Le gouvernement sénégalais, à travers son porte-parole, condamne les actes de violence qui ont marqué le meeting du Mouvement du 23 juin (M23) à la place de l’Obélisque et ‘’regrette profondément’’ les débordements ayant conduit à la mort d’un manifestant.
Mardi, un jeune blessé dans les heurts qui ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre au cours du rassemblement organisé à la place de l’Obélisque à l’appel du M23, a trouvé la mort lors de son évacuation.
Mamadou Diop, né en 1980 à Mbour, était étudiant en master à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dans un communiqué transmis à l’APS mercredi, le gouvernement ‘’déplore que des manifestants aient tenté de forcer le cordon de sécurité de la police chargée d’assurer la protection des personnes et des biens par un encadrement approprié du meeting’’.
Il ‘’exprime ses profonds regrets pour la tournure que ces manifestations annoncées pacifiques et autorisées par l’Administration ont prise en basculant dans une violence qu’aucun sénégalais n’aurait souhaitée’’.
Le gouvernement ‘’s’incline devant la mémoire de la victime et adresse ses sinc?res condoléances ? sa famille’’ et ‘’exprime sa sincère compassion aux personnes blessées’’.
Il a, de nouveau, lancé, ‘’un appel au calme et à la sérénité et invite les responsables politiques et les militants des différents partis politiques à la retenue et au sens de la responsabilité’’.
Les violences politiques qui ont fait suite à la validation de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle du 26 février ont fait 5 morts depuis vendredi, selon un décompte établi par la presse.
26 Commentaires
@djinne
En Février, 2012 (13:56 PM)Massey
En Février, 2012 (13:56 PM)Wade
En Février, 2012 (13:58 PM)PRENONS LES ARMES ET ATTAQUONS LES COMMISSARIAT LES POLICIERS SONT DES HUMAINS COMME NOUS .
ARMEE NATION OU ARMEE WADE
Pipo
En Février, 2012 (14:00 PM)Prophetesse
En Février, 2012 (14:00 PM)Sophie
En Février, 2012 (14:03 PM)Khemess
En Février, 2012 (14:04 PM)Laskha
En Février, 2012 (14:05 PM)Peulh
En Février, 2012 (14:08 PM)vous n'êtes que de pauvres types.
Messiah
En Février, 2012 (14:12 PM)Verset 8:Comment donc ! Quand ils triomphent de vous, ils ne respectent à votre égard, ni parenté ni pacte conclu. Ils
vous satisfont de leurs bouches, tandis que leurs coeurs se refusent; et la plupart d'entre eux sont des pervers.
Verset 12:Et si, après le pacte, ils violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la
mécréance - car, ils ne tiennent aucun serment - peut-être cesseront-ils ?
Verset 14:Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et
guérira les poitrines d'un peuple croyant.
Verset 16:Pensez-vous que vous serez délaissés, cependant qu'Allah n'a pas encore distingué ceux d'entre vous qui
ont lutté et qui n'ont pas cherché des alliés en dehors d'Allah, de Son messager et des croyants ? Et Allah est
Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
Verset 44:Ceux qui croient en Allah et au Jour dernier ne te demandent pas permission quand il s'agit de mener combat
avec leurs biens et leurs personnes. Et Allah connaît bien les pieux.
Verset 93:Il n'y a de voie (de reproche à), vraiment, que contre ceux qui demandent d'être dispensés, alors qu'ils sont
riches. Il leur plaît de demeurer avec celles qui sont restées à l'arrière. Et Allah a scellé leurs coeurs et ils ne
savent pas.
King
En Février, 2012 (14:14 PM)ET COMMENCONS PAR LA MAISON DE OUSMANE NGOM, DIOP DECROIX, MADICKE NIANG, ET LES FAUX SAGES.....
VIVE LE SENEGAL, VIVE LA REVOLUTION, VIVE LE CHANGEMENT, VIVE LA JUSTICE
Niang Mballo
En Février, 2012 (14:21 PM)Attey
En Février, 2012 (14:30 PM)YALLA PARE NA DEMB KONAK DIAROUL KHOULO DIAROUL NGAAYO. YALLA MOY DECIDE DEPART OU NON DE WADE.
NANIOU WAKIRLOU THI YALLA . SINON YALLA NENA KOUY DIEMEU ATTEL BOPAM DEF LAY SEETAANE BA KHAM FOY MOUDIE.
WASSALAM
Ndigueul
En Février, 2012 (14:34 PM)et Moustapha Niass a refusé pour la violence....
et voilà qu'il vienne aujourd'hui se refugier dans la maison Serigne Touba à Colobane.....
Réfléchissez bien..... pour ceux qui ont conscients!!!
Respectez les "ndigeul" .....
c'est important !!!!! si vous saviez!!!
Musa
En Février, 2012 (14:36 PM)'il ne soit trop tard .Rappelz vous du cours que vous etiez aller dispenser a Tripoli a l'intention de Khadafi aux frais des contribuables senegalais alors qu'il ne vous avait pas delegue pour aller faire cela
Senegal
En Février, 2012 (14:42 PM)Latié
En Février, 2012 (14:52 PM)Convex
En Février, 2012 (15:01 PM)Omzo Zééé
En Février, 2012 (15:05 PM)Ttttttttttttttttjjjjjjjjjjjjjj
En Février, 2012 (15:06 PM)Le Monde
En Février, 2012 (15:12 PM)Le 26 février, Abdoulaye Wade, 86 ans, sera bien candidat pour un troisième mandat à la présidence du Sénégal. Candidat, malgré l'avis contraire de grands juristes ; malgré les bourrasques sociales frondeuses qui depuis plusieurs mois balaient par rafales ce pays d'Afrique de l'Ouest ; malgré les mises en garde américaines et européennes ; malgré son âge. Candidat, donc, mais à quel prix ?
Dimanche 29 janvier, les cinq "sages" du Conseil constitutionnel, tous nommés et bien traités par un président qui sait acheter les fidélités, ont validité sa candidature. Mais, pour en arriver là, le président a affaibli son pays - gravement.
Le Sénégal fait partie de ces trop rares nations d'Afrique jusque-là épargnées par les coups d'Etat ; un pays où l'on connaît la valeur des alternances démocratiques. Abdoulaye Wade est en passe de rompre cette belle tradition. Nourri par vingt-six ans d'opposition et quelques passages en prison, il a choisi le conflit. Il avait promis le contraire. Il avait assuré qu'il "verrouillerait" une Constitution qui lui interdit de se présenter en 2012.
Après le "règne" socialiste (1960-2000) de Léopold Sédar Senghor, puis celui d'Abdou Diouf, la Loi fondamentale a été modifiée en 2001 dans l'ancienne colonie française pour limiter à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs. Dans le même esprit, le septennat est devenu quinquennat. Mais voilà, il y a quelques mois, le président sortant a changé d'avis. Elu peu de temps avant la réforme constitutionnelle, il juge que son premier mandat sort du cadre de la réforme, sans peur de contredire l'avis formel des juristes indépendants et sa propre parole. "Je l'ai dit. Je me dédis", a-t-il lâché, estimant que nul autre que lui n'est mieux qualifié pour diriger le pays. Son bilan n'est pourtant pas brillant.
C'est vrai, hélas, pour l'économie, dans un pays de plus de 13 millions d'habitants, à la démographie dynamique : gabegie, corruption, misère enracinée, effondrement du système éducatif... C'est vrai aussi pour les libertés publiques : le Sénégal n'est pas la Tunisie de Ben Ali, ni le Congo, mais la protection des droits de l'homme a fortement reculé sous Wade.
C'est vrai pour l'évolution de la démocratie aussi. "L'alternance Wade en 2000 n'aura produit qu'une forme dégénérée du pire de notre démocratie ", s'alarme l'éditorialiste de L'Observateur, Fallou Mbacké Diallo. Car le vieux président rêve de promouvoir son fils par un tour de passe-passe démocratico-héréditaire honteux.
De tout cela, Abdoulaye Wade n'a cure. Il s'accroche, malgré le large front du "tout sauf Wade" emmené par de jeunes rappeurs engagés, d'anciens alliés fidèles tombés en disgrâce, l'opposition socialiste et de vastes pans de la société civile. Ce front hétéroclite et terriblement divisé n'est pas parvenu à le faire changer d'avis. Le président réprime pour faire taire la contestation. L'opposition n'a plus de recours légal contre la candidature Wade. Il lui reste l'appel à la rue, avec risques de débordements. A qui la faute ?
Gainde Thiouna
En Février, 2012 (15:19 PM)Cinq morts déjà, cinq morts de trop. Le Président Wade s’était une fois exprimé, alors qu’il était dans l’opposition, en ces termes : « je ne marcherais pas sur des cadavres pour aller au palais présidentiel. » Aujourd’hui, il est en train de tuer pour rester au pouvoir. Ces morts, ce sont des sénégalais, la plupart des jeunes, issus de son peuple, le peuple qui l’a porté à la station suprême de la République, avec abnégation, avec foi mais aussi avec un espoir immense, le 19 mars 2000.
Le peuple sénégalais ne doit plus rien à Me Abdoulaye WADE : c’est lui qui est redevable au peuple. Il faut que cela soit clair, les avancées démocratiques que le Sénégal a connues, ne sont pas le fait du seul Abdoulaye Wade. C’est le peuple sénégalais qui, à un tournant important de son histoire, s’est levé comme un seul homme, pour dire non au système socialiste, que l’on croyait le pire au monde. A la limite même, si on y repense, cet octogénaire a fait de la récupération politique, car il avait presque disparu du champ politique sénégalais et avait baissé pavillon depuis belle lurette. Sur l’insistance des opposants comme Abdoulaye Bathily et Amath Dansokho, il était revenu au Sénégal, pour être le leader de la contestation. C’est son seul mérite.
Wade a trahi l’esprit du 19 mars 2000. Cette étape historique de la vie de notre Chère Nation devait marquer une rupture totale d’avec les pratiques alors en vigueur dans les Républiques bananières : la mal gouvernance, la corruption, l’injustice, l’impunité, la gabegie, l’instrumentalisation des institutions et de l’administration, le tripatouillage des textes fondamentaux, la dilapidation et le détournement de deniers publics, le copinage, la dépravation des mœurs au plus haut sommet de l’Etat, et j’en passe.
Wade devait nous mener vers un cycle d’émergence car c’était cela le rêve éveillé des sénégalais. Cette trahison peut être qualifiée de haute, au regard du gouffre qui sépare l’espoir suscité au lendemain de son accession au pouvoir et la situation actuelle que vit le Sénégal. C’est peu dire en affirmant que notre pays a reculé sur tous les plans.
Un Sénégal émergent est une vue de l’esprit. Les affidés de Wade veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Le constat est là, et il est réel :
- La pauvreté s’est accentuée et s’est propagée à des couches, qui jusque là, étaient préservées. Sur ce plan, oui, Wade a bien démocratisé la pauvreté. La pauvreté dans l’espace urbain dépasse maintenant celle du monde rural, au point que les jeunes qui ne savent plus où donner de la tête, se jettent éperdument à la mer, en quête d’une hypothétique bouée de sauvetage. L’exode rural s’est transformé en exil définitif dans les abysses marins.
- Les citadins pleurent à cause de la cherté du loyer, des denrées de première nécessité, de l’électricité, les paysans crient leur misère face à la spoliation de leurs terres, l’indifférence de l’Etat, les mauvaises semences agricoles, les nombreuses promesses jamais tenues, les plans de relance de l’agriculture trompe-l’œil, les programmes fallacieux pour moderniser le secteur agricole, etc.
- L’éducation, qui était au rabais avant 2000, est aujourd’hui à l’agonie. Le pilotage à vue est passé par là : aucune vision systémique, aucun liant dans les programmes mis en œuvre, aucune adéquation avec la réalité. Aucun parent, au revenu moyen, n’ose inscrire son enfant dans les écoles publiques, s’il veut lui assurer le minimum de chance de réussir dans la vie. La qualité de l’enseignement, malgré toutes les écoles de proximité construites, s’effrite comme peau de chagrin d’année en année, sans qu’on ne sente une quelconque volonté de redressement de la part des autorités étatiques. La politisation de l’espace scolaire a fini de faire mettre genou à terre une éducation qui devait être le levier du développement économique et social de notre pays.
- Le secteur de la santé est moribond. La population se soigne mal et difficilement. Les médecins sénégalais partent sous d’autres cieux monnayer leur talent, pour percevoir un salaire en adéquation avec leur statut. Ceux qui restent au pays, pour joindre les deux bouts, se font embaucher, à temps partiel dans les cabinets médicaux au détriment des patients des hôpitaux bondés. Si dans la capitale, les populations souffrent d’une insuffisance d’encadrement sanitaire, dans les provinces, les gens prient pour ne jamais tomber malade, car cela équivaut généralement à une mort certaine.
- Le tissu industriel est quasiment inexistant aujourd’hui au Sénégal. Les fleurons de notre industrie (ICS, SAR), jadis citées parmi les cent premières entreprises africaines, ont connu dans les périodes récentes une quasi faillite, du fait d’intérêts personnels de gens proches du pouvoir. Aucune politique industrielle claire n’est proposée. Les investisseurs fuient le Sénégal qui n’attire plus. Un pays ne peut émerger avec un tissu industriel microscopique. Il faut être sérieux.
- L’emploi est devenu un sujet tabou, tellement l’échec du gouvernement a été cuisant. Les chiffres du chômage frôlent la catastrophe. Les jeunes sont désœuvrés et aucune structure mise en place par WADE n’est capable de prendre en charge leur angoisse existentielle. C’est une véritable bombe qui peut exploser à tout moment. Nombreux sont les jeunes qui avaient porté à la tête de l’Etat, l’octogénaire le plus têtu du Cap au Caire, et qui aujourd’hui, au seuil de leur « retraite », n’ont jamais perçu un salaire. Sur cette question, WADE, 11 ans après, reconnait son échec. Ce jour, il ne devait pas aller plus loin : il devait démissionner.
Wade a échoué, il ne fait plus rêver. Il faut qu’il arrête et essaye de sortir par la fenêtre, sinon c’est le peuple qui le fera sortir par un trou de rat.
Décence
En Février, 2012 (16:01 PM)Un grand merci au khalif niasséne et au jeune député Wack ly qui on surtout osé prendre leur responsabilité.
Merci d'être avec le peuple, ce peuple aussi est avec vous.
vive l'égypte
vive la tunisie
vive la libye
vive MANDELA
en bas le senegal de Wax Waxéte wedi C fini pour ndiombor vivi karim
@vérité
En Février, 2012 (16:43 PM)Un Senegalais
En Février, 2012 (16:43 PM)Nous serons durs sans haine et des deux bras ouverts.
L'épée, nous la mettrons dans la paix du fourreau,
Car le travail sera notre arme et la parole.
Le Bantou est un frère, et l'Arabe et le Blanc.
Mais que si l'ennemi incendie nos frontières
Nous serons tous dressés et les armes au poing :
Un peuple dans sa foi défiant tous les malheurs,
Les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes.
La mort, oui ! Nous disons la mort, mais pas la honte.
D.
En Février, 2012 (17:54 PM)Au nom de tous les Malick BA,
au nom de toutes les victimes des Wade,
au nom de notre cher Senegal,
DEGAGEONS LES WADE !!!!!!!!!!!!!!
SENEGALAIS, INDIGNONS-NOUS !!!!!!!!!
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