"La politique n'est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur, et elle seule, à l'échelle d'un pays ou du monde peut le faire efficacement.", disait André Comte-Sponville dans son œuvre intitulée Le capitalisme est-il moral ?
Tous les présidents du Sénégal : du président poète L. S.Senghor au président Macky SALL en passant par les présidents Abdou DIOUF et Abdoulaye Wade se sont acquittés de cette mission avec des réussites diverses.
C’est cela qui nous a valu notre État -Nation, un et indivisible.
Il faut toutefois reconnaître que le président Macky Sall est parmi tous ces présidents celui qui a le plus contribué à amoindrir les souffrances de nos concitoyens.
La preuve par 9 est sa brillante réélection à la tête de notre cher pays au soir du 24 février 2019.
Depuis lors, et même bien avant, certains de ses adversaires politiques, une haine viscérale en bandoulière, font feu de tout bois oubliant que, comme le disait si bien Philippe Néricault, : « La critique et aisée mais l’art et difficile.»
Un d’entre eux, le Président de PASTEF, pour ne pas le nommer, se distingue particulièrement par un nihilisme actif qui n’est pas loin du terrorisme.
N’est-ce pas lui qui avait tenu ces propos :
« Nos politiciens sont des criminels. Ceux qui ont dirigé le Sénégal depuis le début mériteraient d’être fusillés ! »
Non Ousmane ! Ces différents présidents qui se sont succédé à la tête de notre pays méritent un bien meilleur sort.
En effet, nous devons rendre un grand hommage à ces grands artisans de cette Nation Sénégal construite dans la solidarité, la paix, donc dans la stabilité.
Ils avaient vraiment l’art de la politique que nous sommes aujourd’hui en train de perdre avec cette nouvelle race de politiciens qui, à la place du débat idéologique, programmatique ou stratégique, font de la délation, de la calomnie et de l’invective leur jeu favori. Ousmane Sonko en et la tête de file.
Cet adepte de la politique du « ôte- toi de là que je m’y mette » est aveuglé par le pouvoir qu’il cherche à conquérir par tous les moyens.
Sa stratégie, usurpée d’un autre époque, est bâtie autour de la théorie du scandale et de la délation à outrance, tout ceci dans le but de semer le doute dans l’esprit et la rébellion dans le cœur de nos vaillants concitoyens.
Son modus operandi consiste, l’injure, arme des faibles, toujours à la bouche, à tenir les tenants du pouvoir responsables de toutes les malédictions et calamités que la volonté divine a mises sur notre chemin.
Allons, faites preuve de moins de prétention, Ousmane, vous qui croyez être expert dans tous les domaines, vous qui croyez être le seul détenteur de la vérité, vous qui croyez être le seul défenseur des intérêts nationaux, vous qui croyez aimer le Sénégal plus que quiconque.
La réalité des faits est que vous avez une très courte expérience dans l’administration de notre pays.
Qui l’a entendu une seule fois faire une réflexion pointue sur le financement de l’économie nationale, sur l’éducation, l’aménagement du territoire, la politique industrielle ou agricole, entre autres domaines importants qui doivent faire l’objet de débat au niveau de la classe politique ?
Au contraire, comme un vulgaire drogué, vou avez fini d’avoir une addiction au scandale et à la médisance.
Ainsi, vous insultez copieusement tous les honnêtes citoyens que vous considérez comme des fossoyeurs de la République.
Vos collègues inspecteurs des impôts et domaines que vous avez traités de voleurs vous avez servi d’entrée en matière.
Ont suivi ensuite les anciens Chefs d’Etat que vous avez menacés de « fusiller », pour vous rétracter et vous confondre en excuses après avoir pris conscience de la gravité de tels propos.
Aujourd’hui, enfin c’est le tour de vos anciens amis de l’opposition sur qui vous tirez à boulets rouges pour la bonne et simple raison qu’ils n’approuvent pas vos positions va-ten-guerrre et se sont solidarisés aux Sénégalais qui vivent la situation difficile des inondations.
Par ailleurs, leur soutien pour votre rêve de devenir le chef de l’opposition vous a également fait défaut, comme vous aviez vu votre espoir de bénéficier de leur soutien durant l’élection présidentielle de février 2019 s’écrouler comme un château de cartes.
Cher Ousmane, les procès d’intention, les critiques faciles, les faux clichés et les méchantes caricatures ne doivent plus alimenter les rancœurs et la haine dans notre pays.
Le Sénégal est notre patrimoine commun à nous tous et nous devons
le préserver à tous prix.
Fort heureusement, votre type de discours calomniateur à souhait ne fait plus d’effet chez nos concitoyens qui se sont lassés de vos attitudes puériles et de vos scandales inventés qui sont indignes d’un home qui a la prétention de diriger notre pays .
La politique de la table rase et de la destruction totale du système que vous préconisez peut avoir des conséquences dangereuses pour notre pays.
Alors Ousmane, un conseil de grand frère revoyez votre copie et ayez un peu de respect pour notre République si vous caressez encore le rêve, j’allais l’utopie de devenir le futur président de la République du Sénégal !
Ibrahima Baba SALL
Député Maire de Bakel.
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