MAITRE OUSSEYNOU BABOU
Avocat au barreau de Paris
Contribution pour la presse écrite et en ligne
Objet : l’inévitable élection de Amadou Ba : la partie immergée et émergée de l’iceberg
Les élections présidentielles du 24 mars 2024 révèlent une certitude et une incertitude déconcertante qui devront nous faire plonger dans une réflexion attentive sur le choix que devra porter le peuple.
Sur ce, j’invite tous les intellectuels de ce pays à éclairer le peuple sénégalais et à se hisser à un niveau objectif qu’interpelle leurs qualités pour aiguillonner le peuple devant l’histoire.
En effet, la certitude de cette élection est le profil rassurant et gageur du candidat Amadou Ba constat pour lequel et à travers lequel nous estimons que c’est la partie émergée de l’iceberg.
S’il lui est loué toutes les qualités requises pour diriger ce pays, il en reste d’autres qui n’ont pas été rapportées aux Sénégalais, c’est ce que nous qualifions la partie immergée de l’iceberg.
C’est celle de sa grande expérience d’homme d’Etat qui a valu à l’époque à notre pays de s’en sortir, à chaque fois que nous nous confrontâmes à des tensions aigues de trésorerie, de recouvrement d’impôts et des difficultés de nos finances publiques.
Le Président Wade en tant Président de la République à l’époque ne me démentira puisqu’en étant témoin de cela et c’est dans ces circonstances précises au palais de la République que j’ai fait connaissance à Monsieur Amadou Ba et où nous nous sommes liés en amitié.
Sa grande maitrise des questions de développement ne sont plus à démontrer, pour avoir non seulement conduit une grande partie du programme Sénégal émergent, mais aussi pour avoir réussi à réunir les capitaux nécessaires à l’occasion du club de Paris pour sa mise en œuvre.
Ses grandes qualités d’homme d’Etat ne se limitent pas en un homme froid chargé de mener et d’appliquer avec rigueur les politiques de l’Etat sans coup férir, mais du long de son parcours professionnel, il nous a été révélé d’autres facettes de sa personnalité dont l’une est celle de se préoccuper des difficultés de paiement d’impôt de nos entrepreneurs sénégalais pour qui, des concessions fiscales leur ont été accordées par lui-même, sans discrimination et de façon désintéressée.
D’autre part, celle de se préoccuper de la gestion alimentaire des élèves coraniques quand il était simple fonctionnaire à Thies et très déconnecté de la sphère politique. Sur ce, le témoignage du fils ainé du dignitaire mouride Serigne Saliou Touré (Paix à son âme) est particulièrement édifiant sur sa dimension mécène.
Cette attitude philanthropique de Amadou Ba est corroborée par un enracinement quotidien du milieu de nos élites maraboutiques et religieux qui incarnent du reste, le substrat négro africain de notre patrimoine culturel et religieux.
Amadou Ba a compris que ces derniers sont des facteurs de stabilité socio-politique, de progrès social et de développement comme le disait Wesley dont le message semble avoir
toute l’éthique du développement industriel en estimant que « la religion engendre nécessairement l’esprit de travail et l’esprit d’économie qui en peuvent produire que la richesse ».
toute l’éthique du développement industriel en estimant que « la religion engendre nécessairement l’esprit de travail et l’esprit d’économie qui en peuvent produire que la richesse ».
Cet auteur précité rejoignit déjà le sociologue allemand Max Weber qui estime dans son ouvrage « éthique protestante et esprit du capitalisme » que l’émergence d’un certain type de structure économique le capitalisme aurait été liée à une certaine croyance, la religion ».
Une autre certitude sur l’homme est sa grande capacité de rassembleur, qui sera utile non seulement pour notre pays dans le cadre de l’instauration d’un climat de paix, mais utile pour notre sous-région qui fait proie en de nombreux conflits socio-politiques.
L’incertitude des élections du 24 mars 2024 est dans l’idée même à la limite scandaleuse, désarçonnant qu’avancent certains de nos compatriotes de prédire un choix outre que celui d’Amadou Ba.
L’incertitude des élections du 24 mars 2024 est dans l’idée même à la limite scandaleuse, désarçonnant qu’avancent certains de nos compatriotes de prédire un choix outre que celui d’Amadou Ba.
Puisqu’en face du candidat de la raison, du candidat utile, certains avancent préférer se plonger dans une incertitude effarante, évanouissant, consistant à donner notre pays à des mains inexpertes, inexpérimentées et dont le programme brandi urbi et orbi laisse apparaitre, un jeu pratiquement d’enfants pour un pays aussi sérieux, aussi stratégique que le Sénégal.
Lequel se trouve dans un contexte pré exploitation du gaz et du pétrole et à moins de vouloir faire du suicide collectif, ce pays ne s’en sortira pas avec une élection de l’extrême droite sénégalaise.
D’aucuns ont même fait avancer la sortie du franc Cfa et la création d’une monnaie locale préférant se reclure dans un espace sous régional où l’union des pays est la seule issue possible vers le progrès et le développement.
Cet ostracisme devant la nécessité de l’intégration sous régionale voulue par le candidat de l’incertitude est tout le contraire de la pensée économique du Président Abdoulaye Wade.
Lequel dénonça déjà dans sa thèse, rédigée en 1959, et en fit l'écho depuis lors, de cette frustration de la désintégration de l’Afrique en estimant que :
"On comprend donc difficilement que les régions d'un ensemble soumis à la même vocation et au même destin veuillent se retrancher derrière un micro- nationalisme politique et économique"
Pour tout ce qui précède, il en sera d’une grande sagesse de prévenir notre pays des lendemains sombres et dévastateurs en élisant le candidat Amadou Ba au soir du 24 mars 2024. L’intérêt du Sénégal s’y trouve
Pour tout ce qui précède, il en sera d’une grande sagesse de prévenir notre pays des lendemains sombres et dévastateurs en élisant le candidat Amadou Ba au soir du 24 mars 2024. L’intérêt du Sénégal s’y trouve
Maitre Ousseynou Babou
Avocat au barreau de Paris
Expert en Politique de développement
Président de l’ONG EAD (expertise pour l’action au développement) Docteur en droit, Paris1 Sorbonne ([email protected])
Avocat au barreau de Paris
Expert en Politique de développement
Président de l’ONG EAD (expertise pour l’action au développement) Docteur en droit, Paris1 Sorbonne ([email protected])
9 Commentaires
Vive Le Senegal
En Mars, 2024 (18:29 PM)Force est de constater que les senegalais ont très bien compris les enjeux. Amadou Ba n'est pas pas macky il est un homme de consensus
Si on l'entend parler on ne voit que la bonté. S'il est élu il y aura forcément un changé. Ne ratons pas l'histoire
Serigne Diop
En Mars, 2024 (18:29 PM)Jah
En Mars, 2024 (18:30 PM)Nianthio
En Mars, 2024 (19:18 PM)Jambaar
En Mars, 2024 (20:38 PM)Citoyen Conscient
En Mars, 2024 (20:43 PM)n’est pas déterminé à défendre la stabilité et l’intégrité du Sénégal ;
n’as pas la stature digne d’un chef d’état.
Il a contre-signé le décret destiné à annuler l’élection présidentiel du 25 février 2024, tout en sachant que ce décret vise à violer la constitution et, par voie de conséquence, exposer le pays à de l’instabilité.
Il a par ailleurs montré qu’il n’a pas la stature d’un potentiel gardien de la constitution car celui ou celle qui a cette stature n’aurait pas hésité un seul instant à démissionner du poste de PM, considérant tout simplement que les intérêts du Pays sont au dessus de ses intérêts personnels.
Nous ne pourrons donc pas dire que le candidat Amadou Ba ne nous a pas suffisamment édifiés sur le danger qu’il représente pour notre cher pays.
Il est tout aussi impératif d’éclairer les Sénégalais sur cette soit disant qualité d’ « homme d’état » , sous-entendu ayant occupé des fonctions dans l’appareil d’état, que l’on appose à certains candidats. Le candidat Maky Sall de 2012 est un bon exemple : DG, ministre de l’intérieur, premier ministre, président de l’assemble nationale…Le Sénégal est-il devenu, en 2019, moins pauvre, moins endetté, source du plus d’espoir pour sa jeunesse…? Si nous ajoutons l’expérience suprême de président de la république à la longue liste des expériences de l’ « homme d’état » candidat Maky Sall de 2019, alors l’état de déliquescence du Pays en 2024 nous commande de nous méfier, comme de la peste, de la promesse de ces candidats considérés ou qui se considèrent « hommes d’état » ou expérimentés.
La situation de notre pays en cette veille d’élection présidentielle de mars 2024 nous commande le choix de la rupture claire et nette d’avec le système instauré depuis plus de six décennies. Ce choix est à la fois un devoir et une responsabilité. L’abstention ou tout autre choix est irresponsable, un acte contre le développement, la stabilité et la prospérité du pays.
Notre cher Sénégal a plus que jamais besoin d’être dirigé par ses enfants ayant prouvé que leurs mains peuvent rester propres malgré de fortes expositions à des tentations…
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