
Au sortir de la première réunion d’Agro Bio Vision à Dakar, un des fondateurs de l’ONG a sorti cette terrible phrase : « les jeunes ne migrent pas pour aller chercher ce qu’ils n’ont pas. Ils émigrent parce qu’ils suivent la route de leurs propres richesses qu’on a accaparées ». Cette phrase ne résume pas seulement un plaidoyer mais elle concentre toute une vision. En effet, même si on sait que la mer n’a pas commencé à emporter les jeunes maintenant, il demeure que la médiatisation est désormais constante. Dans les années 2000, plus précisément en 2006, le fléau a décimé toute une symbolique localité, celle de Yarakh. Même si le nombre de morts était moindre par rapport à ces dernières années, la forte migration vers les Îles Canaries avait fini par faire de Yarakh une ville fantôme.
Les « capitaines » des embarcations pensant maîtriser les petites routes maritimes qu’ils traversaient, bravaient les océans avec une naïveté déconcertante. Conséquences : En 2006, Yarakh n’a pas pu participé aux joutes du Mouvement National Populaire (Navétanes) et plus grave encore, les femmes étaient descendues dans la rue pour manifester : « On veut nos maris, on réclame nos enfants », ne cessaient-elles de répéter dans la douleur. Depuis lors, avec le phénomène croissant de l’immigration, des Africains de tous secteurs d’activités (agriculteurs, producteurs d’intrants agricoles, chercheurs, ingénieurs, industriels, entrepreneurs, acteurs de la grande distribution) ont réfléchi sur le devenir du Continent afin d’aider à éradiquer la pauvreté et toutes ses dépendances diverses et connexes. Agro Bio Vision (ABV) est ainsi né, révélant un projet alternatif conforme à une stratégie économique panafricaine qui exige d’assumer les ressources naturelles ainsi que leur transformation dans des pays où la jeunesse est devenue un levier commun.
En effet, préférer le soleil, la terre et l’eau pour investir et trouver des solutions sur place permettrait enfin aux jeunes de susciter eux-mêmes l’espoir là où ils résident. C’est cela le premier défi de Agro Bio Vsion. Un autre constat et pas des moindres, est de voir que les terres vierges et arables de l’Afrique ne profitent guère à ceux dont le métier est lié à la terre, à l’agriculture: un paradoxe qu’il convient de corriger.
La solution proposée par ABV est essentiellement endogène du fait d’avantages et d’acquis naturels de par, entre autres, la position géographique de nos pays. ABV au-delà de la gouvernance du Projet qu’anime Monsieur Assane DIOP, expert en investissement communautaire et ancien Ministre de la Santé, conforte aussi un réel label. En effet, ABV va toucher les secteurs du textile, des cosmétiques, de l’agro-alimentaire et des industries pharmaceutiques afin de permettre la transformation à terme de onze mille (11.000) produits packagés partant de la sous-région sur tout le marché international. ABV repose sa stratégie sur plusieurs atouts :
-De larges étendues de terres arables qui représentent près de 5 millions de Km2 - une démographie sous-régionale (Espace CEDEAO) de près de 248 millions d’habitants représentant environ 28% de la population totale en Afrique, les jeunes constituant à minima. une proportion de 55% de la population sous-régionale ;
- De larges étendues d’eaux faites de fleuves, de rivières et d’océans :
- Un rayonnement solaire qui diffuse à plus de 95% sur douze mois ;
- Une vision centrée sur la transformation industrielle dans plusieurs secteurs. Communément appelé l’ABV des 12, l’ONG s’appuie sur l’espace agro économique des douze pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Cap-Vert, Bénin, Togo, Burkina Faso, Niger, Sénégal), mettant en commun leurs atouts, leurs positions géo-économiques et leurs potentiels pour apporter une véritable plus-value à la construction d’une économie panafricaine durable avec la collaboration institutionnelle des Etats et la forte implication de tous les secteurs privés.
Moustapha Diop, Expert bio
Les « capitaines » des embarcations pensant maîtriser les petites routes maritimes qu’ils traversaient, bravaient les océans avec une naïveté déconcertante. Conséquences : En 2006, Yarakh n’a pas pu participé aux joutes du Mouvement National Populaire (Navétanes) et plus grave encore, les femmes étaient descendues dans la rue pour manifester : « On veut nos maris, on réclame nos enfants », ne cessaient-elles de répéter dans la douleur. Depuis lors, avec le phénomène croissant de l’immigration, des Africains de tous secteurs d’activités (agriculteurs, producteurs d’intrants agricoles, chercheurs, ingénieurs, industriels, entrepreneurs, acteurs de la grande distribution) ont réfléchi sur le devenir du Continent afin d’aider à éradiquer la pauvreté et toutes ses dépendances diverses et connexes. Agro Bio Vision (ABV) est ainsi né, révélant un projet alternatif conforme à une stratégie économique panafricaine qui exige d’assumer les ressources naturelles ainsi que leur transformation dans des pays où la jeunesse est devenue un levier commun.
En effet, préférer le soleil, la terre et l’eau pour investir et trouver des solutions sur place permettrait enfin aux jeunes de susciter eux-mêmes l’espoir là où ils résident. C’est cela le premier défi de Agro Bio Vsion. Un autre constat et pas des moindres, est de voir que les terres vierges et arables de l’Afrique ne profitent guère à ceux dont le métier est lié à la terre, à l’agriculture: un paradoxe qu’il convient de corriger.
La solution proposée par ABV est essentiellement endogène du fait d’avantages et d’acquis naturels de par, entre autres, la position géographique de nos pays. ABV au-delà de la gouvernance du Projet qu’anime Monsieur Assane DIOP, expert en investissement communautaire et ancien Ministre de la Santé, conforte aussi un réel label. En effet, ABV va toucher les secteurs du textile, des cosmétiques, de l’agro-alimentaire et des industries pharmaceutiques afin de permettre la transformation à terme de onze mille (11.000) produits packagés partant de la sous-région sur tout le marché international. ABV repose sa stratégie sur plusieurs atouts :
-De larges étendues de terres arables qui représentent près de 5 millions de Km2 - une démographie sous-régionale (Espace CEDEAO) de près de 248 millions d’habitants représentant environ 28% de la population totale en Afrique, les jeunes constituant à minima. une proportion de 55% de la population sous-régionale ;
- De larges étendues d’eaux faites de fleuves, de rivières et d’océans :
- Un rayonnement solaire qui diffuse à plus de 95% sur douze mois ;
- Une vision centrée sur la transformation industrielle dans plusieurs secteurs. Communément appelé l’ABV des 12, l’ONG s’appuie sur l’espace agro économique des douze pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Cap-Vert, Bénin, Togo, Burkina Faso, Niger, Sénégal), mettant en commun leurs atouts, leurs positions géo-économiques et leurs potentiels pour apporter une véritable plus-value à la construction d’une économie panafricaine durable avec la collaboration institutionnelle des Etats et la forte implication de tous les secteurs privés.
Moustapha Diop, Expert bio
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