Contrairement à leurs confrères occidentaux, les instituteurs sénégalais ne sont pas des professionnels au sens fonctionnaliste du terme. Ils n’ont pas un niveau de qualification élevé et leur marge d’autonomie est étroite. Et pourtant l’institution leur enjoint de s’inscrire dans une dynamique d’autoformation à l’instar des enseignants occidentaux pour développer leurs compétences professionnelles.
Etant donné la relation organique entre «autoformation» et «autonomie», nous avons jugé pertinent d’analyser les stratégies d’apprentissage que les instituteurs sénégalais mettent en œuvre pour développer leurs compétences professionnelles. Dans ce travail, nous avons aussi cherché à comprendre ce qui les motive à s’engager dans une dynamique autoformative, mais aussi les facteurs qui les démotivent sur ce trajet.
Nous le pensons fortement, ce travail de recherche peut aider la noosphère sénégalaise à améliorer le dispositif de formation en cours de service des instituteurs, lequel est jugé inefficace par la plupart des spécialistes, ce en dépit de l’importante somme d’argent que les pouvoirs publics ont injectée ces dernières années dans le secteur de l’éducation et de la formation.
Cheikh Sidou SYLLA est Docteur en Sciences de l’éducation depuis juin 2014. Instituteur de formation, il a enseigné pendant dix ans, au Sénégal, avant de venir poursuivre ses études en France. Cheikh Sidou SYLLA, qui est aussi diplômé en journalisme, est depuis plusieurs années correspondant de RFM en France et administrateur du site Diasporas.fr.
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Anonyme
En Septembre, 2015 (08:29 AM)Participer à la Discussion