Le Puma a offert aux femmes du village de Boutoupa camaracounda, une décortiqueuse de riz. Ce qui a fortement contribué à l’allègement des travaux ménager et leur a permis d’avoir du temps à consacrer à d’autres activités comme le maraîchage.
Boutoupa camaracounda, dernier village avant la Guinée Bissau située à moins deux kilomètres, dans la commune de Mpack, département de Ziguinchor. Sur la place de l’école, une réunion des parents d’élèves a fait foule. Parmi les potaches, beaucoup sont bissau-guinéens. Proximité oblige. Un peu plus loin à l’intérieur du village, sous l’ombre de deux grands manguiers, un petit cercle s’est formé autour de la délégation du Puma. Alors que les échanges vont bon train, un grand vrombissement de moteur couvre noie brusquement les voix et le gazouillis des oiseaux.
C’est une décortiqueuse qui vient d’être mise en marche. La machine trône sous un hangar. Elle est couverte d’une poudre blanche qui laisse penser qu’elle date. Que non.
Cette décortiqueuse a été mise à la disposition des femmes du village par le Puma il y a à peine un an. Son état témoigne plutôt d’une utilisation fréquente et permanente, ce qui démontre de son utilité. Dans cette zone où la riziculture fait partie des mœurs, le riz était décortiqué manuellement. Et cette tâche était dévolue aux femmes. Ce qui en ajoutait à la pénibilité des travaux ménagers. « Depuis que nous avons cette machine, on ne pile plus le riz. C’est moins fatigant. Ce geste du Puma nous soulage beaucoup. Nous n’avons plus besoin d’aller jusqu’à Ziguinchor pour décortiquer », explique Sokhna Diémé, membre du comité de gestion de la décortiqueuse composé de trois femmes et du conducteur de la machine. L’avantage de cette décortiqueuse, c’est qu’elle permet également d’avoir du son fin pour l’alimentation du bétail.
Au-delà d’alléger la pénibilité des travaux ménagers des femmes, cette décortiqueuse est devenue une vraie source de revenus. L’argent collecté permet d’assurer la maintenance de la machine, d’acheter du carburant et de contribuer au bon fonctionnement du poste de santé et de la mosquée du village. « Nous avons déjà acheté des médicaments pour le poste de santé et nous achetons régulièrement du carburant pour le groupe électrogène de la mosquée », a ajouté Sokhna Diémé. Selon le conducteur de la machine, Yaya Bodian, lors des périodes de récolte, la machine peut décortiquer entre 15 et 20 sacs de 50 kg par jour, à temps normal, deux à trois sacs.
« L’équivalent d’un grand récipient est décortiqué à 500 Fcfa, ce qui permet d’avoir de belles rentrées d’argent. Aujourd’hui, on reçoit même des gens de Guinée Bissau », dit-il.
Moins de temps consacré aux travaux ménagers, c’est plus de temps libre à consacrer à d’autres activités et cela nous permet d’avoir du temps à consacrer à d’autres activités comme le maraîchage. « Les travaux ménagers sont tellement prenants que nous n’avions plus le temps de faire du maraîchage et du petit commerce. Avec la décortiqueuse, les femmes ont diversifié leurs activités et leurs sources de revenus. Nous ne remercierons jamais assez le président Macky Sall qui a eu l’idée de créer le Puma », se confond en remerciements Sokhna Diémé.
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