L'affaire "SwissLeaks" avec HSBC est passée sans grand bruit au Sénégal, comme une lettre à la poste!
L'épisode des Panama Papers risque de connaitre le même sort. Pourtant, nul doute que des personnalités ont été citées dans des documents révélés par ces affaires.
Dès lors, une information judiciaire doit être ouverte par l'autorité judiciaire afin de déterminer s'il y a eu irrégularité ou non. En d'autres termes, il s'agit de rechercher, par une enquête préliminaire, les éléments qui permettent de déterminer si l'Etat a été victime de fraude et/ou d'évasion fiscale.
Rappelons que d'après les Nations Unies, les pays africains perdraient chaque année près de 50 milliards de dollars à cause de l'évasion fiscale.
A titre de comparaison, cela représente près de 10 fois le budget annuel d'un pays comme le Sénégal.
L'évasion fiscale est un vrai fléau en Afrique et de surcroit un réel manque à gagner pour les Etats quant à leur capacité d'investir pour le développement et l'amélioration des conditions de vie des populations.
il serait naïf de penser que le pays n'est pas concerné. La vraie question qui se pose donc aujourd'hui est de savoir ce que fait l'Etat pour lutter contre cette ruse ?
L'indignation de la communauté internationale a permis quelques avancées à travers la signature de conventions internationales. Cependant vu la complexité du phénomène et le suivi actif que cela requiert, cette dynamique ne suffira pas pour lutter contre l'évasion fiscale.
La meilleure IDée est sans doute de demander à l'exécutif de manifester davantage de volonté politique dans ce combat mais surtout aux députés de se saisir de cette question majeure en améliorant la législation en la matière.
ID Sénégal
Think tank citoyen
www.facebook.com/idsenegal/
twitter.com/idsenegal
2 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (21:45 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (21:59 PM)Il faut créer des fonds spéciaux pour lutter contre cette criminalité fiscale.
Participer à la Discussion