L'actualité principale de ce samedi 4 mai a gravité autour de l'économie. À la suite du communiqué du Fonds monétaire international (FMI) clôturant leur récente visite au Sénégal, les recommandations et informations divulguées par l'institution internationale ont suscité de vives réactions. Pour éclaircir ce sujet brûlant, Cheikh Ahmadou Bamba Fall a pris la plume. Il décortique les missions essentielles du FMI et analyse les recommandations adressées à l'État du Sénégal.
Son texte in extenso :
Mise au point sur l'affaire du FMI/Sénégal
Depuis ce matin, des rumeurs circulent dans l'espace digitale, faisant allusion à une supposée recommandation du Fonds Monétaire International (FMI), au nouveau gouvernement de continuer le PSE.
D'abord il faut savoir que le FMI ne fait pas d'immixtion directe sur la politique économique des pays membres. Il a deux missions spécifiques:
_Veiller à la stabilité du système monétaire international
_Exercer une surveillance sur les politiques de change, pour une croissance économique durable des Etats membres.
Lors de sa mission effectuée au Sénégal, le FMI a constaté une faible activité économique au premier trimestre 2024, causée par le report des investissements des entreprises durant les échéances électorales dernières et les retards dans la production de gaz jusqu'en décembre 2024.
Cependant, pour atteindre l'objectif du déficit budgétaire de 3.9%, d'ici la fin de l'année 2024, le fonds révise à la baisse la croissance du Sénégal en 2024 à 7.1% . Cette dernière a été initialement projetée à 8.3% .
En effet, après cette constatation, le Fonds Monétaire International ( FMI), recommande à l'État du Sénégal de prendre des mesures ambitieuses telles que:
1. Réduire les exonérations fiscales
2. Améliorer l'efficacité des dépenses et des investissements.
Ni plus, ni moins...
Jub, Jubbël, Jubanti
19 Commentaires
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En Mai, 2024 (09:33 AM)Mbidou
En Mai, 2024 (19:46 PM)En réalité le FMI s'en fout du nom du plan PSE/PROJET appelez comme vous voulez c'est destiné à la masse à manipuler.
Ce que le FMI demande c'est la continuité des engagements de l'Etat de Sénégal pour atténuer le déficit Budgétaire. Selon le FMI ça nécessitera l'abandon des subventions faites par l'Etat du Sénégal particulièrement dans le secteur des énergies.
A ces recommandations les autorités actuelles se sont engagées à les respecter c'est tout.
Dire autre chose n'est que politique politicienne de caniveau
Gahel
En Mai, 2024 (01:40 AM)Reply_author
En Mai, 2024 (10:19 AM)ce n'est pas en multipliant les commentaires favorables que tu va avoir raison.
ce commentaire est ridicule et surtout démontre l'étendue de la malhonnêteté de son auteur.
D'abord, il ment gravement s'il affirme que le FMI se s'immisce pas dans le politique économique des pays : cette institution prête, surveille et formule des recommandations à nos pays.
ensuite la politique de change fait partie de la politique monétaire
je le dis et je le répète le FMI ne se préoccupe pas du nom du programme mais de son contenu.
Ce monsieur FALL a juste réagi comme un vulgaire militant de caniveau qui ne maîtrise rien de ce qu'il dit
PSE/PROJET peu importe, le nouveau régime s'est engagé a poursuivre le programme que le FMI avait avec le Sénégal et vous ne pouvez pas dissocier ce programme avec le PSE : c'est ça la vérité !!!!
Je cite :
" Les services du FMI achèvent leur visite au Sénégal
le 3 mai 2024
Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par M. Edward Gemayel, a séjourné au Sénégal du 25 avril au 3 mai 2024 pour faire le point sur les développements économiques et politiques récents et jeter les bases de discussions de la seconde revue du programme soutenu par le FMI.
À l'issue de la mission, M. Gemayel a fait la déclaration suivante :
En 2023, l'économie sénégalaise a fait preuve de résilience en dépit d’un contexte difficile. Malgré les tensions politiques autour de l’élection présidentielle et les chocs extérieurs, la croissance économique a dépassé les attentes (4,6 %), reflétant une bonne campagne agricole et un secteur tertiaire solide. L'inflation a également connu une baisse plus rapide que prévu, retombant à 5,9 %. Des dépenses élevées de subventions à l’énergie (620 milliards de francs CFA, soit 3,3 % du PIB) et d'intérêts sur la dette ont été compensées par des réductions des dépenses d’investissements afin de contenir le déficit budgétaire à 4,9 % du PIB, conformément à l'objectif du programme. En outre, le gouvernement a constitué des réserves de liquidités en prévision de l'élection présidentielle, ce qui a contribué à une augmentation de la dette du gouvernement central (73,4 % du PIB) au-delà du plafond de dette fixé dans le cadre de l'UEMOA. Le déficit du compte courant est resté important (18,8 % du PIB), reflétant la faiblesse persistante des exportations de biens.
La croissance de l'activité économique au premier trimestre 2024 a été plus faible que prévu, du fait des incertitudes politiques liées à l’élection présidentielle. Les indicateurs de conjoncture montrent que la croissance de l'activité économique a été modérée, les entreprises ayant reporté leurs investissements et les consommateurs réduit leurs dépenses. L'inflation s’est repliée à 3,3 % (en glissement annuel). L'exécution du budget a été marquée par une moins-value au niveau des recettes et un dépassement du coût des subventions à l’énergie par rapport à l’enveloppe budgétaire initiale. Les perspectives économiques restent toutefois favorables. La croissance économique pour 2024 est maintenant projetée à 7,1 % contre 8,3 % auparavant, reflétant une activité économique impactée au premier trimestre par le contexte électoral et un démarrage retardé de la production de gaz jusqu'en décembre 2024.
Les données préliminaires pour la fin de l'année 2023 indiquent que le programme soutenu par le FMI reste globalement sur la bonne voie. Toutefois, pour atteindre l'objectif de déficit budgétaire de 3,9 % du PIB fixé pour la fin de l'année 2024, il faudra prendre des mesures ambitieuses pour rationaliser les dépenses fiscales et améliorer l'efficacité des dépenses. Ces mesures devraient être prises dans le cadre d'un budget rectificatif qui permettrait la réalisation de l'objectif régional de déficit budgétaire de 3 % du PIB en 2025.
Un accent devrait être davantage mis sur les réformes structurelles, portant sur la révision de la formule de détermination des produits pétroliers et la réalisation d'un audit de la compagnie d'électricité Senelec afin de mettre en œuvre une nouvelle grille tarifaire pour l'électricité, avec un tarif social pour les ménages vulnérables. En outre, les autorités progressent dans les mesures visant à sortir le Sénégal de la liste grise du Groupe d'action financière (GAFI).
Les nouvelles autorités ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le programme actuel soutenu par le FMI. Elles reconnaissent que les principaux piliers du programme s'alignent sur leurs propres objectifs stratégiques, à savoir : améliorer la résilience budgétaire et réduire les vulnérabilités de la dette, renforcer la gouvernance, promouvoir la transformation structurelle de l’économie et renforcer la résilience au changement climatique.
L'équipe du FMI remercie les autorités et les autres partenaires pour leur excellente coopération et les discussions franches et constructives au cours de la visite.
Les discussions pour la seconde revue du programme soutenu par le FMI au titre du Mécanisme Elargi de Crédit (MEC) et de la Facilité Elargie de Crédit (FEC), et la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) sont pour l’instant prévues au mois de juin 2024.
Durant cette visite, l’équipe du FMI a été reçue en audience par Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Ousmane Sonko. Elle a également rencontré le Ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba ; et des hauts fonctionnaires de l’administration. Enfin, l'équipe du FMI a eu des discussions productives avec des Représentants des milieux d'affaires et des partenaires de développement". "
Fin de citation !!!
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En Mai, 2024 (22:25 PM)"Des dépenses élevées de subventions à l’énergie (620 milliards de francs CFA, soit 3,3 % du PIB) et d'intérêts sur la dette ont été compensées par des réductions des dépenses d’investissements afin de contenir le déficit budgétaire à 4,9 % du PIB, conformément à l'objectif du programme."
"pour atteindre l'objectif de déficit budgétaire de 3,9 % du PIB fixé pour la fin de l'année 2024, il faudra prendre des mesures ambitieuses pour rationaliser les dépenses fiscales et améliorer l'efficacité des dépenses. "
Visiblement le langage diplomatique et économique du FMI dépasse son niveau de compréhension
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En Mai, 2024 (00:51 AM)Mor Khoudia
En Mai, 2024 (22:36 PM)un espace....pas serieux ces cancres
Sonko disait que si le fmi félicite le senegal il faut s'inquiéter
Mais monsieur wakhofi touss, Porozet bi moy PSE legui , le fmi limou wakh leer a nagn
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En Mai, 2024 (10:06 AM)sachant la connerie de cette contribution le clan PASTEF essaye de polluer les commentaires certainement la même personne qui écrit plusieurs post.
Mais rien d'étonnant quand on a menti jusqu'à être élu, on pense ternir la bonne formule mentir mentir mentir .... mais la réalité les rattrapera toujours
Arrêter votre jeu ridicule vous commentez votre propre article en espérant tromper les😂 gens
Moi, c'est ça que j'ai retenu!
"D'abord il faut savoir que le FMI ne fait pas d'immixtion directe sur la politique économique des pays membres."
on la ferme quand on ne sy connait pas
Xalassati
En Mai, 2024 (11:08 AM)L'arrêt des constructions sur le littoral pour faire l'état des lieux sur le financement des constructions à milliards pour des gens dont l'origine et leurs activités ne permettent pas d'accumuler autan d'argent. Le GAFI a indexé le foncier et les constructions qui poussent comme des champignons à Dakar comme récepteur du blanchiment d'argent.
Maintenant la tempête dans un verre d'eau sur l'illégalité de la mesure de l'arrêt ne sert à rien surtout qu'on veut l'attribuer au président. Et Maitre Ndoye a été clair mais on veut broder et utiliser ce juriste émérite pour donner une base solide à leur déclaration. Maintenant maitriser le français et comprendre ce qui est entendu ou écrit n'est pas souvent à la portée de tout un chacun.
Je persite à dire le ministre, le directeur des domaines peuvent demander un arrêt de travaux pour y voir clair Ceux qui sont en règle et ne sont pas dans la zone grise (blanchiment d'argent (GAFI) pourront continuer leurs activités s'ils respectent la loi et sont en règle.
Le FMI a bien demandé aux nouvelles autorités de prendre les mesures nécessaires pour que le Sénégal sorte de la zone grise du GAFI. Pour ceux qui ne savent pas, être dans la zone grise veut dire : Un état dont les juridictions ne prennent pas les mesures de lutte requisent contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT): En français simple les mesures sont faibles ou nulles. C'est un héritage du régime précédent qui doit disparaitre pour la réputation du Sénégal.
Soyez patients rek. Le meilleur est devant nous
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