Le ministre du Pétrole et des Energies Mansour Elimane Kane a procédé, le samedi 12 janvier 2019, à la mise en service de l’électricité dans les localités de Tatène Seereer et Ngolam, deux villages situés dans la commune de Notto Diobas, département de Thiès. Une réponse à une veille doléance des populations qui vient d’être satisfaite par les autorités.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre du Commerce Alioune Sarr, maire de la commune, des autorités administratives de la région et d’une forte délégation accompagnant le Ministre, parmi laquelle le Directeur de l’Electricité, les Directeurs Généraux de l’Agence Sénégalaise d’électrification rurale et du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). L’électrification de ces deux villages a été réalisée avec l’appui du projet Inde phase 2, dans le cadre de la mise en œuvre de l’électrification rurale, initiée par le Président de la République.
C’est la première fois que ces deux villages sont électrifiés et raccordés de sur quoi sur le réseau électrique de Senelec. Les populations ont ainsi manifesté leur joie, surtout que beaucoup d’entre elles n’y croyaient plus. J’espère que vous êtes venus nous annoncer une bonne nouvelle aujourd’hui, a dit le chef du village de Tatène Seereer au Ministre, en prononçant son mot de bienvenue. La réponse du Ministre a été une surprise ; sans l’annoncer, il a demandé aux populations de constater avec lui les faits, au moment ou les techniciens de l’Aser ont connecté le village au réseau, pendant qu’il prononçait son allocution. Une joie immense a alors envahi la foule ! Nous allons renforcer la mise en œuvre de ce projet, pour que tout le monde rural ait accès à l’électricité, a rassuré le Ministre.
Le Ministre rencontre les maires du département de Fatick et rassure les populations
Auparavant, le Ministre a visité dans la matinée, dans le département de Fatick, les chantiers en finalisation des réseaux électriques des villages de Ngaan, Puday et Kalom, dans la commune de Ngayokhème. Ces projets sont réalisés par le Programme d’urgence de Développement Communautaire et l’Agence Sénégalaise d’électrification rurale.
En compagnie du maire de Ngayokhème Mbagnick Ndiaye, des autorités administratives de la région et des Directeurs du PUDC et de l’Aser, Mansour Elimane Kane a apprécié la situation de mise en œuvre des projets. Dans chaque localité visitée, le Ministre s’est enquis de la situation avant d’apporter des éléments de réponse claire aux doléances des populations.
La bonne nouvelle que je peux vous annoncer aujourd’hui est que le courant va être allumé d’ici quelques semaines chez vous et nous allons étudier la possibilité de l’extension du réseau dans les hameaux environnants, pour que tout le monde ait accès à l’l’électricité, a rassuré le Ministre. Une déclaration qui a eu le don de faire bondir de joie les populations, dont certaines émettaient le doute de l’effectivité du projet, malgré la présence des lignes et des lampadaires.
C’est la première fois que nous recevons un Ministre de l’énergie dans notre village. Nous sommes d’autant plus fiers que c’est aussi la première fois que nous allons avoir l’électricité chez nous, a déclaré le chef de village de Ngaan. Au nom des populations, les chefs de villages des localités visitées ont rendu un vibrant hommage au Président de la République, au Ministre et aux maîtres d’ouvrage des chantiers, pour la promesse tenue. Les habitants ont ainsi réservé un accueil chaleureux dans la pure tradition seereer au Ministre Mansour Elimane Kane et à sa délégation. Aujourd’hui, nous acceptons que vous soyez notre roi, pour la journée parce que vous avez tenu promesse, a déclaré Mbagnick Ndiaye à l’endroit de son cousin halpulaar.
Pour clôturer sa tournée dans le département de Fatick, le Ministre a rencontré l’ensemble des maires du département, pour s’enquérir de la situation de l’électrification rurale dans chaque commune et rassurer les populations quant à l’arrivée effective de l’électricité. Une initiative heureuse qui a été saluée par l’ensemble des maires présents ; ils n’ont pas manqué de remonter les doléances de leurs administrés dont l’une des préoccupations premières reste l’accès à l’électricité, pour améliorer les conditions de vie des populations.
En guise de réponse, le Ministre a fait le tour d’horizon de la situation de l’électrification rurale dans l’ensemble du pays, pour constater les avancées notables réalisées depuis 2012. Au total, 2216 villages ont été électrifiés entre 2012 et 2018, faisant passer le taux d’électrification rurale de 24% en 2012 à plus de 42% en 2018, a déclaré Mansour Elimane Kane. Il a tenu ainsi à rassurer tout le monde quant à la suite, notamment avec les perspectives de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz. Pour lui, le meilleur reste à venir avec la stratégie gaz to power mise en place par le gouvernement, pour arriver à l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, avec une énergie pour tous, moins chère et de très bonne qualité.
21 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (13:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (14:02 PM)54% de la population analphabète dans un pays émergent ...suivez mon regard ....
dire que ces faiseurs de boniments n'ont pas honte !
et la populace d'applaudir ce qui dans un pays digne de ce nom est normal que d'avoir l'électricité et l'eau potable.
Les moutons peuvent bêler...ils recevront 1000cfa pour voter pour leur bienfaiteur qui en fait les a spolier, voler durant ses 7 ans de règne mégalo !
Anonyme
En Janvier, 2019 (14:54 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:41 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (18:57 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (08:31 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:07 AM)Deuxieme mandats nioko ress
Anonyme
En Janvier, 2019 (10:07 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:02 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:57 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:57 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (22:48 PM)Infos à Lire Et à Retenir !
En Janvier, 2019 (10:05 AM)Même analyse du côté du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, mais aussi des Etats-Unis et de l’Union européenne, qui dénoncent cette « diplomatie de la dette ». En outre, Washington lance un projet concurrent, l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), une agence d’aide au développement dotée d’un fonds de 60 milliards de dollars, soit exactement la même somme que celle annoncée par Pékin lors du dernier sommet Chine-Afrique, début septembre à Pékin.
Les acteurs chinois de ces projets sont tous contrôlés par l’Etat et donc en mesure de proposer des financements attractifs grâce à une garantie implicite de Pékin, qui mobilise une partie de ses réserves de change. Les taux pratiqués sont compris entre 2 % et 3 % pour des financements d’une maturité supérieure à vingt-cinq ans et assortis de périodes de grâce importantes, allant jusqu’à huit ans. Les financements chinois sont d’autant plus attractifs qu’ils n’exigent pas de garantie souveraine du pays hôte
Mais il y a un revers à cette jolie médaille, car l’absence de garantie n’exclut pas des exigences de « collatéralisation » portant sur des terres, des matières premières ou des conditions tarifaires attractives dans la production d’énergie.
Le Soudan du Sud va ainsi utiliser son pétrole pour payer à la Chine ses projets routiers. Le même schéma a été utilisé par l’Angola et le Nigeria. Parfois même ces prêts sont alloués à un consortium d’entreprises et donc plus ou moins directement aux entreprises chinoises elles-mêmes. Au niveau mondial, seuls 3,4 % des projets financés par la Chine sont attribués à des entreprises non chinoises. En Afrique, on est proche de zéro.
L’argent donné d’une main par la Chine revient ainsi dans la poche de Pékin via ses entreprises publiques. Au Pakistan, 91 % des revenus générés dans les quarante prochaines années par le port de Gwadar devraient revenir à Pékin. En Afrique, on est proche de 100 %…
L’Afrique doit regarder en détail ce qui se passe ailleurs. Le vent nouveau qui souffle contre les intérêts chinois en Asie doit inciter à davantage de prudence afin de ne pas entamer les intérêts stratégiques des pays africains. Le cas du Sri Lanka, où la Chine a obtenu la concession du port de Hambantota pour quatre-vingt-dix-neuf ans suite à un défaut de paiement, devrait inquiéter Djibouti…
La décision de la Sierra Leone est un symbole important de cette capacité qu’a l’Afrique de dire « non » lorsque ses intérêts ne sont pas pris en compte ou lorsque les risques sont trop importants. Car de nombreux pays sont déjà étranglés et la Chine détient à elle seule plus de 20 % des dettes publiques africaines.
Le Botswana est ainsi devenu le deuxième pays africain, après l’Ethiopie, à annoncer que Pékin avait accepté de prolonger la période de remboursement de ses emprunts pour les infrastructures ferroviaires et routières. Le président Mokgweetsi Masisi a en outre déclaré avoir obtenu une annulation d’une partie de la dette et des intérêts, à hauteur de 7,2 millions de dollars. Quant à l’Ethiopie, elle a annoncé que la Chine avait accepté de restructurer un prêt de 4 milliards de dollars pour le chemin de fer qui relie sa capitale à Djibouti. « Le prêt pour le chemin de fer, qui devait être payé sur dix ans, a été porté à trente ans », a déclaré le premier ministre, Abiy Ahmed.
Au Kenya, le gouvernement a demandé à Pékin d’envisager de fournir la moitié des 3,8 milliards de dollars alloués à la deuxième phase du chemin de fer Naivasha-Kisumu en guise de subvention et l’autre moitié sous forme de prêt. Enfin, en Zambie, des rumeurs annonçant la reprise par la Chine des services publics de l’électricité, de la télévision et du nouvel aéroport, en échange d’un allégement de la dette, ont été démenties par la suite.
L’Angola, l’Ethiopie et le Kenya sont les trois plus importants débiteurs de la Chine sur le continent. Si le premier peut compter sur ses exportations de pétrole pour régler la note, les deux suivants parient sur la croissance et l’industrialisation pour rembourser. Un pari forcément risqué non seulement pour eux mais aussi pour Pékin, qui découvre combien les alternances politiques peuvent jouer contre ses intérêts. Cela explique le soutien chinois aux régimes forts : pour Pékin, un dictateur dépensier est bien plus intéressant qu’un démocrate économe.
Anonyme
En Janvier, 2019 (17:12 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (07:43 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (07:43 AM)Ok
En Janvier, 2019 (08:32 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (08:48 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:23 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:49 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:49 AM)Participer à la Discussion