être humain, imparfait par nature, de naviguer dans l’absolu, réservé au Bon Dieu. Monsieur le correcteur public, avec le respect dû : les désirs et les perceptions ne sont pas des normes, celles-ci sont beaucoup plus complexes !
*Cheikh DIENG, Magistrat, Directeur de Cabinet du Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Porte-parole du Gouvernement.
83 Commentaires
Momla
En Août, 2013 (20:14 PM)Leboom
En Août, 2013 (20:18 PM)Depuis un certain temps on parle sans arret des erreurs de la communication gouvernementale alors il est temps qu'ils voient ce qui cloche.
Pfff
En Août, 2013 (20:20 PM)Noooooooooooooooo
En Août, 2013 (20:21 PM)Sentinelles Du Peuple
En Août, 2013 (20:22 PM)Mon oeil
MACKY SALL EST EN FIN DE REGNE
Jule
En Août, 2013 (20:23 PM)Shimmm
En Août, 2013 (20:32 PM)Laiflenul
En Août, 2013 (20:33 PM)Bessell
En Août, 2013 (20:35 PM)Baye
En Août, 2013 (20:37 PM)Elle ne peut pas servir de référence en terme de fautes,
Bour Sine
En Août, 2013 (20:41 PM)C'est vraiment malheureux pour ce pays.
Sachez que Tounkara a été le tout dernier à faire ces observations sur la qualité de la rédaction des communiqués du CM.
M. Dieng, vous auriez du vous taire parce que vous ne nous apprenez rien. Au contraire, vous essayez de bluffer pour faire semblant d'occuper bien votre fauteuil.
Malheureusement, les arguments n'existent pas
Sow
En Août, 2013 (20:44 PM)on est pas cons
Xeuss
En Août, 2013 (20:45 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (16:28 PM)Le nouveau régime n'a même pas 6mois et vous voulez qu'ils règlent ce que vous n'avez pas réglé en 12ans et vous avez le culot d'ouvrir vos grandes bouches pour exiger qu'ils règlent le problème tout de suite. continuez à bavarder, personne ne vous calcule. C'est tout ce que vous savez faire, parler, daggasanté ak mauvaise foie.
Delen wakh rek
Euskeye
En Août, 2013 (20:55 PM)EUSKEYE!!!
Mame
En Août, 2013 (21:00 PM)SI JE NE ME TROMPE IL A FAIT CETTE REMARQUE DURANT LE RAMADAN.IL AURAIT DÜ REAGIR HUMBLEMENT POUR BAIGNER DANS LA GRÄCE DIVNE CAR UNE LETTRE SUFFIRAIT POUR ALERTER INTELLIGEMMENT ET EN CAS DE RECIDIVE PASSER A CETTE ETAPE . APRES TOUT ERRARUM HUMANIS.
IL CRIE ISLAM ISLAM MON OEIL............L HUMILITE EST EXIGEE DURANT LE RAMADAN ET LE CARËME.
IL DIT DANS SON EMISSION COMMENT SOUKKEULI SA REUW ET BIEN VOILA TOUNKARA UN MOYEN QUE TU VIENS DE RATER POUR CE FAIRE ......................GUEULADE GUEULADE
Maxmaguette
En Août, 2013 (21:03 PM)Très sincèrement !
Baye
En Août, 2013 (21:03 PM)Ein
En Août, 2013 (21:11 PM)Bonsoir,
je commencerai juste par rappeler qu'aucun pays ne s'est développé avec une langue étrangère.
Ces lettres capitales, points et virgules sont à mon sens des détails insignifiants par rapports aux réalités et priorités de notre cher pays.
Il ne faudrait pas être plus royaliste que le roi, les fils et petits fils de Montesquieu et voltaire sont à mille lieux des détails grammaticaux !
Ce débat aurait un réel intérêt si elle porté sur la défense de la langue kocc ou d'une parmi les belles autres de nos différentes contrées pour ne pas citer le diola, le sérère, le mandingue, le peul et le soninké entre autres.
Pour finir je dirais juste à ce correcteur public et à ce porte parole du gouvernement : Chers messieurs, vous êtes dans un débat puéril au sens propre pour du terme. Nous avons besoin des vos "compétences" ailleurs.
Avant de chercher à corriger la langue de nos colonisateurs, cherchons d'abord à écrire LA NOTRE.
EIN : Le dialecte est à l’identité culturelle ce la couleur noire est au nègre. EIB
Respectueusement,
EIN
Pape Ndiaye
En Août, 2013 (21:12 PM)Le vocabulaire et le style administratif, la typographie, ont leurs règles. Le Président Senghor de son temps avait fait éditer un manuel de secrétariat destiné à l'administration centrale. On y trouve des indications d'ordre grammatical, typographique, etc....Ce manuel est encore disponible dans beaucoup de services administratifs, et peut toujours servir. Le BOM avait aussi fait des productions dans ce domaine. Pour la typographie, en dehors des manuels dédiés, le site de l'OIF apporte de précieuses indications. On peut citer aussi le Grevisse, Du bon usage....
France(rouen)
En Août, 2013 (21:13 PM)Renbv
En Août, 2013 (21:14 PM)Fan De Tounkara
En Août, 2013 (21:17 PM)Verité
En Août, 2013 (21:24 PM)France(rouen)
En Août, 2013 (21:28 PM)Korsiga
En Août, 2013 (21:39 PM)La rédaction administrative constitue une voie privilégiée pour améliorer les rapports entre l'administration et les usagers. Elle est aussi un mode de sélection essentiel dans les concours administratifs. Or, manier la rédaction administrative ne va pas de soi car il faut suivre bon nombre de règles, tant juridiques que réglementaires, administratives et bien sûr linguistiques. Elle est tributaire de la langue française , une langue difficile à manière parce que longtemps considérée comme la langue d’une élite intellectuel vous voyez combien il est superficielle de vouloir ramener les règles et le style de rédaction administrative au style de notre chère loi fondamentale qui a mis en majuscule la première lettre de Président de la République,Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef suprême des Armées
La pratique commune en ce qui concerne la matière discutée ici relève qu’On met d'ordinaire une majuscule aux noms désignant le domaine traité par un ministre, un ministère...
- le ministère de l'Education nationale
- le président de la République
- le ministre des Affaires étrangères
Mais on ne met pas de majuscule à président, ministre... sauf dans les formules d'appel et de politesse.
Les noms d'organismes officiels, d'associations, de sociétés, ont une majuscule au premier mot.
le Conseil supérieur de la Magistrature
le Conseil des ministres.
La majuscule en tant que signe de considération
•??Quand on s'adresse directement à une personne par écrit, on met généralement une majuscule.
Madame, Monsieur...(formule d'appel, formule de politesse, adresse, suscription).
•??On la met assez souvent aux noms de dignités, titres et fonctions. Monsieur le Recteur, Monsieur le
Président, Monsieur le Préfet
Iciba
En Août, 2013 (21:45 PM)Kormaty
En Août, 2013 (21:49 PM)Monsieur Dieng, l’emploi de la majuscule obéit en fait à des règles plus complexes que ne l’indique ce communiqué. En réalité, en ce qui concerne les Administrations, les corps de l’Etat, assemblées, écoles, universités, juridictions, institutions, la règle est que lorsque l’institution désignée est unique, les substantifs prennent la majuscule ainsi que le premier mot, quelle que soit sa nature : Assemblée nationale ; Conseil des Ministres ; Contributions diverses ; Direction des Douanes ; Inspection des Finances ; Service des Eaux et Forêts ; Trésor ; Cour suprême…
Dans un établissement public comme dans une administration, les différentes cellules administratives suivent la même règle : Division des Statistiques, Section de la Solde.
Mais, lorsque l’institution n’est pas unique, qu’elle est l’émanation d’une catégorie d’organismes semblables, la minuscule est de rigueur. Seul le nom qui détermine l’institution prend une majuscule : ministère des Finances et des Affaires économiques, Cour suprême du Sénégal, faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar, institut Pasteur de Dakar.
En ce qui concerne les titres, personnalités et grades, les titres honorifiques ou professionnels prennent la majuscule : Sa Majesté, Son Excellence, Monsieur le Président, Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur, Monsieur le Directeur.
Les grades et les fonctions prennent la minuscule : le général Niang, le préfet, le gouverneur. Cependant employés en tant que titres honorifiques, ils prennent une majuscule : Monsieur le Gouverneur.
Le mot « ministre » s’écrit avec une minuscule ; même si l’usage s’est établi d’écrire Premier Ministre, ou de mettre une majuscule au mot « ministre » lorsque le titulaire du département est visé en tant que tel mais sans référence à son département : le ministre de l’Education nationale demande la parole, Le Ministre déclare …
Président prend une minuscule quand le mot a valeur de désignation commune : le président du Sénat, le président du Tribunal, le président- directeur général. Mais il prend une majuscule dans une acception honorifique : Monsieur Dieng, Directeur de cabinet.
Telles sont les règles généralement admises par les grammairiens sur le bon usage des majuscules , les seules limites étant les usages particuliers dans certains particuliers, lorsqu’une pratique officielle constante les fait apparaître comme une norme difficile à transgresser. Mais sans doute pas cette explication boiteuse qui hésite entre le supposé caractère particulier du domaine public, de la spécificité du langage juridico-administratif, de Montesquieu, ou quelque autre argument de mauvaise foi
Mais là n’est le principal. Monsieur Tounkara est loin d’être le mieux placé pour donner des leçons de grammaire ou d’expression ;Votre plus grande faute, cependant, est de l’avoir suivi, d’avoir choisi de répondre, de l’avoir fait de façon publique, et de l’avoir fait avec une telle sournoise cuistrerie !
Dinge
En Août, 2013 (21:50 PM)Liiii
En Août, 2013 (21:50 PM)A Mr Kassé
En Août, 2013 (22:11 PM)Monsieur le Chargé de cours de droit à l'ISIF de St Louis,
D'accord avec vous; sauf lorsque vous écrivez "défendaient" au lieu de "NE DEFENDEZ PAS" qui est un usage de l'impératif (négatif).
Cordialement,
KMt
Korsiga
En Août, 2013 (22:14 PM)La rédaction administrative constitue une voie privilégiée pour améliorer les rapports entre l'administration et les usagers. Elle est aussi un mode de sélection essentiel dans les concours administratifs. Or, manier la rédaction administrative ne va pas de soi car il faut suivre bon nombre de règles, tant juridiques que réglementaires, administratives et bien sûr linguistiques. Elle est tributaire de la langue française , une langue difficile à manière parce que longtemps considérée comme la langue d’une élite intellectuel vous voyez combien il est superficielle de vouloir ramener les règles et le style de rédaction administrative au style de notre chère loi fondamentale qui a mis en majuscule la première lettre de Président de la République,Premier Ministre, Conseil des Ministres, Chef suprême des Armées
La pratique commune en ce qui concerne la matière discutée ici relève qu’On met d'ordinaire une majuscule aux noms désignant le domaine traité par un ministre, un ministère...
- le ministère de l'Education nationale
- le président de la République
- le ministre des Affaires étrangères
Mais on ne met pas de majuscule à président, ministre... sauf dans les formules d'appel et de politesse.
Les noms d'organismes officiels, d'associations, de sociétés, ont une majuscule au premier mot.
le Conseil supérieur de la Magistrature
le Conseil des ministres.
La majuscule en tant que signe de considération
•??Quand on s'adresse directement à une personne par écrit, on met généralement une majuscule.
Madame, Monsieur...(formule d'appel, formule de politesse, adresse, suscription).
•??On la met assez souvent aux noms de dignités, titres et fonctions. Monsieur le Recteur, Monsieur le
Président, Monsieur le Préfet
Hosny
En Août, 2013 (22:29 PM)Un gouvernement de nuls sous les ordres d'un président dont le français est pathologiquement moribond.
Vive le Sénégal des valeurs ancestrales.
Tierno
En Août, 2013 (22:31 PM)Ce sont des futilités de bas étages...!!!!! passons à l essentiel !!!! voila un gouvernement d amateurs desoeuvrés !!!!! devant nos nombreux défis ....la forme est accessoire....d ailleurs je reproche bcp à nos politiques d être bcp trop préoccupés par des discours vides .des tournures de phrases sans queue ni tete ...ils seraient plsu efficaces à apprenant un langage plus précis et plus dépouillé....enfin
Soulman
En Août, 2013 (22:38 PM)A l'époque, j'étais rentré au siège d'une commune d'arrondissement, les agents portaient des badges sur lesquelles étaient mentionnées: "Un peuple-Un but-Une foie". J'ai interpellé un agent que je connaissais bien, en lui signalant qu'on écrit "Foi" et non "Foie"...Il m'a répondu "Grawwoule-dé"....C'est ce "Crawwoule" qui fait que nous avons institutionnalisé le laxisme à tous les niveaux de notre société, de notre Administration et ceci jusqu'à la Présidence... Ceux qui disent qu'une faute commise n'est rien qu'une simple faute, n'ont sûrement pas vécu la période où 5 fautes en dictée valaient une élimination directe au concours d'entrée en sixième...Et durant l'année scolaire, 25 coups de cravaches, car la règle, à l'époque, était: 1 faute pour 5 coups de cravaches...Je m'arrête-là pour ne pas faire de fautes et me prendre des coups de chicote!...
Nit Dafay Nité
En Août, 2013 (22:45 PM)Ce que je retiens de ce débat fort utile , la prochaine équipe qui devrait rédiger la Constitution doit avoir en son sein un grammairien. Cette question s'est posée au moment de l'interprétation de la Constitution lors du débat sur la recevabilité de la candidature de Wade.
Xeuss
En Août, 2013 (22:55 PM)Niaw Ndiorte
En Août, 2013 (22:59 PM)Vous vous souvenez de donald rumsfeld de ladministration bush? Ben, il disait du nimporte quoi et inventait des mots et les gens lecoutent et ladmirent parcequils le trouvent tres eloquent.
Normal
En Août, 2013 (23:05 PM)Miwi
En Août, 2013 (23:21 PM)Cheikh Dieng, Magistrat
En Août, 2013 (23:48 PM)Ahbon
En Août, 2013 (23:50 PM)Le pays est dans le noir et vous nous parlez de Majuscules et Montesquieu contre ce littéraire bavard provocateur.
Down
En Août, 2013 (23:51 PM)Retroviseur
En Août, 2013 (00:02 AM)T
En Août, 2013 (00:13 AM)Vu le communiqué public en date de ce jour du 14 août 2013 du Sieur Dieng intitulé « Des bons et mauvais usages dans le langage juridico-administratif ».
Vu le document litigieux sur la qualité de production eu égards à la rédaction des communiqués du conseil des ministres.
Vu les dernières conclusions des intéressés.
Considérant que le Sieur Dieng, Magistrat de son état, a eu toute latitude pour réfléchir, consulter et chercher conseil afin de recueillir les meilleurs éléments à apporter au soutien de sa demande
Considérant les 3 paragraphes de circonlocutions et de condescendance du Sieur Dieng pour reconnaître le droit de critique à un citoyen clairement identifiable mais qu’il se garde bien pourtant de nommer , qu’une telle attitude pourrait à juste titre relever d’un manque de considération et d’une légèreté qui tendraient à expliquer nombre de faits allégués.
Considérant que c’est à juste titre que le sieur « Amoul Tourr » ainsi que nombre de contributeurs ont fait interdiction au Sieur de poursuivre ses agissements contrefaisants et fautifs des règles élémentaires de La Grammaire, seule règle appropriée et apte à faire cesser ces agissements, que ces actes fautifs sont suffisamment définis tant par Mr « Amoul Tourr » que par les autres contributeurs du présent thread.
Considérant que la tentative du Sieur Dieng de se justifier par les art 42 à 45 soulevés ne peut pas non plus prospérer; attendu qu’il ne pouvait pu soulever l'argument du bloc de constitutionnalité que si "Amoul Tour" avait invoqué un décret par exemple pour lui reprocher un emploi, un accord que la Constitution ou une source de droit supérieure lui autorisait.
Considérant ceci exposé, que Mr « Amoul Tourr » n’évoque pas de décret particulier, d’arrêté ministériel ou d’autre source de droit ou de texte normatif, il n’apparaît pas nécessaire d’y apporter les précisions redondantes des dispositions constitutionnelles soulevées par le Sieur Dieng.
Considérant de même que la demande respect de choix doctrinaire, de référence à un caractère absolu de Dieu et autres mentions accessoires deviennent sans objet,
Considérant que cette évaluation apparaît correcte au regard des éléments de la cause et des pièces versées aux débats, notamment les posts 17, 20, 21 28 dudit thread
Et qu’entre jargon, légitimité, liberté d'interprétation, relativité et pathos, vous avez voulu faire feu de tout bois pour justifier l'inexcusable
Dit que les actes reprochés au Sieur Dieng, ainsi qu’au Cabinet du Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance ont également été commis au détriment de tout citoyen soucieux de la bonne image des institutions de la République,
Dit que Mr ayant également agi et s’étant pourvu en qualité de Porte-parole du Gouvernement, les actes ont également été commis au détriment ainsi que de la République elle- même.
Considérant que Mr Sieur ayant lui- même admis que « tout ce qui se rapporte essentiellement à l’Etat ou à son expression est public par nature et par destination »
DÉCISION
La cour, statuant publiquement, par arrêt de défaut ;
Déboute le Sieur Seck de sa demande de non ingérence au motif d’extranéité à « la rédaction administrative que les Ecoles d’Administration publique » aux « esprits libres, du fait de sa neutralité essentielle, ses normes et ses symboles ».
Déclare sans objet la demande du Sieur en rétractation des accusations portées
Dit que le Sieur Dieng a surtout juste perdu une bonne occasion de s’élever ou de se taire
Condamne in solidum le Sieur Dieng, le cabinet à son autorité soumise et son ministre de tutelle, à exercer plus de vigilance, plus de rigueur dans la production des actes dont ils ont la responsabilité
Condamne in solidum le Sieur Dieng, le cabinet à son autorité soumise à plus de retenue et d’humilité, et lui rappelle ses propres conclusions, à savoir que naviguer dans l’absolu, est (prérogative) réservée au (seul) Bon Dieu.
Prie pour que ce Pays retrouve les valeurs d’exigence de l’Excellence, de l’effort et du Souci de Bien Faire, seuls aptes à le faire sortir de la voie de l’embourbement dans laquelle, il semble résolument s’engouffrer.
La Cour, Monsieur Tidiane Tijkormaty (Président), Mr Beugsarew (Conseiller)
Yiyiba
En Août, 2013 (00:32 AM)Sémmé Nabé
En Août, 2013 (00:42 AM)Ndiaye
En Août, 2013 (00:48 AM)Kocc Barma
En Août, 2013 (00:53 AM)Cette phrase contient au moins deux fautes (voir § 1 et 2).
1. C’est une virgule à la place des deux points.
Il n’y a pas besoin de faire des études de lettres ou de tout autre domaine y relatif pour savoir l’emploi de deux points dans une phrase.
Le deux-points sépare deux segments de phrase dans des cas de figure ci-dessous.
a) Une énumération ::
« … les désirs et les perceptions ne sont pas des normes, celles-ci sont beaucoup plus complexes ! ce segment de phrase ne constitue nullement une énumération relative à Monsieur le correcteur public, avec le respect dû : ..».
b) Une cause, une explication :
le segment de phrase précité ne peut être une explication ou une cause de « ...Monsieur le correcteur public, avec le respect dû : … .»
c) Une conséquence, une synthèse :
« ... Monsieur le correcteur public, avec le respect dû : …» ne peut, non plus, être une conséquence ou une synthèse de « … les désirs et les perceptions ne sont pas des normes, celles-ci sont beaucoup plus complexes ! »
d) Une citation, dans le discours rapporté direct :
ce cas de figure est à exclure, c’est évident.
Pour ce dernier cas de figure, voici un des exemples de syntaxe qui contiendrait le deux-points et le point d’exclamation :
Kocc Barma Fall aurait dit : « Aimez votre femme mais n’ayez point confiance ! »
2. Le point d’exclamation n’a rien à faire dans la phrase de Monsieur Dieng.
Papi
En Août, 2013 (00:54 AM)Météo
En Août, 2013 (01:21 AM)Haymout
En Août, 2013 (02:20 AM)Toppeul Feulèh Yaw !
En Juillet, 2024 (05:33 AM)Continues de défendre tes maîtres toubab mécréants pédocriminels qui avaient colonisé ta race faiblarde, qui t’on infligé la traite négrière, qui violait tes ancêtres femmes petites filles et petits garçonnets, qui t’ont détruit mentalement mais que tu continues à vénérer !
Nous on va toujours défendre nos frères musulmans quelle que soit leur origine ! Vive les Maghrébins !
Déthialaw Sene
En Juillet, 2024 (10:17 AM)Ceux qui insultent les maghrébins ici ce sont les yeferoubèh nègarr auxiliaires des mécréants toubab ! C’est la solidarité entre adorateurs du diable !
La chaussure d’un maghrébin a et aura toujours plus de valeur que tous les mécréants de toute la création !
Allez prendre vos médicaments, les Maghrébins vous sont supérieurs en tout et en dignité surtout, bande d’ignorants esclaves
Mécréant
En Juillet, 2024 (11:29 AM)Mon prophéte vous l'appelez Issa RouhouAllah(Issa souffle ou âme de Dieu),or Issa Kalamatoul Allah(Issa le verbe de Dieu)
Que Le Saint Esprit touche ton coeur. Wasalam
Sunu
En Août, 2013 (02:47 AM)Leuz
En Août, 2013 (03:05 AM)Mettez la balle au centre .
Beye
En Août, 2013 (03:15 AM)Mgs
En Août, 2013 (03:49 AM)Jumply
En Août, 2013 (03:52 AM)Nous Parlons Trop
En Août, 2013 (04:46 AM)Saër
En Août, 2013 (07:10 AM)Pfff
En Août, 2013 (07:10 AM)En d'autres temps, (jamono Senghor), cela ne serait jamais arrivé, et si c'etait arrivé le DiRCAB aurait sauté !
Pro
En Août, 2013 (08:11 AM)Nimble Mind
En Août, 2013 (08:13 AM)Pagual
En Août, 2013 (08:57 AM)Baratin
En Août, 2013 (09:01 AM)Il a mis des semaines pour écrire ce type de rédaction sans aucun interet.
Il croit qu'en paraphrasant des auteurs il va apparaitre comme quelqu'un d'intelligent ce qu'il ne semble pas être à l'évidence.
Les fautes sont nombreuses, tout le reste c'est du baratin.
Il faurt donc corriger les fautes dans les documents officiels.
Et de grace arreter de nous citre de gaulle.
Ce magistrat illustre, par son texte, la profondeur de nos problémes
Saf Saf
En Août, 2013 (09:16 AM)Ce travail de promotion et de surveillance c'est l'assemblee nationale qui est mieux placee pour le faire au niveau des Commissions de surveillance.
Pastef
En Août, 2013 (09:26 AM)Mr Tounkara vous invite à un débat dem semantique ,de grammaire et de construction ,et vous nous sortez vos inepties de majuscules minuscules ,alors que Tounkara a parlé de 75 incoherences.Et vous etes payé avec nos deniers publics.Avez vous ete contaminé par cette maladie bizarre de la médiocrité qui attaque nos intellectuels dès qu ils commencent à goûter aux plaisirs du pouvoir? Suivez mon doigt.
Magistratsenegalais
En Août, 2013 (09:36 AM)Ce type est un magistrat sénégalais.
Tu est sénégalais?
Donc tu dois connaitre les policiers et les magistrats sénégalais?
Alors t'attends à un miracle?
Il a fait de son mieux pour répondre.
Et le plus triste c'est que je suis persuadé qu'il croit avoir cloué le bec à tounkara.
Eh oui personne ne frequente correctement l'école ou l'université d'ailleurs.
Asse
En Août, 2013 (09:51 AM)Boy Diouf
En Août, 2013 (10:07 AM)Regarde ta phrase (la 3ème).
On doit dire "Tu est Sénégalais?" au lieu de "Tu est sénégalais?" comme tu l'as écrit.
Sénégalais, habitant du Sénégal, s'écrit toujours avec un "S" majuscule.
Psd
En Août, 2013 (10:09 AM)Monsieurdieng
En Août, 2013 (11:34 AM)Benawaay
En Août, 2013 (12:09 PM)après lui,toute la suite,nulle.
remettez le à serigne mbaye thiam.
Un Passant
En Août, 2013 (12:10 PM)Li
En Août, 2013 (12:19 PM)Insa Diagana
En Août, 2013 (12:50 PM)Borome Gualem Gui
En Août, 2013 (13:26 PM)Limite
En Août, 2013 (13:33 PM)Badou Mboup
En Août, 2013 (13:43 PM)Gazette du Palais, 05 février 2009 n° 36, P. 29 - Tous droits réservés
Avocats
Réflexion sur la forme de la lettre du président de la République au bâtonnier de Paris
Le 15 octobre 2008, le bâtonnier du Barreau de Paris a obtenu un grand succès en recevant du président de la République, une lettre lui confirmant que la directive « scélérate» du 26 octobre 2005 ne s’appliquerait pas à la consultation juridique et que les avocats ne seraient pas tenus de dénoncer leurs clients. Le propos de cet article ne porte pas sur cette question, mais sur le style et la typographie des correspondances échangées entre les deux protagonistes.
L’usage pour les personnes exerçant de hautes responsabilités qui reçoivent une masse de lettres, commande le recours à des «nègres littéraires», appelés ghost writers en anglais, qui tiennent la plume aux lieu et place du signataire. Érik Orsenna (nom de plume d’Érik Arnoult), aujourd’hui académicien, l’a fait pour François Mitterand, encore qu’il s’en défende, soutenant sur son site personnel avec trop d’humilité pour emporter la conviction, qu’il n’était que le « rédacteur des ébauches de discours subalternes». L’actuel président de la République a, quant à lui, recours à la plume d’Henri Guaino.
Or, si l’on devait apprécier, à défaut de noter, le style et la forme de la lettre du bâtonnier de Paris et du président de la République, l’avantage reviendrait au premier. Observons les différences.
La lettre de l’Élysée porte la réclame (la réclame est l’indication du nom et titre du destinataire) en bas à gauche, cet usage protocolaire est habituel dans la haute administration et notamment pour les lettres émanant du palais présidentiel. L’Ordre des avocats conserve ainsi une lettre adressée le 7 décembre 1960 par le Général de Gaulle au bâtonnier Arrighi, pour décliner une invitation à l’ouverture de la conférence à l’occasion du 150e anniversaire du rétablissement du barreau, étant retenu par un voyage en Algérie. À l’opposé, la lettre du bâtonnier actuel au président de la République suit un usage plus moderne (dû à l’emploi d’enveloppes à fenêtre) et porte la réclame en haut à droite, il n’y a rien à redire.
En revanche une première erreur est commise par l'utisation en suscription du titre de « Maître» dans la lettre au bâtonnier Christian Charrière-Bournazel. Il convenait d’écrire « Monsieur».
La confusion est fréquente entre l’appel (titre du destinataire, par exemple Monsieur le bâtonnier) et le traitement (titre donné au destinataire quand on utilise la troisième personne). En l’occurrence, il ne fallait pas utiliser le mot « maître» mais « monsieur» suivi du patronyme.
Tout aussi surprenant est l’emploi de la formule « Bâtonnier de l’Ordre des avocats à la cour de Paris» écrite d’un seul trait sur la même ligne ; les mots «à la cour de Paris» sont superflus et auraient dû être remplacés par « Palais de Justice ». On met une capitale au mot « Palais», lorsqu’il s’agit du Palais de Justice de Paris pour le distinguer des autres.
De plus, la formulation maladroite entraîne une erreur de présentation. Dans une correspondance officielle la ligne la plus longue sert à centrer les lignes suivantes. L’idéal aurait consisté à écrire :
Monsieur Christian Charrière-Bournazel
Bâtonnier de l’Ordre des avocats
Palais de Justice
11, place Dauphine
75053 PARIS Cedex 01
Ce, plutôt que d’aligner toute l’adresse au fer, à gauche, et de faire référence à une juridiction qui n’existe pas : la « cour de Paris», qui entraîne un déséquilibre de la suscription, appelée communément « l’adresse ».
L’utilisation des majuscules ou capitales (en typographie les lettres majuscules s’appellent des capitales) est tout aussi surprenante dans la lettre présidentielle.
On assiste, surtout en matière judiciaire à une inflation des majuscules, travers que la grammairiens appellent : « la majusculité ». En général cet abus résulte de la crainte révérencielle de manquer à la courtoisie envers son interlocuteur. Le français tend ainsi à devenir de l’allemand où tous les substantifs sont écrits en majuscules. Ainsi, il est incohérent d’écrire devant la cour d’appel :
« Statuant sur l’appel d’une ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal de grande instance». Dans la phrase aucune majuscule n’est nécessaire et il convient d’écrire « une ordonnance du président du tribunal de grande instance ...» et non « de Monsieur le Président». Lorsque le chef de l’État écrit que la France est « Présidente de l’Union», il s’agit de l’Union européenne, la majuscule de « présidente» constitue une faute. Le Code de procédure civile utilise les mots « président» et « premier président» sans majuscules parce qu’il s’agit de la juridiction et non d’une personne. Il en irait différemment s’il fallait écrire à ces magistrats et la majuscule serait d’usage dans la lettre qui leur serait adressée. En revanche «Ordre des avocats», prend une majuscule parce qu’il s’agit d’un corps chargé de représenter la profession. Il en va de même pour tous les ordres professionnels.
On doit donc considérer comme inutiles les majuscules dans la lettre présidentielle au titre de « président», utilisé également pour le CNB (Conseil national des barreaux).
Les organismes d’État prennent une majuscule ou capitale lorsqu’ils sont uniques :
Cour de cassation : il n’y a qu’une seule Cour de cassation, mais «cour d’appel» parce qu’il en existe plusieurs.
Conseil d’État : organisme également unique, «État» prend une majuscule dans le sens de nation organisée, administrée par un gouvernement.
Conseil national des barreaux : une seule capitale suffit puisqu’il s’agit d’un organisme unique. La lettre présidentielle écrit «Conseil National des Barreaux», parce que le sigle est CNB. Il s’agit là encore d’un usage excessif de la majuscule lorsque le sigle est développé.
Cour de justice : écrire «Cour de Justice» constitue là encore une erreur.
Les traités portent une majuscule pour les désigner lorsque le mot concerne un accord diplomatique. On peut donc écrire « Convention Européenne des droits de l’homme», en notant que contrairement à la lettre présidentielle «homme» ne prend pas de majuscule. On trouvera la confirmation de cette règle dans les codes, comme le Dalloz par exemple, où ce traité européen est justement écrit en minuscules. D’ailleurs l’expression « droits humains» qui tend à suplanter celle de droits de l’homme s’écrit en minuscules.
Enfin, écrire « État de Droit» n’a aucune justification, État de droit opposé à l’état de fait sans règle juridique, s’écrit en majuscule à « État » et en minuscule à « droit ».
Plus préoccupant est l’emploi du titre « Monsieur» et «Madame». André Breton rapporte dans le Manifeste du Surréalisme, publié en 1924, que Paul Valéry lui avait exprimé son mépris pour le roman et qu’il ne se voyait pas écrire « la marquise sortit à cinq heures» . Rappelons que Paul Valéry avait été employé comme commis rédacteur au ministère de la Guerre, 2e bureau, 3e direction, artillerie et équipages, au contentieux de la section bâtiments et machines.
André Breton et Paul Valéry écrivent la « marquise » et non « Madame la marquise» qui est le langage des domestiques au XIXe siècle. Aussi, on peut s’étonner de lire dans sa lettre présidentielle « Je demande à Monsieur le Premier Ministre... à Madame la Ministre de la Justice...» formules particulièrement inappropriées d’un langage dévalorisant pour le destinataire. Il convenait d’écrire « Je demande au Premier ministre et à la ministre de la Justice...» la féminisation des titres, le ou la ministre, permet désormais de cibler parfaitement la personne désignée.
Les noms des ministres peuvent en effet, s’écrire en minuscules ou en bas de casse, selon l’expression des typographes. Le Journal officiel écrit « le ministre de l’intérieur» en minuscules, en revanche le journal Le Monde préfère « le ministre de l’Intérieur». Les deux formules sont possibles. De plus, on s’étonnera de l’inconséquence qui consiste à écrire le Premier Ministre avec deux majuscules, alors qu’il n’en faut qu’une à Premier, pour éviter de le confondre avec le premier ministre de la Culture de la Ve République, par exemple. De même, il est tout à fait incohérent d’écrire, comme on peut le lire dans la lettre présidentielle « le Ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi», soit on met tous les départements de ce ministère avec une majuscule, soit on écrit tout en minuscules, mais le panachage ne se justifie pas.
Enfin, la courtoisie (appelée couramment dans les secrétariats, la formule de politesse) oblige aux usages classiques. Le président a écrit :
« Je vous prie de croire, Monsieur le Bâtonnier, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs».
Le Général de Gaulle avait écrit quant à lui au bâtonnier Arrighi dans la lettre précitée :
« Veuillez croire, Monsieur le Bâtonnier, à mes sentiments les plus distingués et les meilleurs».
La question est délicate en protocole, classiquement, assurance au singulier conviendrait selon le Manuel du protocole du préfet Gandouin (1984) aux correspondances adressées à des subordonnés. En revanche les assurances sont plus utilisées dans les styles protocolaires et diplomatiques. Notons toutefois que la sécheresse de l’expression présidentielle est tempérée par un ajout manuscrit des mots « et cordiaux» devant la signature.
Au XVIIe siècle, Voltaire avait été l’hôte du roi Frédéric II de Prusse à Berlin. Le roi lui envoya une invitation sous forme de testiculat, que l’on appelle également de nos jours SMS (short message service) ou texto, dans lequel le souverain écrivait :
P à ci
venez sans
Ce qui signifiait « Venez souper à Sans-Souci», son château, construit sur le modèle de Versailles.
Voltaire lui répondit « G a», c’est-à-dire : « j’ai grand appétit».
De nos jours, en utilisant l’alphabet parlant, le président aurait pu s’épargner une correspondance aléatoire et écrire au Bâtonnier de l’Ordre des avocats au Barreau de Paris :
10t o avo k C da kor é ki 5ièt pa (dites aux avocats que c’est d’accord et qu’ils ne s’inquiètent pas).
Jacques S. BOEDELS
Avocat au Barreau de Paris ABA Associés
Diw
En Août, 2013 (13:52 PM)"Font légion" ou "Sont légion"?
L . A
En Août, 2013 (14:40 PM)Le Niorois
En Août, 2013 (14:53 PM)Fans
En Août, 2013 (19:29 PM)Diengomar
En Août, 2013 (20:26 PM)La réponse du DIRCAB du ministre de la bonne gouvernance;ayant pour objet de clarification à l'endroit d'un monsieur de correcteur public comme il l'a si bien annoncé et sans citer son nom; est une expression chargée et hautement qui choit à la vulgarité.
Ma déception est grande;cela vient de confirmer que nous avons une administration sous administrée et mal administrée avec une cécité des fonctionnaires de l'administration qui au lieu d'être dans la carapace d'homme d'État se manifeste à la place publique pour plaire.
Qu'est devenue cette grande école d'administration je veux citer l'ENA.
La conscience a baissé;donc;tout va baissé dans ce pays.
Hohooo
En Août, 2013 (21:14 PM)Participer à la Discussion