3ème Anniversaire du rappel à Dieu de Cheikh Saliou Mbacké, 5ème Khalife de Serigne Touba Khadimou Rassoul (Psl)
Hommage à Cheikh Saliou Mbacké (1915 – 2007) : il vouait une affection extraordinaire à tous les croyants
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C’est le 28 décembre 2007 que Cheikh Saliou Mbacké nous quittait, et emportait avec lui, à 92 ans, notre amour et notre affection. Mieux encore notre respect et notre admiration pour rejoindre son vénéré père et maître, Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul (Psl) qui, le 05 septembre 1895 dans le bureau du Gouverneur général à Saint-Louis et devant l’Autorité coloniale française, rendit à l’homme noir sa dignité pour qui on manquait d’estime. A ce titre, la race noire lui en saura éternellement gré comme l’aurait nettement dit le Professeur Feu Cheikh Anta Diop.
Cheikh Saliou exerça son Khalifat pendant 17 ans (de 1990 à 2007. Il vit le jour en 1915 à Diourbel au moment où Serigne Touba (Psl) y était détenu en résidence surveillée par les autorités coloniales depuis le 15 janvier 1912. Son accession à la tète de la communauté mouride, le 13 mai 1990, fut marquée par son mémorable sermon prononcé un jour de Korité du 5 avril 1992 à Touba et dans lequel il dit : «Hormis l’Islam et par conséquent la gestion de l’héritage de Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba (Psl), rien ne saurait retenir mon attention, encore moins susciter de ma part commentaires ou directives quelconques». Et toujours le Saint Homme de poursuivre sa détermination de contribuer à la rénovation (yeesal) de la voie initiée par ses prédécesseurs de Cheikh Mouhamadou Moustapha à Cheikh Abdoul Khadr Mbacké l’Imam des Imams.
Il procéda ainsi à la promotion de l’Islam, à travers la fructification du legs de son illustre père, par l’implantation des daaray tarbiya (centres d’enseignement religieux et d’éducation par la pratique) qu’il confia à des formateurs bien préparés. Il accordait une importance capitale à l’éducation des enfants et leur vouait une affection extraordinaire. L’exemple de Khelcom qu’il mit en place, en 1991, constitue un vaste projet agricole d’intérêt national. Il suffit d’y aller pour s’en rendre compte. A cela s’ajoutent les grands travaux réhabilitation de la grande mosquée de Touba et de la sainte ville qu’il entreprit sous la supervision de son fils talibé Serigne Moustapha Saliou Mbacké.
Sa piété exemplaire, sa sérénité légendaire, son rayonnement spirituel, sa disponibilité et ses contacts simples et directs, lui permirent de briller sur toute la Ummah islamique sans pour quitter le Sénégal, contrairement à son jeune frère et fils cadet de Serigne Touba (Psl) le Cheikh Mouhamadou Mourtada Mbacké dont l’œuvre s'est étendue au monde entier à travers les visites annuelles qu'il accomplissait aux quatre coins du globe pour répandre et revivifier le message de l'Islam et les enseignements de son illustre et vénéré père.
Cheikh Saliou fut au service de toute la communauté musulmane faisant assidûment preuve dans tous ses actes et propos, d’une humanité, d'une piété et de Vertus remarquables qui le firent aimer et respecter de tous. Il incarnait cette fonction de régulation sociale dont le Sénégal a tellement besoin, surtout en ces temps troublés. Pour preuve, les événements sociopolitiques qu’il assista durant son magistère ne l’ont point ébranlé et, jamais, il ne prit une quelconque position.
Son existence sur terre se distingua par une remarquable ardeur et une forte détermination à l'acquisition de la science, par un fort attachement à l'orthodoxie et à la Sunna du Prophète (Psl), par la tempérance et le détachement des vanités du bas monde et bien d'autres vertus procédant d'une Faveur divine particulière. On reconnaissait déjà en lui, dés son jeune âge, l'essentiel des qualités dévolues aux saintes éminences, celles des grands Hommes de Dieu appelés à réaliser des destinées exceptionnelles. Ainsi, il hissa, pendant 17 ans, le drapeau du Mouridisme et les enseignements du Cheikh à un niveau difficilement atteignable. À ce titre, la communauté mouride lui en saura une reconnaissance éternelle !
Cheikh Saliou capitalisait d'autant plus l'attachement extraordinaire des disciples mourides en ce sens qu'il fut le dernier fils vivant de Serigne Touba Khadimou Rassoul (Psl) sur terre et représentait ainsi aux yeux de beaucoup d'entre eux, inconsciemment ou non, le dernier maillon du second cycle de vie de leur communauté. D’où cette panique et consternation, lorsqu’au lendemain du 28 décembre 2007, tous se réveillèrent abattus et incrédules à l’annonce de sa disparition; comme ce fut exactement le cas lorsque Dieu, en 632 à Médine, rappela à ses côtés le Prophète Mouhamed (Psl) (cf. notre contribution sur la quintessence du Grand Magal de Touba paru dans le journal Sud quotidien du mercredi 11 février 2009). Et la nouvelle était difficile à admettre pour beaucoup de Sénégalaises et Sénégalais surtout habitués à sa figure rassurante et paternelle, à ses vertus remarquables et stables qui ramenaient toujours la concorde sociale, la paix et la sérénité.
Par ce qui précède, il nous parait essentiel de rendre César à ce qui lui revient et c’est le lieu, à travers notre contribution, de rendre hommage à un Homme de Dieu qui, pendant 17 ans de Khalifat, porta admirablement le flambeau du Mouridisme sans complainte ni reproche, sans erreur ni faille, sans faiblesse ni hésitation avec une extrême affection et une telle compassion qu’il vouait à ses condisciples mourides, à ses frères musulmans et à tous les croyants.
Ne leur disait-il pas au cours de ses sermons invariables frappants de concision, à l'instar de celui-ci qu'il adressa, pour la dernière fois, à la communauté mouride un jour de Korité (Aid el Fitr), le 13 octobre 2007 à Touba, et dont voici quelques extraits : «Je salue tous mes frères musulmans et tous mes condisciples mourides. Je rappelle tous mes frères musulmans, tous mes condisciples et ma propre personne l’objet et la motivation de notre séjour terrestre : l’Adoration de Dieu notre Seigneur». Et toujours le Cheikh de poursuivre : «Je me repens en Dieu et implore Son Pardon en faveur de tous mes frères musulmans…». Quelle sollicitude !
Point, à notre sens, ne saurait exister assurément de plus belle illustration de l’assertion du Serviteur Eternel du Prophète (Psl): «Par Saliou DIEU parachèvera toute mon œuvre et mon intention». Donc, il fut le témoin et l’esprit vivant de Serigne Touba et comme aimait à le dire Serigne Moussa Kâ (*) : « Domadi Baaye, Baaya di Dom » les fils sont à l’image de leurs pères et les pères à l’image de leurs fils. D’où la réincarnation totale de Serigne Touba !
Tous nos vœux d’éternité au fils de Sokhna Fatou Diakhaté !
(*) Eminent poète sénégalais en langue wolof et contemporain de Serigne Touba (Psl)
Par Birame Lothi DEME
Parcelles Assainies
Unité 4 N° 307 – Dakar
Tél. (+221) 774199849 / 765635385
E-mail : <108>[email protected]/bildeme@
30 Commentaires
Verdad
En Décembre, 2010 (09:46 AM)Femme_delombre
En Décembre, 2010 (09:46 AM)Wéteul ngua niou
Moussa
En Décembre, 2010 (09:55 AM)Yatma Fall
En Décembre, 2010 (09:55 AM)Laskha
En Décembre, 2010 (09:56 AM)Fallou N
En Décembre, 2010 (10:24 AM)Talibé
En Décembre, 2010 (10:27 AM)Sant Rek
En Décembre, 2010 (10:29 AM)dieuredieuf de nous avoir fait des disciples de CHEIKH BETHIO ?
SANT REK ?
Beug Mame Saliou
En Décembre, 2010 (11:00 AM)La mort d' un étre cher
La mort d ' un proche est inconcevable
Perdre un être cher est cruel
Voir une blessure qui ne se refermera jamais
Vous hantera jusqu' a votre dernier souffle de vie
Par un jour décembre 2007 la mort est venue frappé chez- moi
Et m ' a enlevé la personne que je vénérai tant
Cette personne était mon père ,mon grand pére ,mon oncle Serigne Saliou MBACKE
Cet homme rempli de bontés
Muni d ' un courage exemplaire
Etait pour moi un idol
Que j ' aimais mon père;mon oncle au plus profond de moi
Cet homme qui m ' a donné amour bonheur
Celui qui à fait de moi celle dont je suis aujourd'hui
La mort d ' un proche est inconcevable
Perdre un être cher est cruel
vous mon pére; mon oncle parti beaucoup trop tôt
J'avais encore tant besoin de vous
Entendre votre voix, voir votre sourire
Mon coeur saigne de votre absence
Les fétes ne sont que tristesse sans vous
votre présence manque tant en moi
Les années ont passé
La peine est toujours présente
Et ne me quittera que lorsque que je ne serai plus
La perte d ' un être cher est inconcevable
Pourtant la vie est faite ainsi chacun de nous
Un jour partira pour ce monde inconnu
Mais ceux qui perte un être cher
C 'est ceux qui restent les plus malheureux
mame yalla na yalla yoke say lére té tass gnou si sa barké amine dougnoula faté ba fawe
Dieureudieuf
En Décembre, 2010 (11:06 AM)yala bugul togn kat togn kat yi dianama rek bu say morom néké thia aldiana yu magu yi dara tégulako ludul lo wakh si aduna rek bamou tekla galankor soubouhanalahouu
amna diakhlé si yow loluu
Kapy
En Décembre, 2010 (11:08 AM)Mai
En Décembre, 2010 (11:30 AM)Finesse
En Décembre, 2010 (11:57 AM)Pzzzz
En Décembre, 2010 (11:57 AM)Ridial
En Décembre, 2010 (12:01 PM)Salihou Rekk
En Décembre, 2010 (12:45 PM)Sante Rek
En Décembre, 2010 (13:02 PM)dieureudieufetii serigne saliouu yalanagnouko sunu borom fayal barké borom touba mbacké amo morom
Malick
En Décembre, 2010 (13:24 PM)Talibement
En Décembre, 2010 (15:22 PM)Féké
En Décembre, 2010 (15:27 PM)Massinaseck
En Décembre, 2010 (16:23 PM)Origine Mbour
En Décembre, 2010 (17:12 PM)le chargé de recouvrement ne fait que baisser le maman salol et certains filles qui ne valent rien, car si vous venez pour une moratoire de facture il reclame une partie de jambres a l'ère
se sont des actes que déplore certaines jeunes et qui hurlent halte a cette pratique et en plus ils n'ont plus de courant
DEPART UNIVERSITE ARRIVER SENELEC RUE VINCENT
Mannmi
En Décembre, 2010 (17:31 PM)Mande
En Décembre, 2010 (19:50 PM)Obama
En Décembre, 2010 (20:10 PM)serigne saliou yalnaniou yalla yookaal léérame si barké serigne touba
Sante Serigne Saliou
En Décembre, 2010 (00:13 AM)Black Moon
En Décembre, 2010 (00:34 AM)Arona Ndoye
En Décembre, 2010 (15:16 PM)Seynabou
En Mars, 2011 (12:47 PM)Miftahoul Khouyour Wal Maram R
En Mars, 2011 (21:27 PM)Participer à la Discussion