Le Sénégal, pays anciennement colonisé, indépendant depuis 1960, cherche son chemin vers le développement. Plusieurs programmes ont marqué différentes politiques tentées par l'État depuis lors afin de lancer le pays sur la rampe du développement. Mais force est de reconnaitre l'insuffisance des résultats obtenus pour ne pas dire les échecs enregistrés jusqu'ici.
Aujourd'hui devant l'immense effort entrepris encore par l'État dans le but de positionner le pays sur la voie du développement, il semble nécessaire de tenir compte d'un facteur qui détermine très fortement toute véritable politique de développement socioéconomique : le moyen de communication entre gouvernants et gouvernés : l'utilisation des langues du pays.
Dans les documents et dans les débats sur les politiques de développement, on évoque le plus souvent parmi les facteurs économiques les infrastructures, la disponibilité financière qui permet d'investir sur l'agriculture, l'industrie, la pêche, sur l'éducation, la santé. On oublie toujours que le développement est une affaire d'inclusion et de communication entre les différents acteurs, gouvernants et gouvernés, agents de développement et populations qui doivent se communiquer des savoirs et des savoirs faire en vue d'un changement de comportements qui leur permet à eux tous d'aller d'un état à un autre meilleur dans le processus de développement. Et c'est bien ces relations obligées de communication qui mettent la langue au centre du débat sur le développement.
Peut-on faire un choix sur un modèle de développement sans déterminer un modèle de gouvernance linguistique nationale ? Si le développement durable doit émaner des populations elles-mêmes, peut-on ignorer, dans les plans et programmes, les moyens par lesquels elles communiquent, leurs langues ? Sinon quelle place doit-on leur réserver dans un système de gouvernance déjà dominé par une langue étrangère ? Comment leur faire place ?
Des réalités géolinguistiques ignorées
Le Sénégal est un pays multiethnique et multilingue. Cette diversité est marquée par :
- le français, héritage de la colonisation française, est la langue officielle à son accession à l'indépendance en 1960, au côté de 25 langues officiellement répertoriées dont les 22 ont été déjà codifiées (DALN, 2017)
- le wolof est la langue véhiculaire du pays avec 39% de locuteurs natifs, il est parlé par 90% de la population; il est suivi du pulaar 20% variété du fulfude qui est une langue régionale.
- le taux d'analphabétisme de la population sénégalaise a été évalué à 57% en 2013 avec une prévalence dans la population féminine de 77% DALN, 2013), des disparités entre les citadins et les ruraux avec une majorité d'analphabètes en milieu rural (62,7%)
- les meilleurs taux d'alphabétisation sont ceux de Dakar et de Ziguinchor (environ 60%) ; les taux les plus faibles sont celles de Diourbel et de Kolda (environ 30%).
Les langues du Sénégal sont : wolof, pulaar, seereer, jóola, mandika, soninke, noon, balant, oniyan, mankaañ, ndut, mënik, manjaku, paloor, woomey, bayot, kanjad, saaf-saafi, laalaa, jalunga, guñuun, hasanya, turka, susu, papel.
À l'exception de deux d'entre elles, le turka (langue gur), parlée aujourd'hui par une seule famille, et le hasaniya, langue afro-asiatique(sémitique), elles se répartissent en deux groupes : les langues ouest-atlantiques (wolof, pulaar, seereer, jóola, noon, balant, mankaañ, ndut, manjaku, paloor, bayot, saaf-saafi, laalaa, guñuun, papel, oniyan, woomey, kanjad) et les langues mandingues du groupe mande (mandika, soninke, mënik, jalunga).
À côté de ces 25 langues du pays et du français, il existe, d'autres langues étrangères utilisées dans le système éducatif sénégalais : l'anglais, l'arabe, l'allemand, l'espagnol, le portugais, le russe, l'italien.
Ce tableau sociolinguistique n'est pas considéré quand il s'est agi de configurer le système de gouvernance sociopolitique du pays.
Données géopolitiques
Le Sénégal est un pays à régime de gouvernance qui fonctionne à deux niveaux : l'un central et l'autre décentralisé.
Le Sénégal est une République à régime présidentialiste. Toutes les politiques nationales dans tous les secteurs émanent ou sont validés par la clé de voute des institutions, le président de la République. Ses décisions sont reçues par les services centraux qui les répercutent à leurs répondants au niveau déconcentré dans les 14 régions du pays.
Ce type de gouvernance qui fonctionne de bas en haut entraine un type de communication verticale qui se fait dans la langue officielle, le français.
Arrivées au niveau des populations, ces instructions centrales sont interprétées ou traduites dans les langues locales par les administrateurs territoriaux et les fonctionnaires déconcentrés. Il se pose à ce niveau un problème de perte d'information inhérente à la traduction.
Dans le domaine de la décentralisation, le Sénégal à mis en place 45 départements et 557 communes qui réunissent 25 688 élus locaux au total.
Faite pour responsabiliser et impliquer les populations locales à la gestion de leur propre devenir pour un développement endogène et durable, la décentralisation permet de laisser aux populations la gestion de leur localité et de les associer à l'élaboration des plans de développement.
Cette gouvernance participative se fait en langues locales dans plus de 90% des conseils municipaux du pays où la majorité des conseillers n'ont pas un niveau fonctionnel en français. Les documents issus des assemblées municipales et autres rencontres sont confectionnés par des relais ou consultants qui traduisent en français ce que les élus locaux ou autres représentants locaux expriment dans la langue du milieu.
Et, comme le dit l'adage, traduire c'est quelque part trahir, les documents en français ainsi remontés vers les services centraux peuvent véhiculer des contenus pas très fidèles aux points de vue dégagés par les populations à la base.
Ce qui fausse l'objectif visé par les pouvoirs publics qui cherchent à mettre en œuvre un développement inclusif par le biais d'une élaboration participative des politiques sectorielles.
Interprètes et traducteurs de la République
Les fonctionnaires de l'État sont donc devenus par la force des choses des interprètes et traducteurs parce que se situant à un niveau de transmission où les points de vue émis sur les politiques de part et d'autre de la chaîne de gouvernance doivent passer de la langue locale au français ou vice versa.
Un rôle de traducteur interprète qui n'est pas toujours aisé. Ceux qui ne sont pas formés à cette tâche du point de vue terminologique escamotent à coût sûr les messages à transmettre.
L'outillage, l'instrumentalisation des langues nationales et leur apprentissage par les acteurs de la gouvernance du pays sont ainsi une nécessité pour rendre la tâche facile à ces fonctionnaires.
Cette situation de confinement et de rabais que subissent les langues est due à un état d'esprit des gouvernants. Elle est une sorte de voile qui enveloppe le système actuel de gouvernance de notre pays, qui cache à peine l'exclusion de plus de 70% de la population sénégalaise.
Le seul instrument utilisé dans ce processus d'exclusion est le monopole du statut de langue officielle par le français qui fait du système de gouvernance sénégalais un système monolingue avec une langue étrangère que ne parlent que moins de 20%.
Le système de gouvernance actuel du Sénégal est donc fondé sur une langue étrangère et exclut les langues nationales ; il est non endogène. Cette exclusion linguistique a pour conséquence la séparation du domaine de l'État en deux grands secteurs, le formel et le non formel, pour en faire une entité non intégrée (Sylla, 2002).
Deux secteurs qui s'excluent et s'ignorent à cause du choix de la langue imposée par les gouvernants par un acte prescriptif (Coyos, 2005) de la part du législateur sénégalais.
Cette situation, outre le glissement linguistique (Fisman, 1991) que cela occasionne mettant en danger les langues nationales par leur hybridation, empêche celles-ci, selon Mavesera, d'acquérir les capacités à exprimer le savoir et la haute technologie au-delà des limites sociogéographiques traditionnelles.
Ce handicap, ajouté à l'interdiction par la loi d'utiliser les langues nationales dans la libre circulation de l'information étatique formelle, dans l'utilisation productive des compétences des travailleurs et dans le fournissement des biens et services publics, confine le Sénégal dans la dépendance économique.
L'absence de volonté de la part des décideurs sénégalais d'utiliser les langues nationales dans tous les secteurs de la Nation empêche les acteurs socioéconomiques du pays de s'abreuver dans le précieux fond de savoirs indigènes, et les oriente vers un mimétisme inefficace et inefficient des savoirs et de savoir-faire exogènes venus surtout du monde occidental.
En somme, ce système de gouvernance non endogène et non intégré est donc une situation non idéale, un frein au développement endogène durable et favorise une émergence socioéconomique inégale et discontinue.
Quelle solution ?
Un tel système de gouvernance doit être corrigé et pour en faire un système idéal, il faut inévitablement épauler les langues locales et procéder ainsi par la mise en œuvre de ce que Fisman (1991) désigne par "Reversing language shift" et que Coyos (2005) traduit par "l'inversion du glissement linguistique", "une théorie d'aménagement linguistique dont le but est d'épauler une communauté linguistique dont la survie de la langue est menacée par le manque de transmission intergénérationnelle dans le réseau familial" et dans les sphères formelles.
Ce système de gouvernance idéal est endogène et intégré parce que n'excluant pas les langues nationales et la majorité des Sénégalais qui les utilisent pour communiquer.
À l'exception du Turka qui n'est parlée que par une famille au Sénégal, toutes les autres langues natives jouent chacune d'une manière ou d'une autre un rôle de moyen de communication soit au niveau local, national, régional, national, transfrontalier ou continental.
Le français est confiné entre les quatre murs (in vitro) dans les conversations et discours officiels et très formels. Et, là même, il est bousculé par le wolof à l'oral. Cet écosystème linguistique facilite la tâche à l'État du Sénégal qui peut développer les langues nationales en leur octroyant un rôle officiel selon leur dynamisme propre.
Il est bien possible de les valoriser en affectant à chacune d'elles un statut qui correspond aux fonctions sociales, géographiques et culturelles qu'elles jouent actuellement.
Aménagement linguistique
Cette situation de langues peu documentée à usage locale ou territoriale peut être bien corrigée si l'État veut bien passer à la phase d'aménagement. L'aménagement linguistique est une "intervention d'une instance nationale ou internationale, ou d'un acteur social qui vise à définir les fonctions ou le statut d'une langue ou de plusieurs langues en concurrence sur un territoire ou dans un espace donné (aménagement de statut) , ou à standardiser ou à instrumentaliser une ou plusieurs langues pour les rendre aptes à remplir les fonctions qu'on leur a assignées (aménagement du corpus) dans le cadre d'une politique linguistique préalablement définie" (Rousseau, 2005).
Cette absence d'aménagement linguistique promotionnel des langues du pays est la cause principale de la crise du système éducatif sénégalais caractérisée par une baisse notoire de la qualité. Elle favorise l'analphabétisme, l'absence de qualification professionnelle de nos jeunes et de nos femmes. En excluant la frange la plus importante de la population des secteurs formels, elle freine drastiquement la marche du pays vers le développement durable.
Pour se lancer résolument sur la rampe de l'émergence et assurer son développement, le Sénégal doit, s'engager dans le court terme dans une politique d'aménagement linguistique qui renforce le statut de nos langues et en fait des outils officiels de communication pour un développement inclusif qui ne laisse en rade aucune couche sociale.
Dans une démarche d'accompagnement, le législateur devrait rendre officiel le statut naturel que chaque langue s'est octroyé. Les analyses de terrain permettent de ranger toutes les langues en présence dans le pays dans un tiroir statutaire officiel.
L'émergence chahutée
L'absence d'aménagement officiel des langues nationales par l'État du Sénégal freine le processus d'émergence socioéconomique du pays. Elle fige le pays dans un système de gouvernance faite d'exclusion de la majorité des sénégalais, non inclusive, parce que caractérisé par un type de gouvernance linguistique non endogène et non intégrée.
Pourtant, chacune de ces langues a pris de manière naturelle sa place dans le mode de vie et de fonctionnement des populations. L'officialisation de ces statuts naturels déjà conférés aux langues en présence dans le pays serait une bonne démarche de la promotion des langues nationales et du renforcement de l'émergence économique du Sénégal.
Mbacké Diagne est chercheur au Centre de linguistique appliquée de Dakar de l'Université Cheikh Anta Diop
51 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (14:18 PM)Us Of Jolof
En Mars, 2018 (14:20 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:28 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:43 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:48 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:53 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:53 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:53 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:53 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:05 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:06 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:18 PM)Mbimi Ah Khali Gonga
En Mars, 2018 (15:22 PM)Wara
En Mars, 2018 (15:28 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:28 PM)Foulbes insulte, vous aussi vous insultes. Je ne suis pas wolof, et a chaque fois que je vois les commentaires de Foulbes, cela gate ma journee. Mais Disons la verite, une personne comme Foulbes qui pense que si tu viens d'une communaute,tu es bon, et que sI tu viens d'une autre communaute tu es mauvais, veut dire que ca ne va pas dans sa tete. Foulbes est tres mauvais et malheureusement dans tous les pays des gens comme ca existe. Aux USA, le KKK tue les noirs depuis des siecles tout simplement car ils pensent qu'ils sont superieurs. Meme chose en Europe avec le skin Head etccc. Est cela veut dire que tous les blancs sont mauvais? Absolument pas. Foulbes est mauvais ne veut pas dire que tous les peuls sont mauavais. Et puis est ce peul est un vrai senegalais? Car lui il attaque aussi les toucouleurs de Tivaouane, il dit que Gomis est un diola. Moi je pense qu'il a vecu au senegal mais il est originaire d'autre pays d'Afrique. Presque 99% des senegalais qui sont sur senewebs sont degoute par ce Foulbes. Attaquer une ethnie entiere, c'est attaquer des nouveaux nes, des gens qui peuvent te sauver la vie, des medecins,des sapeurs pompiers, des policiers, tes voisins qui peuvent t'aider dans des moments difficiles etccc. Donc il ne faut pas comparer ce Foulbes avec le reste des senegalais.
Anonyme
En Mars, 2018 (15:33 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (15:36 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (16:03 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (16:03 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (16:03 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (16:21 PM)@3
En Mars, 2018 (16:23 PM)Exemple numéro uno : USA
"les natives étaient peaux rouge"
sinon on va ajouter les pays du sud du continent américain..
Le fond du problème: pour le blédard "miséreux" sa galère est toujours la faute des autres
tellement simple et facile...
Un peu comme les fachos..le chaumage c'est l'immigration..et basta
Anonyme
En Mars, 2018 (16:50 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (17:11 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (17:23 PM)Faites des recherches car si l'expérience est arrêtée depuis, la Télévision Scolaire existe toujours à Castors. Pour quoi faire? Mystère sénégalais:triste:
Anonyme
En Mars, 2018 (17:26 PM)‘’Sur cette planète terre, que nous vivons dans le cadre de la globalisation et même avant, seuls les pays africains noirs continuent encore d’envoyer leurs enfants à l’école dans une langue qu’ils ne parlent pas à la maison. Je dis que c’est un paradoxe. Et, il est grand temps qu’on le dépasse’’, a-t-il indiqué, lors d’une conférence sur ‘’Langues et développement’’, organisée à l’Université Cheikh Anta Diop dans le cadre du 3eme Festival mondial des arts nègres.
Continuant son propos, il a ajouté : ‘’Imaginez vous qu’on dise aujourd’hui à un Français récemment arrivé au Sénégal, que nous nos enseignements à l’élémentaire se font par exemple en Wolof. Et lui demander s’il est prêt à y envoyer son enfant. Sa réponse est non, car il sait que son enfant va y perdre 10 ans avant de maitriser le Wolof et pouvoir apprendre les Sciences’’.
‘’Et nous, c’est ce que nous avons fait pendant 500 ans. Ce n’est pas juste ! Il faut que les langues nationales des Africains soient utilisées dans l’éducation’’, a-t-il plaidé.
Selon lui, ‘il faut que les gens aient définitivement dans la conscience qu’il ne s’agit plus de démontrer que nous sommes importants, il faut le faire. Il faut que les Africains travaillent pour le concret, et montrent que toutes les langues sont d’égale dignité’’.
‘’Il reste à développer le socle des Langues africaines. On ne peut toujours nous contenter des démonstrations’’, a-t-il poursuivi.
Dans le monde entier, a-t-il fustigé, seule l’Afrique noire envoie encore ses enfants dans des écoles où ils apprennent des langues qui ne sont pas les leurs.
La conférence sur les langues et le développement a enregistré la participation de plusieurs étudiants en langues, d’universitaires, de chercheurs et des membres de l’académie des Langues.
Non
En Mars, 2018 (17:32 PM)Wolofisation
En Mars, 2018 (17:54 PM)Monsieur Thiam propose ainsi que deux langues nationales soient au moins enseignées obligatoirement sur l'ensemble du territoire national c'est- à- dire qu'une langue variable selon l'aire géographique formera un package avec le wolof a- t- il déclaré dans l'émission pulaar Faandu Almuudo sur SenewebRadio. Monsieur Thiam a insisté sur sa proposition malgré le risque et la responsabilité de faire s'entrechoquer les sentiments .
La réaction des associations pulaars est très amère. Mamadou Dème sociologue pense que le député Thiam est en fin de règne et cherche a créer du bruit pour se faire connaître. Le sociologue Déme revient largement sur les efforts consentis depuis des années dans l'alphabétisation des langues comme pulaar et soninkés qui méritent aujourd'hui d'être soulignés, soutenus et renforcés et malheureusement selon lui, Samba Diouldé cherche à bafouer toutes les composantes ethniques du Sénégal. Le député Samba Diouldé termine son intervention sur l'idée du président Wade de faire dissoudre le cap 21 dans un grand parti à l'image de l'UMP de France, il s'oppose catégoriquement à cette idée et ce sera la fin d'un long compagnonnage avec le pds a-t- il déclaré.
Mamadou LY
Seneweb Paris
Challenge
En Mars, 2018 (18:10 PM)Si cela est possible grâce à la technologie avancée
Nous allons arriver à un stade où la technologie va se substituer à l'homme et le docteur ne serait qu'un ouvrier ou exécutant devant ses malades et les Cimetières n'auront plus raison d'exister parce que les morts pourront être conservé éternellement par l'intelligence Artificielle
Nos guides vont continuer à agir d'outre-tombe aux questions d'actualité, croyez moi, l'évidence est que la science n'a pas de limites "Allah L'Omniscient "
Le Magistrat ne pourrait plus condamné par erreur parce qu' il ne serait qu'un exécutant dont les taches seront effectuer par une intelligence sans sentiment qui pourrait influencé sur ses décisions
Que l'Enquêteur ne pourrait plus se tromper de coupable parce qu'une Intelligence capable de mener des investigations et gérer plusieurs questions à la fois sans erreur
Nulle besoin de se rendre dans les facultés
Pas besoin de laisser nos enfant se rendre dans une classe les cours leur seront dispensés par une intelligence qui va contrôler leur exercice et les permettre d'assimiler leurs leçons
Donc plus besoin de Grève
Plus besoin d'élire un Président nous auront que des chefs de gouvernement ainsi plus de Débat de politique politiciens
Nous aurons toujours Besoin de Seneweb pour véhiculer nos commentaires que
l'on veut instructifs et convivial
n'est ce pas un challenge POUR L'homme contemporain que nous sommes
Anonyme
En Mars, 2018 (18:13 PM)Ce sont plutôt les intellectuels wolofs qui doivent se réveiller. Car le wolof est attaqué de toute part. Certains ne ratent aucune occasion pour s'attaquer injustement aux wolofs, jalousés par le seul fait que leur langue se soit ainsi répandue. Même le mfdc s'y met avec les délires racistes de son docteur apajena diémé qui confond sénégalais et wolof.
La culture wolof est caricaturée par certains qui la confondent avec la sénégalité qui, elle, est une sous-culture née du brassage et de la modernité. On attribue aux wolofs le mbalakh, le thiébou dieune, la lutte avec frappe, les nouvelles danses obscènes, les dérives confrériques etc. qui sont des éléments de la sénégalaité et non de la culture wolof.
Chacun garde sa culture, la protège, mais caricature la culture wolof confondue (à dessein et à tort) à la sénégalité à laquelle il a pourtant contribué! donc ce sont les intellectuels wolofs qui doivent se réveiller et ne pas manquer de magnifier la culture wolof chaque fois que de besoin, pourquoi pas organiser des journées culturelles wolofs ! car toutes les autres communautés en font et jamais le wolof! c'est ce manque de communautarisme, cet esprit d'ouverture des wolofs qui fait que les autres pensent qu'il n'a pas de culture ou assimilent la sénégalité à la culture wolof. Cela doit cesser!
Pikka
En Mars, 2018 (18:15 PM)quant est ce que l e woolof est une langue de transaction dans le commerce mauritanien.
si on ne sais pas koi dire, mieux vaut se taire.
Anonyme
En Mars, 2018 (18:15 PM)quant est ce que l e woolof est une langue de transaction dans le commerce mauritanien.
si on ne sais pas koi dire, mieux vaut se taire.
pikka
Anonyme
En Mars, 2018 (18:21 PM)Si vous allez à l'étranger et que vous êtes sénégalais, l'on vous dit amicalement "nanga def". Soyons fier de cela ?
Anonyme
En Mars, 2018 (18:26 PM)Si, tu en a beaucoup contre les wolofs et ils sont nombreux à être comme toi pour une raison que vous seuls savez.
Personne ne vous demande d'apprendre le wolof. Il n'est inscrit nulle part une obligation de parler wolof. la seule langue officielle, c'est le français et le wolof vient en dernier lieu dans l'énumération des langues nationales faite par la constitution. Donc parlez votre pular si ça vous chante, mais ne nous en voulez pas pour cette baraaka de la langue wolof. Nous n'y sommes pour rien je vous assure!
Quant à ce mamadou dème dont fait allusion un commentaire ci-dessus, je n'ai jamais lu quelqu'un qui hait tant les wolofs!
Anonyme
En Mars, 2018 (18:56 PM)sur une langue
des cons
Anonyme
En Mars, 2018 (19:10 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (19:12 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (19:14 PM)L'anglais bien sûr, l'espagnol, à cause de l'Amérique du Sud, l'arabe, puis des langues d'Asie, comme le chinois et l'hindi. Sur le continent africain, le swahili, le WOLOF sont en plein essor et avalent les langues de la région.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2005/12/31/en-2100-les-terriens-parleront-3-000-langues-de-moins_726074_3244.html#RzOq3MIMdTH91iaf.99
Anonyme
En Mars, 2018 (19:18 PM)VIVE LA WOLOFISATION TOTALE DE LA CEDEAO
Anonyme
En Mars, 2018 (20:17 PM)l'avantage du Français , malgré ses détracteurs , c'est qu'il permet de se comprendre de Dakar à Djibouti .....quand à croire que les langues maternelles permettrait de mieux se développer ça me fait bien rigoler , pour se developper il ne faut pas avoir le cerveau abruti par la religion ,il faut se libérer des coutumes et traditions qui freinent toute initiative , avoir l'esprit d'entreprise , un gouvernement qui definit des axes de developpement , réuni le financement necessaire.et forme les ressources humaines ....bref tout ce qui manque au Senegal et à la sous-région !
Anonyme
En Mars, 2018 (20:50 PM)Fiadherbe avait theorise que la maniere la plus effective de combattre le "Fanatisme et la resistance' des El Hadji Omar, Abdoul Bocar etc... aurait ete de deplacer le commerce du Fleuve qui ete la seule voie de commerce vers l'est.
Ils ont construit le chemin de fer :St Louis-Dakar-Kaolack-Bamako et y ont favorise les populations Oulofs qui accepter de cultiver l"arachide pour la nouvelle economie de traite,Ce que Abdoul Bocar Kane avait refuse parceque le considerant comme un servage...
Dans la creations de cet nouvelle dynamique socio-culturelle,des marabouts sunnites qui avait accepter d'etre le nouveau clerge de l'islam joueront le role que l'eglise avait joue en France,et on a eu des confreries le long du chemin de fer et dans les villes coloniales :Tivaoune,Diourbel,Kaolack,Dakar....
Le Fouta et la langue poular ne ce sont jamais remis de n'etre plus le lieu et la langue de commerce.....
DONC LES POLITIQUE POSTE INDEPENDANCE QUI CONTINUENT LA POLITIQUE COLONIALE ONT ETE EN DEFAVEUR DE LA CULTURE POULAR.
EST-CE QUE C'EST TROP DE DEMANDER A LA REPUBLIQUE DU SENEGAL DE FINALEMENT INTEGRER LE FOUTA A PART ENTIERE.
eT, IL NE FAUT PAS DEMANDER AU TOUCOULEUR D'AVOIR DES MARABOUTS CHEZ QUI ON IRA RAMPER,CE N'EST PAS COMPATIBLE AVEC NOTRE CULTURE DE LIBERTE ET DE CONSCIENCE DE SOI.
Debbopoulo
En Mars, 2018 (20:55 PM)Valérie Pageau
En Mars, 2018 (21:33 PM)Bien que le sentiment d’appartenance ethnique dans le contexte de la « wolofisation» soit une question très intéressante — et à laquelle je me suis consacrée au sein de ma recherche terrain —, essayons d’en rester à l’aspect de la langue au Sénégal. Il est intéressant de remarquer que le wolof parlé en ville n’est pas le même que l’on retrouve dans les campagnes. En fait, le « wolof urbain » est souvent ponctué de mot ou de parties de mots français, arabes ou même, anglais. Ce langage, souvent opposé au « wolof pur » est devenu la langue véhiculaire du pays et l’élément le plus utile pour la communication à l’échelle de toute la population. Le wolof est donc l’idiome rassembleur du Sénégal, alors que le français – pourtant langue officielle du pays – n’est parlé que par une partie spécifique de la population ayant fréquentée les bancs d’école. À la suite de mes conversations avec plusieurs Sénégalais, j’ai remarqué l’existence de deux opinions tout à fait différentes à propos de la place du français dans leur pays. Tandis que les uns me dirent qu’ils auraient préféré que le wolof – ou une autre langue ethnique – soit la langue utilisée à l’école et dans l’administration, les autres insistent sur le caractère abrutissant de la langue wolof. Selon ces derniers, le wolof, contrairement au français, ne possède pas du tout le potentiel de devenir une langue d’instruction ; c’est pourquoi ils valorisent le français dans tous les aspects de leur vie quotidienne et qu’ils ne parlent le wolof que lorsqu’ils y sont obligés.
À travers ce court portrait des langues parlées au Sénégal, on discerne bien mon intérêt pour cet aspect déterminant d’une culture. Sans pouvoir parler en détail du français, de l’arabe ou du wolof, et encore moins de toutes les autres langues ethniques que l’on retrouve au Sénégal, ce court texte pourrait constituer une humble introduction à un sujet aussi vaste et complexe que passionnant. Par conséquent, pour les futurs visiteurs du Sénégal, mon conseil d’amie serait de suivre un petit cours de wolof avant ou durant le séjour, afin de se familiariser avec la culture et de pouvoir communiquer plus facilement avec les gens du pays.
Ma Doof De
En Mars, 2018 (21:37 PM)il s'agit de la valorisation de nos langue local pour le développement de nos pays ni moins ni plus
Donc il n'est point question de la suprématie d'une langue sur une autre ni de question Ethniciste
quelque chose m'échappe t-il enfin ? OU BIEN ! ce n'est pas le même français que je lis
et à beau dénigré personne d'entre vous n'a écrit ici dans sa langue maternel autre qu'en FRANÇAIS alors ou est le problème , Les langues c'est juste pour nous faire comprendre , entre nous,La différence entre les hommes c'est dans leur éducation non dans leur langue
Anonyme
En Mars, 2018 (21:44 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (22:50 PM)si le wolof etait une langue officielle... avec les romans et les journaux en wolof, personne ne serait laisse en rade dans cette nation. regardez du cote de lasie, scandinavie, europe!! gueume lene sene boppp!!!
cest tellement dommage que lon ne croit pas en nous.. trop dommage meme. quand je regarde notre education nationale je neprouve rien dautre que de la honte. au lieu de nous parler de kemet, cheikh anta diop, nkrumah, sankara ... reveiller cette fierte en nous eh bein on nous parle de mao zedong, la revolution russe, americaine, la bastille .... ndeysane!!
Anonyme
En Mars, 2018 (23:52 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (00:04 AM)risque de prendre un jour feu a cause du etchnisisme oubliant ainsi qu'avant d'être des intello NS sommes d'abord une famille
Anonyme
En Mars, 2018 (00:54 AM)Les "grands savants" le confirmeront s'ils sont véridiques.
Je rappelle que le wolof est une langue qui s'est répandu depuis la colonisation à cause des pactes que les "tappalés sénégalais" ont signé avec les "chiens occidentaux", rabb yii noddd sou niouy maame.
Cet entêtement des abrutis de masse à croire que le Sénégal est la pire aberration qui ait jamais existé.
Aller creuser dans l'histoire, et les savants croyants ne nieront pas l'évidence de la création du pays appelé "Sénégal" par les occidentaux par qui on sait.
Mais comme tappalé nio yagga yoor Sénégal, Sénégal dou mousa dème fène. Allez demander aux occidentaux pourquoi, ils ont signé des pactes avec les tappalé. C'est parce qu'ils savent que "ceux qui ont fat le Sénégal depuis des siècles et des siècles" ne se soumettraient jamais à eux. Il fallait donc passer par "les tappalés arrogants" pour arriver à coloniser intellectuellement le Sénégal et inventer une histoire du Sénégal où des "tappalés" seraient maîtres fondateurs .
Kou mou lérroul démal gna dèffi say propre recherches sans dèf parti pris!
Anonyme
En Mars, 2018 (00:57 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (01:07 AM)Participer à la Discussion