Depuis l’avènement de l’Alternance c’est un véritable calvaire que le peuple est en train de vivre avec le manque d’électricité. Abdoulaye Wade avait promis la fin des délestages en janvier 2007.Il n’en a rien été ! Aujourd’hui, c’est une véritable catastrophe !
Les conséquences de ces perturbations dans la fourniture d’électricité depuis une dizaine jours sont énormes :
- Ralentissement et/ou blocage de notre économie
- intensification de la criminalité
- baisse de la productivité
- paralysie de services de santé comme la morgue, les blocs opératoires, etc..
- paralysie des services publics
- qualité de vie médiocre.
Toutes les conséquences de cette situation ne peuvent être énumérées. Je crois que le Président de la République et le gouvernement son incapables de mesurer l’impact des délestages et des pannes d’électricité, autrement, ils auraient trouvé des solutions depuis fort longtemps.
Le vrai problème, outre leur incompétence et leur inconscience, c’est qu’ils ont d’autres priorités : la recherche effrénée du profit quand ils ne s’amusent pas avec les ressources de l’Etat.
Bocar Moussa Ba, son Organisation NOUVELLE VISION AFRICAINE et toute la diaspora expriment ici leur ras-le-bol et manifestent leur solidarité au peuple Sénégalais suite.
Le Ministre de l’énergie alors Directeur Général de la SENELEC avait lamentablement échoué dans sa mission de fournir de l’électricité au pays en quantité et en qualité. Contre toute attente, Monsieur Samuel Sarr a été promû par Me Abdoulaye Wade, ce qui constituait à l’époque une insulte à la nation. Les dessous de cette nomination scandaleuse ne sont toujours pas connus, mais un jour viendra où la vérité éclatera au grand jour.
Le président de la République devra donc prendre toutes ses responsabilités pour relever le Ministre de l’Énergie et le Directeur Général de la SENELEC de leurs fonctions respectives. Ils devront être remplacés par des individus compétents et consciencieux capables d’apporter des solutions définitives aux problèmes de la fourniture du gaz et de l’électricité. Les solutions consistant à faire des emprunts aux banques tous les deux ou trois mois permettent simplement d’apporter des solutions ponctuelles, mais n’apportent pas de solutions définitives et durables.
Les employés de la SENELEC devraient, dans un élan patriotique et à l’instar de ceux de la SONATEL il y a quelques mois, élever le débat et monter au créneau pour aider à trouver des solutions. C’est cela le vrai rôle de l’employé dans une entreprise : se donner à fond pour le succès de l’entreprise, quel que soit son poste de travail.
Les cadres de la SENELEC devront prendre leur courage à deux mains et faire changer les choses dans le sens de la bonne marche de l’entreprise. Ils doivent aussi assumer toute leurs responsabilités chaque fois que de besoin. Qu’il s’agisse d’un problème de recouvrement de créances, d’organisation ou de gestion, les employés de la SENELEC devraient être à même de se prononcer sur la situation de leur entreprise.
NOUVELLE VISION AFRICAINE incite par conséquent les employés de la SENELEC et tous les acteurs du secteur énergétique à se retrouver autour d’une table et à s’impliquer dans la gestion du secteur énergétique. Ils devront participer à la planification et à l’organisation de ce secteur ainsi qu’à la mise en place d’une stratégie, pour arrêter définitivement les perturbations dans la fourniture de gaz et d’électricité.
La somme d’idées, de propositions, de suggestions et d’efforts de tous les cadres, experts, acteurs et partenaires (Gouvernement, chercheurs, utilisateurs, secteur privé) est nécessaire pour réaliser de grands projets d'électricité à moindre coût et en toute transparence. Elle aussi de mise pour mieux planifier et dimensionner le réseau d’électricité au Sénégal, solide pour asseoir une solide stratégie de politique nationale d'énergie électrique et l'élaboration d'un Plan Directeur de développement des infrastructures de l'énergie électrique à court, moyen et long terme.
Cette situation catastrophique est due, en partie, à notre nonchalance à faire des recherches avancées ou au refus des autorités de vulgariser les résultats des recherches faites par nos chercheurs pour développer les autres formes d’énergie comme l’hydroélectricité, l’énergie éolienne ou le solaire. Quel dommage que des recherches intéressantes soient aujourd’hui abandonnées ou gelées faute de moyens. Ici encore, on est en droit de se demander où se situent les priorités de l’Etat.
Ce qu’il nous faut aujourd’hui c’est une politique qui prenne en compte les préoccupations des populations et l’accroissement de la demande. Cette politique sera soutenue par un cadre réglementaire qui gère, en toute transparence, tous les marchés au niveau de ce secteur pourraient aider à amoindrir les problèmes d’électricité.
Bocar Moussa Ba et son Organisation interpellent le Président Abdoulaye Wade et réclament la démission immédiate du Ministre de l’Energie Samuel Sarr pour éviter que le pays ne continue d’aller vers la catastrophe. Les enjeux sont tellement importants que nous ne pouvons nous permettre d’avoir des gens incompétents pour gérer des secteurs aussi vitaux et stratégiques que le secteur de l’énergie.
Bocar Moussa Ba demande également au Gouvernement du Sénégal de tout faire pour mettre en place un plan d'intervention d'urgence avec tous les experts du pays susceptibles d’aider à relever les défis énergétiques de notre pays. La fourniture d’électricité à la population devra être au cœur des préoccupations de nos gouvernements.
A tous les niveaux, il est grand temps que nous arrêtions de nous amuser, d’organiser des cirques ou des cérémonies folkloriques qui ne sont d’aucune utilité pour le développement de notre pays. En lieu et place, nous devons, à l’instar des pays émergeants, réfléchir sur des questions capitales qui pourraient faire avancer notre pays et trouver des solutions à nos problèmes dans l’immédiat, dans le moyen et le long terme
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