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Décryptage | GUINEE BISSAU – SENEGAL : Les pesanteurs du voisinage

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Décryptage | GUINEE BISSAU – SENEGAL : Les pesanteurs du voisinage

« Un pays fait son histoire, mais subit sa géographie », répétait le chancelier prussien Bismarck. Cette bribe de leçon élémentaire de la géopolitique n’a cessé de prendre un relief singulier au sud du Sénégal. Hier, les ondes de choc de la lutte de libération nationale en Guinée-Bissau, éprouvèrent durement le Sénégal ; aujourd’hui, les vicissitudes l’actualité grise voire noire du pays de feu Malan Beccai Sanha, inquiètent profondément le Sénégal.

Question légendaire de Lénine : que faire ? Rien d’autre que s’accommoder des mœurs de cet Etat géographiquement voisin mais politiquement aux antipodes.

C’est ce que Senghor avait fait ; c’est ce qui s’était imposé à Diouf. Et voilà que Wade se coltine, à son tour, la très pesante équation bissau-guinéenne. Exercice politique et géopolitique d’autant plus délicat que l’accommodement ne rime pas avec la confiance, prélude à l’amitié. Le topo : pérenniser une étroitesse des relations bilatérales qui réduit – à défaut de supprimer – toute marge de nuisance en Casamance.

Telle fut,  au demeurant, la ligne  du Président Senghor qui, de 1960 à 1980, planifia (avec un mélange d’intelligence et d’ambiguïté) une politique complexe de voisinage, successivement avec la colonie portugaise, et avec l’Etat souverain de Guinée-Bissau. D’où les vingt ans de contacts suivis entre Lisbonne et Dakar, d’une part ; et d’autre part, les deux décennies de rapports cordialement méfiants ou chaleureusement vigilants entre le premier Président du Sénégal et les deux premiers dirigeants du peuple bissau-guinéen : Amilcar Cabral et Luiz Cabral.

Dans un contexte de fièvre nationaliste, de déclin du colonialisme et d’âge d’or idéologique (paroxysme de la guerre froide) en Afrique, Senghor avait su manœuvrer tous azimuts, pour stabiliser le flanc sud du Sénégal. Membre fondateur de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le Sénégal avait, bien entendu, fait siens les idéaux de la Charte continentale ; et souscrit aux objectifs clairement fixés par le Comité africain de libération : appuyer tous les mouvements de libération des colonies ou des territoires non encore émancipés des jougs respectifs du colonialisme portugais et de l’apartheid sud-africain.

A ce titre, le socialiste (et pro-occidental) Senghor aida effectivement le Parti africain pour la libération de la Guinée et du Cap Vert (Paigc) dès le déclenchement, en 1963, de la lutte armée. Une solidarité avec le leader nationaliste Amilcar Cabral qui n’excluait pas quelques réserves. Car Senghor avait, à cette époque-là, une aversion mal cachée à l’endroit de l’axe Alger-la Havane-Conakry auquel Cabral était intimement lié. En termes prosaïques, Senghor redoutait vaguement le copinage doctrinalement affiché – potentiellement subversif contre le Sénégal ? – entre le chef du Paigc et les Présidents Fidel Castro, Houari Boumediene et Sékou Touré. Un trio de chefs d’Etat, sans atomes crochus avec le chantre de la négritude.

C’est pourquoi, le Sénégal soucieux d’avoir son fer au feu (en dehors du fer de l’OUA) suscita, finança et parraina en Guinée Bissau, un mouvement de libération, ouvertement rival au Paigc, dénommé Front de libération nationale de la Guinée : Fling. Pareille initiative n’était sûrement pas du goût du Paigc ; mais son chef charismatique Cabral était trop stratège pour ignorer que le front Nord (la frontière avec la Casamance) était indispensable pour mener une guerre d’usure contre les troupes coloniales du Général Antonio Spinola.

Ainsi, les Casamançais projetés en première ligne par la géographie, payèrent un lourd tribut, au cours des années 70, pour la libération de ce pays voisin. Jusqu’à présent, les localités de Samine et de Tanaffe portent les marques dramatiques des bombardements des avions « Fiat » que l’Otan fournissait à l’armée du régime politiquement fasciste et économiquement exsangue du duo Salazar et Caetano. L’armée sénégalaise perdit également des soldats et des officiers, le long de la frontière.  Ironie navrante de l’Histoire, c’est un Président du Sénégal (oublieux de ce passé récent et sanglant chez lui) qui ira donner sa bénédiction à l’action de l’aviation de l’Otan contre un autre pays africain : la Libye de Kadhafi. Attitude indéfendable, même si personne ne peut faire l’apologie d’un régime quasi-centenaire, sans la moindre expérience électorale.

C’est précisément à cette époque, par le biais des épreuves partagées entre Guinéens de Bissau et Casamançais, qu’une sorte de dette ou de pacte du sang a vu le jour, puis soudé secrètement beaucoup de responsables du Paigc à tout leadership dans le sud du Sénégal. Y compris celui du Mfdc. Ce qui n’a jamais exclu du côté de Bissau, bien au contraire, le jeu classique de tout Etat désireux de conforter ses intérêts chez le voisin, en utilisant toute carte disponible (le Mfdc en est une) comme moyen de pression.

Phénomène que le Président Abdou Diouf a rudement éprouvé dès son accession au pouvoir. En effet, un contentieux né du vieux tracé de la frontière maritime, à la hauteur du cap Roxo, va entrainer de brefs accrochages entre les armées des deux pays. Une tension qui a conduit les deux Etats à accepter la saisine conjointe d’un tribunal arbitral à Genève. Le 31 juillet 1989, le tribunal présidé par l’Argentin Julio Barberis a rendu son verdict qui consacre juridiquement les prétentions sénégalaises sur la portion de mer (litigieuse) située entre les parallèles 220 et 268.

Mais, le Président Nino Vieyra doublement conscient de la vulnérabilité du Sénégal en Casamance, et de l’excellent atout qu’est le Mfdc, a rejeté le verdict de Genève, dans une conjoncture régionale où Dakar était au bord de la guerre avec la Mauritanie au nord ; et enregistrait dans son « estomac », l’éclatement de la Sénégambie, opportunément voulu par le Président Daouda Diawara. Les pesanteurs de la géographie ont, du coup, contraint Abdou Diouf à favoriser un arrangement avec la Guinée Bissau, autour d’une fourchette de partage des ressources localisées sur zone : halieutiques et pétrolières.

Une faveur qui n’a pas désarmé les Guinéens ; puisque la collusion entre l’entourage du Président Nino Vieyra et les rebelles du Mfdc a culminé de façon explosive, avec la découverte, en 1998, d’un trafic d’armes. Un scandale qui a eu trois conséquences : la mutinerie du Général Ansoumana Mané ; le déclenchement de l’opération Gabou et la chute de Nino. Et un quatrième et positif résultat, à savoir l’arrivée au pouvoir, par les urnes, du chef de l’opposition, Kumba Yalla.  

Lorsqu’en mars 2000, Abdoulaye Wade est élu Président du Sénégal, c’est le Général Ansoumana Mané, auteur de la mutinerie victorieuse, qui est aux commandes de l’Etat guinéen. Période de réelle et réciproque aversion entre les deux hommes de formation et de trajectoire très opposées. Officier courageux au feu mais analphabète en politique, Ansoumana Mané est le contretype de l’universitaire accompli et magicien des idées qu’incarne le renard Wade. Il s’y ajoute que la Mauritanie de Ould Taya (toujours vindicative) et la Gambie de Yaya Jammeh (en alerte permanente et maximale vis-à-vis du Sénégal) ont habilement stimulé la « sénégalophobie » du Général Mané, un citoyen bissau-guinéen d’origine gambienne. Il a fallu donc attendre la mort du Général Mané, le 30 novembre 2000 (soit huit mois après l’alternance après l’investiture de Wade) pour le dégel intervînt entre Dakar et Bissau, grâce à l’élection démocratiquement incontestée de Kumba Yalla.

Mais si les nuages ont maintenant disparu au plan bilatéral, il en va autrement à Bissau, avec la houle qui n’a cessé de balayer l’échiquier politique.  Au point d’en faire une espèce de Triangle des Bermudes où les hommes d’Etat ou chefs de partis passent et trépassent. Et à quelle allure ? Depuis 17 ans, aucun Président élu n’a bouclé son mandat. En outre, trois chefs d’Etat-major des armées ont péri par le feu : les généraux Ansoumana Mané, Verissimo Correa  et Tagme Na Wai. Enfin, la Saint-Barthélemy ou « nuit des longs couteaux » continue de faire rage dans le corps des officiers secoué par les assassinats et les arrestations.  

Il va sans dire que telles mœurs politiques ne présagent pas d’une succession constitutionnellement correcte. Une perspective chargée d’inquiétudes pour le Sénégal qui subit les pesanteurs de la malgouvernance d’un pays qui constitue militairement  (avec la Gambie) l’une des  profondeurs stratégiques du Mfdc. Et au plan humanitaire, le sanctuaire prédestiné des réfugiés civils du conflit casamançais.

Mille et une raisons, historiques et géopolitiques, commandent au gouvernement sénégalais de décrypter le vide vertigineux qu’entraîne – provisoirement ou durablement – la mort du dernier monstre sacré de l’odyssée guerrier et politique du Paigc : Malan Beccai Sanha. Un impératif que renforce l’irruption d’acteurs extra-régionaux comme l’Angola et le Portugal qui, par le truchement de la Communauté des Pays de langue portugaise (CPLP), poussent leurs pions non loin de la Casamance. Par exemple, l’Angola, puissance militaire et pétrolière d’Afrique australe, dispose déjà d’une tête de pont (forte de 200 soldats) à moins de 180 km de Ziguinchor. Pendant ce temps, le gotha politique se bouscule à Touba 



33 Commentaires

  1. Auteur

    Fatick

    En Janvier, 2012 (10:15 AM)
    monsieur les agents de renseignement du senegal sont en guinée bissau dans l'entourage du président

    c'est toujours été comme ca depuis nino vieira jusqu'a becai sagna



    le senegal veillera discretement sans tambours ni trompette à ce que le prochain president soit dans notre poche



    nous aimons le peuple de guinée bissau c'est pour ca nous avons un oeil dessus :up:  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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  2. Auteur

    Dxb

    En Janvier, 2012 (10:16 AM)
    Il est tellement pedant ce vieux..aka compliquer
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    • Auteur

      Góorgi Jóop.

      En Janvier, 2023 (04:33 AM)
      Peux-tu m' expliqùer en quoi ce terme est dégradant? Mon intuition en tant que Walaf, est qu'éthymologiquement parlant, le terme signifie encircle et souvent on vous conseille de protèger tes biens précieux en te disant: "da nga lèeni ñak". Le terme se refère aussi à la couverture sur le périmètre de paille sèche ou saqqèt en walaf. Donc on peut penser que le terme se refère à des personnes situées de part et d'autres des enclos. Ceux à l'intérieure sont nos diffèrentes ethics Africaines du Senegal, les autres de l'autre côté étant appelés ñak, terme génèrique à l'exception des voisins immédiats comme bambara du Mali, sousou et peul-fouta de la Guinée. Les autres plus éloignés étant regroupé sur le terme ñak, sinon il fallait savoir faire la distinction des plus de 300 ethnies au Cameroun par example. Les ñak du nord du Senegal sont désignés naar, là aussi les plus proches comme les Mauritaniens sont diffèrenciés des autres "naaru pürüñ".
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    • Auteur

      Ndarla

      En Janvier, 2023 (04:56 AM)
      Ton raisonnement est pertinent si on parle d'ethnologie et tu sembles aller dans le sens de cheikh Anta Diop qui parle souvent des populations gnak ou kaw-kaw du Soudan. Mais dès qu'on parle de niak on pense péjoratif. Un ivoirien m"avait demandé pourquoi je n'ai pas utilisé le mot niak pour le saluer. Je lui ai répondu que je ne voulais pas de ce mot pour le blesser. En fait le mot niak n'a rien de péjoratif c'est juste pour marquer la différence. Au Soudan il y a une population qui s'appelle kaw-kaw comme une population wakaf ou sérère. Au vingtième siècle nous devons nous élever ensemble pour lutter contre les cliches
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2023 (09:03 AM)
      Soyez honnête ! Le terme en question est péjoratif.  Et employé pour insulter, blesser. Ça veut dire clairement  gens de la brousse, sauvages! Seuls ceux qui ont voyagé, ont compris qui est qui, et n'osent plus l'utiliser.
       
       
       
       
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    Auteur

    Angelique Manga

    En Janvier, 2012 (10:17 AM)
    la guinée bissau est un allié sur du senegal

    il sécurise la frontière comme ca nous on ne se salit pas les mains ,

    l'aide au developpement de ce pays est toujours obtenu grâce au soutien de Dakar  :sn:  :sn:  :sn: 

    la forte colonie manjack de dakar entretient ces liens et nous permet de garder l'oeil sur ce voisin instable :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Le Feu

    En Janvier, 2012 (10:20 AM)
    JUSTIN NDIAYE EST UN REBELLE,ON DOIT LE TUER DE MEME QUE YAYA JAMMEH
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    Auteur

    Trek

    En Janvier, 2012 (10:28 AM)
    pertinent editorial

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    Auteur

    Tassmil

    En Janvier, 2012 (10:35 AM)
    j'ai un probleme avec ce monsieur qui aime les phrases pompeuses, les citations empruntées de l'histoire de l'europe genre napoleon richelieu bismark talleyrand. il fait tout sauf de l'analyse politique moi je l'appelerai de la fantaisie
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    Auteur

    Leo Kor Dioor

    En Janvier, 2012 (10:51 AM)
    Par exemple, l’Angola, puissance militaire et pétrolière d’Afrique australe, dispose déjà d’une tête de pont (forte de 200 soldats) à moins de 180 km de Ziguinchor. Pendant ce temps, le gotha politique



    Messieurs de SENEWEB, par respect, publiez des articles complets ou bien relisez avant de publier... Avez-vous remarqué la chute de cet article (Voir ci-dessus).
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    Kalachnikov

    En Janvier, 2012 (10:58 AM)
    tres instructif, comment Youssou NBdour , futur chef de notre diplomatie, va comprendre toutes ces subtilités ?
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    Auteur

    Le Con Lol

    En Janvier, 2012 (11:00 AM)
    Belle masturbation intellectuelle cher Justin,c'est toujours "triste".
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    Auteur

    Ibson14

    En Janvier, 2012 (11:04 AM)
    Reglement de compte?

    On l'aime bien nous!
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    Auteur

    Filho Da Africa

    En Janvier, 2012 (11:04 AM)
    Il est affligeant de lire certains commentaires à propos de la Guinée Bissau. Je souhaite cependant élever le débat et rappeller à toutes fins utiles que le Sénégal et la Guinée Bissau on toujours eu un destin commun. J'en veux pour preuve la composition ethnique des population de part et d'autre de la frontière artificielle héritée de Bismarck ...



    Il est bien vrai que les états sont supposeés ne pas avoir d'amis mais ont des interets. Or la Guinée Bissau sont des pays amis dont les peuples sont frères et ont des interets communs. Il n'y à pas si longtemps nous étions partie intégrante du même empire.

    Africains levons nous et prenons en mains nos destins pour l'avenir de nos enfants
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    Auteur

    Thiaba

    En Janvier, 2012 (11:21 AM)
    l'analyse geopolitique sur notre pays est bien faite .Une analyse geopolitique differe de la politique . Les connaissance s 'acquierent à travers l'histoire du monde .mes chers enfants faites un effort de recherches .
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    Auteur

    Manguo

    En Janvier, 2012 (11:32 AM)
    ...pendant ce temps, le gotha politique se bouscule à Touba. Telle est la chute de ce décryptage au-dessus des médiocres de cellule de communication de Wade, qui ont horreur de la critique polie mais pertinente.
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    Auteur

    Pinthu

    En Janvier, 2012 (11:46 AM)
    mais mr justin, je suis désolé. il ne s'ajit pas de lire des journaux ou des livres pour faire la critique sur un fait ou un évnement,mais il faut plutot le vivre pour pouvoir s'exprimer comme toi. Je sais que tu ne connais pas bien la guinéebissau ni la casamance alors tu ferais mieux en restant modeste.
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    Auteur

    Bien

    En Janvier, 2012 (12:13 PM)
    merci justin pour cette belle analyse tu fait la fierte des intellectuels africans. beacoup de jeunes t ecoutent avec raison et non avec passion.
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    Auteur

    Cachotier

    En Janvier, 2012 (12:25 PM)
    Désolé,

    Mais monsieur dit les choses à moitié...

    mais il me semble que son peut etre claifié:

    J'ai vu ailleurs que,

    -l'Angola est Pro-Gbagbo,

    -comme Jammeh est Pro-Gbagbo

    -et la Guinée-Bissau post Becaye Sagna est non seulement Pro-Gbagbo mais Pro-Kadhafi...



    Ce qui veut dire que Wade devrait après la prière à Touba retourner illico au Sénégal pour gérer la question géo-politique qui risque d'être "dynamique" en 2012

    Il y a danger pour notre cher bien aimé Sénégal ....   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  



    Lisez le blog de mon ami et frère akandijack sur Wordpress, il a publié un article sur ce plan mais il l'a retiré. Dommage  :dedet: 
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    Auteur

    Contribution

    En Janvier, 2012 (12:29 PM)
    Ma chère Thiaba, une Analyse politique qui peut mettre le feu aux poudres est pire que la politique et c'est ce que fait BABACAR JUSTIN QUI N'EST MEME PAS DIGNE D'etre cité comme référence pour les jeunes.
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    Auteur

    Amilcar Cabral

    En Janvier, 2012 (13:01 PM)
    ANGELIQUE MANGA alias WOLOF Mame Diarra tu MENT  :down:  BALIVERNES SUR BALIVERNES, GARDEZ POUR VOUS VOS PAROLES DE MENDIANTS PROSTITUÉS  :down:  La Guinée n'a jamais reçu quoi que se soit au nom du Sénégal, ni avec l'aide des sénégalais. Aux nations unis un des secrétaire de Ban Ki-moon est un Bissau-Guinéen. Donc ils n'ont pas besoin de sénégalais pour parler à leur place. Depuis quand le Wolof est une langue officiel aux nations unis. C'est ça ! Kofi Annan et Ba ki-Moon parlent le Wolof ? donc tous les africains passent par l'intermédiaire des interprètes sénégalais. C'est la France qui pratique envers le Sénégal, ce vous narrez sur la sur la Casamance, vos voisins et le reste des africains. Le Sénégal comme modèle mais nous avons vu ce que la France a fait en C.I. l'autre top modèle après le Gabon. c'est encore la France qui vous finance, donc vous n'avez pas de leçon a donné à personne. Il suffit de lire le livre de Marut tout vos soit disant programme et conspirations sont des idées de la France. La France vous paye pour humilier et discrédité vos voisins. La terre de Casamance n'est pas sénégalaise mais guinéenne et sa Senghor le savait, puisque ce sont les portugais qui ont fait des échanges avec les français et non avec un des roi du Djiolof.
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    Auteur

    Cabral Francisco Fadul

    En Janvier, 2012 (13:45 PM)
    B. J. N. MENTALITÉ SERERE L' ESPRIT SÉNÉGALAIS QUI FLANCHE  :haha:  ET L'ENSEMBLE DES ROUBLARDS CONTRIBUTEURS SÉNÉGALAIS VOUS N'AVAIT PAS DE LEÇON A FILER AUX GUINÉENS  :down:  CE QUE A DIT BISMARCK LES GUINÉENS S'EN TAPE LES BURNES. LES SÉNÉGALAIS ONT ÉTÉ PRIS LA MAINS DANS LE COLLET DES BRACONNIERS PORTUGAIS ET FRANÇAIS. SENGHOR A SUR SAUTÉ DE TOUT CŒUR ET A TREMBLER DE TOUT SON ÂME QUAND NINO A PRIT LE POUVOIR EN GUINÉE. POUR SENGHOR TANT QUE LA GUINÉE ÉTAIT AUX MAINS DES CAP-VERDIENS, TOUT ALLER BIEN EN CASAMANCE  :haha:  PAR LES PRESSIONS DE LA FRANCE ET POUR LE MAINTIEN DE LA CASAMANCE AVEC LE SÉNÉGAL. DURANT LA GUERRE DE LIBÉRATION SENGHOR A PLUS AIDE LES PORTUGAIS QUE LES GUINÉENS. QUI AVAIT FAIT CONFISQUER LES ARMES DES GUINÉENS POUR RETARDER LA LIBÉRATION DE LA GUINÉE, N'EST PAS VOTRE PÈRE SENGHOR. C'EST SA QUE N' EXPLIQUER PAS BABACAR, MAIS NE VEUT PAS LE FAIRE DIRECTEMENT, IL LE DIT PAR DEVINETTES ET PAR PARABOLES. TOUS LES GUINÉENS SAVENT QUE LA CASAMANCE EST UNE TERRE GUINÉENNE. POUR CACHER LA VÉRITÉ, LES SÉNÉGALAIS SURVOLENT L’ESSENTIEL, LE DÉBUT DE CHAQUE HISTOIRE ET DE CHAQUE DOSSIER.  :down: 
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    Auteur

    Paco

    En Janvier, 2012 (15:26 PM)
    excellent mon cher Justin. Tout ce que vous relatez est vrai. On dirait que vous êtes dans le cerveau des gens. Malheureusement nos minables dirigeants l'ignorent. Ils sont emportés par la politique et ce sont nos vaillants jambars qui vont en pâtir.C'est exactement ce qui se passe entre les trois pays et l'avenir nous l'édifiera
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    Auteur

    Akan

    En Janvier, 2012 (17:03 PM)
    Il passe toujours à coté avec ces analyses d'une autre époque. De grace parler de moins en moins.
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    Auteur

    Johnny Cash

    En Janvier, 2012 (17:26 PM)
    Je n'ai pas pu faire plus d'un paragraphe car ce gars ne cesse de faire des citations. C'est un article de journal ou quoi? Plus pédant tu meurs et surtout personne ne risque de lire ce que tu as pris des heures à rédiger en te référant à wikipédia. L'une des meilleures aptitudes à avoir de nos jours est de faire simple pour mieux vulgariser. Si par contre vous voulez impressionner des étudiants de 1ère année de philo ou de science politique, je vous conseille de vous rendre dans les facultés concernées.
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    Auteur

    Abatroses

    En Janvier, 2012 (18:17 PM)
    Ceci est un bon article.

    Vivant en Guinée Bissau, je trouve que l'auteur a exactement relévé les problèmes en cours surtout sur le cas des pays extra-regionaux.

    'est pourquoi, l prochain candidat au Sénégal doit tenir compte de ces enjeux stratégiques
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    Auteur

    Gardera

    En Janvier, 2012 (18:55 PM)
    En tout cas avec tout vos blabla la CASAMANCE que vous le voulez ou pas sera independante.Si des chefs d'etats Guinneens seraient dans la poche du SENEGAL,les peuples sont indivisibles.Tout president Bissau-Guineen qui tenterait de lutter contre la CASAMANCE mourra naturellement ou par les armes.Le SENEGAL,personne n'en veut dans cette zone et vous perdez trop de temps ,developper votre pays au lieu de vous occuper du regime politiaue de ces pays.Vous n'etes pas aussi puissants pour imposer un president a la Guinee-Bissau.Au lieu de financer les elections de ces presidents utiliser cet argent pour vous developper ce serait encore mieux,SENEGALAIS personne ne veut de vous dans l'axe GAMBIE-CASAMANCE-GUINEE BISSAU ET GUINEE CONAKRY.Vous feraez mieus de rester avec ces occidentaux.
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    Auteur

    Bis

    En Janvier, 2012 (19:18 PM)
    suis sénégalais d'origine bissau-guinéenne ; et je puis vous garantir que l'on est des milliers de cadres ; étudiants ; soldats ; a avoir des fréres ; cousin; oncle et amis de ce coté.

    Si l'on devait choisir entre ces deux pays le choi serai difficile

    mon cher il ne se passera jammais rien entre ces deux pays parceke on est frére

    ON EST FRERE ET POUR LA VIE
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    Auteur

    Salazar

    En Janvier, 2012 (22:58 PM)
    Cabral :) Et c'est vrais, Babacar ne le sait pas, il n'a qu'à aller vérifier. Le jour ou Senghor a libéré le manjack Francisco Mendes leader du F.L.I.N.G., toutes les lumières de Dakar se sont éteintes d'un seul coup KAMADJIEU :) Même les bougies ne sont pas épargnés, d'un coup de vent elles se sont toutes éteintes VWEUFFFF   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/cool.gif" alt=":cool:">   Les sénégalais font du mal, agressent, plantent des poignards, retournent les lames dans les plaies dans les cuises et les flancs de leurs voisins et s'attendent de leurs parts des réactions positives, de pardon. Le pardon au nom de cousinage. Le pardon au nom de religion que l'esclave doit recevoir de l'ancien maitre qu'importe qu'il soit arabo-musulman, européen catholique ou hindou. Tout comme pour l'esclave il n'y aura jamais de justice, ni indemnisation. On effacera tout rancune avec de nouveaux slogans C.E.D.E.A.O. UNION AFRICAINE... Selon les règles appliquées aux litiges maritime le pays qui a le plus de largeur empiète son voisin. MAIS (si) la CASAMANCE est aux WOLOFS et la GAMBIE aux gambiens entre la CASAMANCE et le reste du SENEGAL :) La largeur de la GUINÉE BISSAU l'emporte sur la CASAMANCE ET LA GAMBIE. Mr Julio Barderis n'est rien autre qu'un franc-maçons.  :down: 
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    Auteur

    Sea Shepherd Bijago

    En Janvier, 2012 (01:05 AM)
    WATSON : C'est vrais la largeur de la guinée Bissau dépasse celle de la Casamance et de la Gambie réunies. Valéra se trouve en Guinée Bissau comment les sénégalais ont t-il voulu faire forer le pétrole du voisin guinéen. Lorsque ça a fait du bruit à coups de missiles, les sénégalais sont allés se cacher et se protéger sous les toges et tabliers de leur frères maçons, du sphère international, qui leur ont donné leur raison. Jusqu'à aujourd'hui les sénégalais rêve de leur 80 pour cent qu'ils souhaitent partager avec les occidentaux, le raffinage à Kaolack au nez à la barbe des casamançais et les miettes de 20 pour cent et la pollution pour les casamançais, guinéens et leur iles. Depuis le blocage les sénégalais n'arrêtent pas de faire semblant en se grattant la tête, le dos et leur gros ventre ballonnés tout en répétant leur célébré formule de marchandage à Malam : akheu Malam garraoule, ce pétrole n'est pas bon c'est du lourd. Le sénégalais qui n'a jamais croisé un lion de sa vie se prend pour un lion, face à des hippopotames de mer guinéens qui déménagent tout sur leur passage en tuant crocodiles et pythons. Vous pouvez berner tous les présidents, avoir leur dossier médicaux mais les peuples comme ceux de la Guinées on ne les bernent, ni les achètent.

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    Auteur

    Aguentas

    En Janvier, 2012 (02:14 AM)
     :haha:  Avec le coup de pousse de la France les sénégalais se concoctent l'opération Gabu à la série Fodé Kaba en Gambie sans défense, ni expérience du feux FIRE FIRE. Dans la tête des sénégalais on n y entre comme dans du beurre, on vide le bar et on repart fleurs au cou en sifflotant  :-D  Les soldats sénégalais débarquent sans toquer à la porte de Bissau, tirent les premiers sur les guinéens, qui leur demandaient de quitter leur pays. Ce fut l'ouverture du grand bal en MBALAX YA DIAMBARÉÉ, YA DIAMBAR.  :tala-sylla:  On connait la suite, des courses poursuites interminables et éperdues entre le camp Bra et l'aéroport jamais prit, l' aéro était l'objectif principale des tirailleurs sénégalais. Répondu par le GOUMBÉ accompagnées d'obus très lourds et très vibrantes qui prennent le dessus sur le SUPER MBALAX, des officiers tombent, des blindés sénégalais un par gonfle et flambent, suivit d'autre mélodie de YO YO WOUYE SAMA NDÉYE. :) Il y a des vidéos sur le net traitant ce dossier de Bissau ou l'on voit des soldats guinéens allant nonchalamment au contacte des soldats sénégalais sous les hélicoptères PUMA d’évacuation des français, les arbres et la terre vibrent. Tapez, vidéo guerre en Guinée Bissau en 1998 et comme rab cerise sur la gâteau Guinée jungle contre les croisés portugais. ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR  :love:  LIBERDADE DA PATRIA  :up: 
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    Auteur

    Africando Aragon Maloja

    En Janvier, 2012 (02:43 AM)
    @ AGUENTAS  :haha:  DÉDICACE DUNYIA, C’ÉTAIT PLUTÔT DU SALSA MBALAX EN AFRIQUE LATINOS :) LA NOSTALGIE DE L’ÉMISSION SALSA :) C’ÉTAIT HIER AVEC LES ANCIENS AMIS DE LA CASAMANCE  :tala-sylla:  VIDÉO GUERRE EN GUINÉE PAR INA.FR.
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    Auteur

    Laba Sosseh El Maestro

    En Janvier, 2012 (02:50 AM)
    TOUMBA   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/cool.gif" alt=":cool:">   AGOSSARR ! GOSSANDO ! WAKHIRA ! SAYE SOUMA YAYE BOYE  :love:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/cool.gif" alt=":cool:">  
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    Havana

    En Janvier, 2012 (03:41 AM)
    Baye boye, yaye boye, baye souma yaye boye. Yaye souma yaye boye
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    Hulalene

    En Janvier, 2012 (11:02 AM)
    La position géographique de la zone de pétrole est: latitude 12°06 N et Longitude 017°16 W

    La zone en litige est comprise entre les parallèles 12°N et 13°N; je ne comprends pas d'où vient 220 et 268

    d’autant plus que la latitude est comptée de 0 à 90° et la longitude de 0 à 180°
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    Auteur

    Diatta Aline Sito

    En Janvier, 2012 (21:41 PM)
    Dégamame ! Vous ne nous spoliez en nous polluant  :haha:  Maniléne ! le mieux et le top pour vous, allez forer au nord du Sénégal au large de la langue de Barbarie des barbares et que sa soit équitable entre vous et vos vrais coussins les maures Bèyedanis par vos liens de parenté depuis Talaata Nderr.  :-D  :tala-sylla: 
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