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E pluribus unum (Par Cheikh-Tidiane Niasse et Dr Mbacké Dia)

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E pluribus unum (Par Cheikh-Tidiane Niasse et Dr Mbacké Dia)
De notre Antiquité égyptienne, comme revendication, à la Civilisation de l’Universel, comme tension, le Sénégal a toujours été une promesse au monde, une ambition culturelle, une vocation à l’excellence, une exigence démocratique, une porte océane ouverte à tous les ailleurs fécondants, le limon fertile de tous les enracinements.
 
Lorsque Tengala, père de Koli Tengala, quitte le Fouta Toro au Nord pour fonder le Fouta Djallon au Sud, il s’exprime déjà une certaine idée de ce « cher vieux pays ». Après le sac de Kansala, lorsque Mansa Waly Dione Badiane, migrant cette fois-ci du Sud au Nord, à la tête d’un Sénégal en miniature, fonde à Mbissel le Royaume du Sine, il s’imprime et s’imprègne un fait national de brassages et de métissages pleins son patronyme déjà multiple. Plus qu’une idée, le Sénégal est aussi un idéal sans cesse nourri de la réalité du pluralisme.  
 
Dès le 4 avril 1792, sous la Révolution, la République proclame la citoyenneté des habitants du Sénégal et Dépendances. Avant les premières élections pluralistes de 1848, ici, au Sénégal, un candidat au Trône du Cayor, soutenu et financé par le Gouverneur, fut battu. A l’heure des reniements honteux de cette histoire pleinement humaine d’une francophonie idéelle et principielle, nous revendiquerons ces liens indissolubles, car avant Nice et avant même la Bretagne, le Sénégal habita le sein intime de la France. De la Charte du Mandé, au XIIème S, à la Charte de Gouvernance de la Révolution Torodo en 1776, au moment où de l’autre côté de l’Atlantique treize colonies embouchaient, elles aussi, la même trompette de la Liberté, des Quatre courants de Senghor au multipartisme intégral de Diouf, il apparaît donc nettement, que dans cet espace d’ouverture mais aussi d’enracinement, le pluralisme n’est pas un legs colonial.  Il est donc une alliance plusieurs fois centenaire entre le Sénégal et la démocratie. Voilà pourquoi à ceux qui à l’Indépendance parlaient de naissance d’un pays, Senghor fit fort bien de rappeler dès 1960, dans son premier discours à la nation : « Le Sénégal, vous le savez bien, est un vieux pays. Cela compte ! Je le verse au dossier ».  
 
En 1974, au fameux Colloque du Caire, Cheikh Anta Diop, ne conjugue pas seulement le verbe tenir, saisir, le même, « kep » dans les trois langues, Wolof, Copte et Égyptien ancien, il expose et explose aussi les racines du mal colonial, dynamite les présupposés des Apartheids du temps et d’antan, avec le culot lumineux, l’ironie jubilatoire du vainqueur sûr de son triomphe et l’éloquence de la tradition orale convertie aux rigueurs de la raison discursive et démonstrative. Clamant à la face du monde un magistère civilisationnel, fort de la parenté linguistique et de l’unité culturelle d’un continent, proclamant ainsi une façon sénégalaise et africaine d’être et de paraître au monde, il n’était plus l’Orphée noir de Sartre et de Senghor qui descend aux enfers chercher sa Négritude mais le Prométhée qui ne dérobe pas mais revendique et récupère, comme propriété originelle et originale, le feu qui autorise toutes les ambitions et vaut réparation de toutes les impostures.
 
Au Sénégal, il est vrai, des événements tragiques ont parfois secoué le cours politique de notre pays. Le Président Mamadou Dia, les ministres Valdiodio Ndiaye, Ibrahima Sarr, Alune Tall, le Ministre d’Etat Abdoulaye Wade, l’Ambassadeur Serigne Cheikh T Sy, l’Abbé Diamacoune Senghor, le PM Moustapha Niasse, les ministres Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, Landing Savané, Khalifa Sall, Karim Wade, et tant d’autres, de toutes formations et professions, de toutes activités politiques, économiques, sociales, religieuses, culturelles, ont été arrêtés, parfois incarcérés. Jamais, quand il a fait nuit noire dans notre vivre-ensemble, jamais,  il ne nous souviendra que l’un d’eux se fût attaqué à la justice, à la magistrature, aux forces de défense et de sécurité, au haut commandement militaire, aux Imams ministres du culte pour amender leurs prêches, aux médias parfois incendiés et désormais ciblés selon leur ligne éditoriale, à tout citoyen osant opiner une idée différente, à la cohésion nationale, aux sénégalais suivant leur appartenance régionale. Jamais !Jamais !! Jamais !!!
 
En plus de quatre décennies d’un conflit fratricide, dans une partie de notre pays, la Casamance, que Malraux disait aimer car elle « rime avec romance », où résonnent avec tant de magie et d’harmonie, les assonances, les consonances, les confluences, les affluences et les influences de nos racines Léboue, Mandingue, Halpoular, Diola, Mancagne, Wolof, Sérère, Balante, Bassari, et de toutes les autres, jamais aucune partie au conflit n’a osé l’opprobre et l’indignité de traîner, à La Haye, le nom sacré du Sénégal ou d’un seul de ses enfants dans l’infamie d’une dénonciation calomnieuse, d’un lâche chantage auquel de toute façon le Sénégal, la République ou aucun démocrate sincère ne céderont jamais.  
 
A l’Etranger, DSK, François Fillon, en France, Bill Clinton alors PR et Donald Trump aux USA, mais aussi Lula au Brésil, Raoul Gandhi en Inde et Imrân Khan au Pakistan tous deux ces derniers temps dans les liens de la prévention, et bien d’autres de par le monde, ont tous été traduits en justice sans avoir à faire peser sur leur pays une épée de Damoclès quant à la stabilité, la paix, la sûreté et la sécurité.
 
Aux USA, des champs de coton au célèbre bus d’une merveilleuse Rose nommée Parks, à Montgomery, des nuances et outrances du  Maccarthysme à l’invasion du Congrès pour contester l’élection de Biden, de l’échafaud de la Révolution à l’épuration d’après-guerre, en France, ou de l’attentat du Petit Clamart de l’OAS contre le Général de Gaulle à ceux de 2015 notamment à Nice, de l’imposture démocratique des Nazis au terrorisme de la Bande à Bader en Allemagne, de l’horrible Guernica à l’irruption de soldats dans le parlement ibérique en Espagne, de la parenthèse fasciste de Mussolini aux crimes des Brigades rouges et à l’assassinat des juges Falcone et Borsellino en 1992 en Italie par Cosa nostra, toutes les démocraties ont eu, pour s’immuniser et se pérenniser, à sécréter des anticorps indispensables pour survivre aux pestes brunes, rouges, ou à celle obscure des ténèbres qui recouvrent une partie du Sahel et menacent le Sénégal.  
 
A cette règle universelle, où l’Etat de droit partout, au monde, eut à affronter des forces opposées, drapées d’apparences démocratiques, vous l’aurez compris, le Sénégal ne fera pas exception et aura besoin du soutien de tous les partis et partisans de la Liberté. Car des séides séditieux, croisements achevés des moustachus d’Occident et des barbus d’Orient, profanent de leurs crimes odieux jusqu’à la grandeur du pays, jusqu’à la renommée de la patrie. Brûlant les universités, vouant aux gémonies les investisseurs étrangers et à la faillite les entrepreneurs nationaux, stigmatisant l’étranger, pillant les biens publics et privés, incendiant les maisons, saccageant nos infrastructures de standard international, ces pyramides symboliques de notre nouvelle Egypte, ils entendent couvrir du spectre de leurs ombres l’éclat singulier d’une démocratie qui cherche, dans la dynamique de ses contradictions légitimes, les ressorts exigeants de son rendement.
 
Il ne doit donc pas être question qu’au Sénégal, l’on veuille instituer une exception criminelle d’impunité, à cette règle universelle de redevabilité et de responsabilité pendants consubstantiels de la liberté et partant de la démocratie. Là est le Sénégal, le seul et vrai Sénégal, le Sénégal éternel. Et il doit être clair dans toutes les chancelleries, dans tous les palais, dans toutes les enceintes, à tous les pupitres de la Communauté internationale, dans l’esprit des hautparleurs subventionnés du business du Droit-de-l’hommisme mercantile et de leurs bailleurs, que ce Sénégal-là entend donner à l’originalité et à l’authenticité de son expérience démocratique le sens, la réalité et la portée d’une liberté totalement assumée, d’un pays attaché à l’Autorité de l’Etat et à celle de la chose jugée.
 
N’est-ce pas une belle et singulière coquetterie de la démocratie sénégalaise, une de nos belles exceptions, que des opposants aillent au Palais de la République signifier de façon publique que la loi qui les condamne à l’inéligibilité doit être révisée, et au nom de la même loi, intiment l’ordre de concéder son inéligibilité, à lui, Président de la République, alors que seul le Conseil Constitutionnel doit décider de la recevabilité de toutes les candidatures ?  N’est-il pas curieux que ceux qui militent, au besoin par les armes, pour changer la loi et permettre à leur candidat de se présenter aux présidentielles, soient les mêmes qui dénient à celui qui a l’onction du suffrage universel, la majorité des collectivités locales, celle des sièges au Parlement, le droit qu’il tient de la constitution de se présenter de l’avis même de ses opposants les plus irréductibles ? C’est par le Disso ou Débat public, le Deyoo ou concertations sinon secrètes du moins discrètes et le deggo qui les consacre que le Sénégal a toujours su arbitrer au bénéfice de tous. C’est dire à quel point les promesses du dialogue sont dans ce pays inépuisables.     
 
Pourtant, une ambition prometteuse mais folle de son immaturité, disqualifiée par la justice et la licence de ses fréquentations, un polémiste confondu dans le labyrinthe de la diffamation, un populiste hanté des fantômes de ses crimes, un prestidigitateur de la manipulation, entend maculer le Sénégal, ceux qui le servent et l’incarnent, du sang de son entreprise subversive et, de la clameur de sa diversion à la Haye, comme des effets de manches ridicules d’un malheureux pantin du Barreau de Paris, couvrir ses appels publics au meurtre et à l’insurrection. 

Candidat virtuel à la Magistrature suprême, moussaillon revêtu du costume imaginaire d’un  Capitaine du navire amiral Sénégal, il insulte les juges et entend, jusqu’à la haine et à la Haye, noyer les magistrats et les FDS de notre pays dans le torrent de boue de la calomnie. Aidé de petites mains d’une certaine société abusivement dite civile mais en réalité, ni civile, ni civique, ni civilisée, il entend trouver, non pas à Pretoria chez Mandela,  ni à Addis Abeba chez le Négus, ni à Ouagadougou chez Sankara , mais bien à Paris sous la robe et dans les jupons d’une Dame Injustice, la suite fantasmée d’un vaudeville néerlandais qui ferait oublier les tenants et aboutissants macabres d’un dossier privé,  qui signerait sa tuerie du nom de la République.

Peut-on prétendre à la fonction de chef suprême des armées, et jouer d’un irrédentisme résiduel, ajouter aux fronts nord et sud de jadis, un front ouest d’une guérilla urbaine, ouvrant, aux plus radicaux d’une entreprise de destruction, les universités, les infrastructures notamment d’eau et d’électricité ?  Pénétré de toutes les contradictions de l’imposture, tel un Milou se cherchant un maitre au Barreau de Paris, l’on voudrait projeter sur les écrans de la CPI son « Pantin au Congo », peignant du ridicule de ses accusations et de la gravité de ses crimes ceux qui, plus de 40 ans durant, auront fait face à une rébellion armée dans le cadre de l’Etat de droit sans y déroger jamais. Héros du maintien de la paix aux quatre coins du globe, républicains jusqu’au bout des ongles, diplômés des plus prestigieuses académies militaires du monde, les femmes et les hommes de nos FDS ont de tout temps été au cœur d’un consensus national, de la part de la vraie société civile et de tous les acteurs politiques dignes de ce nom, les mettant au-dessus et en dehors de toutes les contingences partisanes, comme dans toute démocratie qui se respecte.
 
Aux empoisonnements imaginaires imputés aux hommes d’honneur du maintien de l’ordre, aux dénonciations calomnieuses de la haute hiérarchie militaire du pays et de nos alliés les plus chers prétendument trainés à la Haye, aux phantasmes grossiers d’un avocaillon qui tel Tintin tient d’autant plus à son aventure « au Congo-Sénégal » que son Milou l’y attendrait comme client, dans ce caricatural dossier déposé à la CPI, un comédien sans ce talent ni ce génie pourtant si caractéristiques des barreaux de Dakar, de Paris et de tous les prétoires, a ajouté la légèreté coupable de présenter  le Docteur Mbacké Dia, comme un faux médecin, photo et vidéo à l’appui. Aussi, au cours d’une prochaine conférence de presse, il sera porté à la connaissance de tous, le mensonge éhonté d’un mousqueton de l’imposture obscurantiste qui se prend pour un mousquetaire. Et l’opinion sera informée de la suite judiciaire à donner à Paris, à Dakar, et à la Haye aux graves accusations d’un avocat et de son diable, l’un et l’autre aux prises avec la justice de leur pays. Pourtant, à Paris même, Le Canard Enchaîné a publié un article sur le financement de son client par un mouvement fanatique égyptien, sans éveiller le zèle, décidément sélectif, de ce curieux conseil.    
 
Un individu empoigne le Sénégal, lui met le couteau sous la gorge, un pistolet à la tempe, et lui intime l’ordre de le laver du sang de ses crimes sous peine de se voir égorgé. Le pays du Jom, évidemment, ne cèdera pas au chantage. Surtout de la part d’un condamné qui, pour échapper à la justice de son pays, entend instruire contre lui un hypothétique et imaginaire procès pour crimes contre l’humanité.

Par Cheikh-Tidiane Niasse et Dr Mbacké Dia.


7 Commentaires

  1. Auteur

    En Juin, 2023 (12:00 PM)
    Belle contribution.

    Je surtout retenu: "un condamné qui, pour échapper à la justice de son pays, entend instruire contre lui un hypothétique et imaginaire procès pour crimes contre l’humanité." 

    comme disait l'autre: "on a tout compris"
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    • Auteur

      Karim$

      En Juin, 2023 (13:14 PM)
      E pleribus unum ! La première fois que j’ai entendu ce joli mot , c’était dans un joli discours de Barack Obama datant de 2004. Un très beau discours qui avait fait pleurer l’Amérique toute entière, démocrates comme républicains, tellement qu’il est et empreints de noblesse et d’humanisme. Beaucoup même disent que c’est ce discours de 2004 qui l’a révélé au grand public Americain et l’a élu président avant l’heure (2008). Tellement ce discours était retentissant, captivant et avait marqué les esprits ! Par contre, vous 2 là, vous me faites honte d’être noir ! C’est choquant de voir des noirs avec des idées minables pareilles en 2023, c’est à dire presque 20 ans après le noble discours qui a rendu Obama président ! On a l’impression que l’Afrique et les Africains reculent de plus de 20 ans pendant que le monde avance ! Voir une seule personne capable de défendre les actes criminels de Macky SALL me donne envie de vomir ! Je suis dégoûté ! 
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  2. Auteur

    En Juin, 2023 (12:45 PM)
    Le discours type du Sénégalais pédant qui anone et ressasse les discours senghoriens et les leçons de phylo occidentales. Le Sénégalais est acculturé et occidentalisé déconnecté des réalités du peuple d'en bas et c"est cela qui cause notre perte, cela permet à n'importe quel assoifé de pouvoir de le confisquer ou de le conquérir avec un discours messianique déconstruit.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Juin, 2023 (13:35 PM)
      Depuis quelque temps maintenant, les le pouvoir et ses acolytes pondent des textes kilometriques pour ne rien dire.
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    Auteur

    En Juin, 2023 (13:04 PM)
    Qui a le temps de lire ce chiffon qui commence par L Égypte Antique pour se terminer par des insultes contre Sonko.Décidément PROS fout la trouille .
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    Auteur

    En Juin, 2023 (13:09 PM)
    Un résumé succinct mais le style est trop lourd pour être compris par "Monsieur tout le monde ", particulièrement nos jeunes hâbleurs qui pensent maîtriser la planète entière et nos pseudo littéraires que nous considérons à tort comme des intellectuels.

     Il est temps d'enfourcher la trompette de la communication dans nos dialectes maternelles pour informer la masse.
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    Auteur

    En Juin, 2023 (13:59 PM)
    Sonko a permis à des étrangers dont leurs pays souffre de guerres et désolations à applaudir des gens de la diaspora qui brutalisaient un de leurs compatriotes. Notre pays le Sénégal , jalousé de par le monde pour sa stabilité, sa concorde nationale est entrain d'être diabolisé par une base névrosés qui veulent le déconstruire pour en faire une zone de conflit et ces gens de la Diaspora oublient malgré leur nationalité d'emprunt, ont leurs familles et proches ici . Pourquoi encouragent ils les étrangers à maudire notre pays , à vouloir que notre pays ressemblent aux leurs. Maintenant beaucoup d'étrangers jaloux souhaitent des problèmes à notre pays pour pouvoir danser Ça ne passera pas. Point barre.
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    Auteur

    En Juin, 2023 (14:21 PM)
     

    Salam:  Une once de dignité t'aurais commandecde faire tes bagages et de déposer ta démission.

    Only you MAcky African Président can assassinate over 30 young men's of your country , young citizen - and still enjoy the moral comfort to stay in power by the mean of military junta - because in Senegal we do not have an army anymore:  it is a Junta like that one in Burma.

    tu es le seul à être capable de cette indignité te permettant de rester au pouvoir Avec l'aide d'une armee nationale et Des forces de sécurité corrompues à Ta solde transformée en junte militaires ( force occultes nervis civils en communion avec les militaires et la police ).

    ailleurs d'autres humains de races différentes auraient choisis de demissioner Car incapable de Ce degré d'immoralité. 
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    Auteur

    Laye Diop

    En Juin, 2023 (17:44 PM)
    messiers vous avez tout dit. les menaces ne passeront pas.sonko est une honte pour le senegal.je me demande des fois s il est senegalais ce guis.j ai peur pour les dames qui travaillent au palais de la republique au cas ou.........
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