La victoire de Pastef aux législatives de ce 17 novembre est belle. Elle est vraiment belle et rassurante pour la vitrine démocratique sénégalaise. Et en même temps, elle clôture la séquence senghorienne de près de 64 ans. Des indépendances à nos jours. Diomaye et Sonko ont envoyé à la retraite des hommes politiques cette séquence première de notre indépendance. En attendant que les constitutionnalistes s’épanchent sur l’avènement d’une nouvelle République, arrêtons-nous pour tirer les leçons de ce 17 novembre 2024. Seulement osons le dire, il est arrivé à un certain moment de la campagne électorale que la violence et les invectives fassent redouter le pire. Avant, pendant et après le scrutin. Et ce qui était dramatique, les empoignades ne se faisaient pas autour des problèmes des Sénégalais, des programmes et des visions des têtes de files des coalitions. Le discours était nauséabond et souvent des attaques en-dessous de la ceinture. Ce, avec un lot de violences qui faisaient peur. Ils étaient tout simplement devenus fous, brutes et lamentables. Sur cette approche, celui qui méritait un coup de sabot était véritablement le leader de la coalition Samm Sa Kadd, Barthélémy Dias. L’homme a raté complètement sa campagne en surfant sur une approche de délations, de dénigrement en direction du leader de Pastef Ousmane Sonko. Pourtant, Barth avait une coalition de rêve supervisée voire une équipe de prestige ayant à sa tête un mentor respectable en la personne de Khalifa Sall. Et également des hommes et des femmes politiquement ambitieux à l’image de Bougane Guèye Dany, Cheikh Tidiane Youm du Pur, Anta Babacar Ngom et Pape Djibril Fall. Cette coalition avait des atouts pour prendre date avec les Sénégalais et l’histoire. Seulement en laissant Barth être l’Alpha et l’Oméga de ladite coalition, l’approche ne fut pas payante puisqu’à l’arrivée, la sanction du peuple est sans équivoque. Samm Sa Kaddu et surtout les deux coalitions de Takku WALLU du président Macky Sall et Jamm ak Njarin du Premier ministre Amadou Ba ont été sanctionnées par les électeurs du fait qu’elles sont essentiellement issues du pouvoir à la gestion non sobre et non vertueuse. Toutes les autres coalitions n’ont même pas vu venir les violents vents de l’Ouragan Pastef. Et pendant ce temps ou mauvais temps, Ousmane Sonko s’est évertué à démontrer ce pourquoi les Sénégalais doivent leur donner la majorité absolue ou écrasante pour gouverner pendant cinq (05) ans un pays dans la stabilité démocratique. Le discours du leader de Pastef a été poignant, mais surtout efficace puisqu’il s’est focalisé, durant toute la campagne, à mettre à nu la prévarication des ressources et la dilapidation des deniers publics par l’ancien régime du président Macky Sall.
A chaque jour de campagne et à chaque étape de son convoi, des révélations sur l’ampleur du carnage financier perpétré par Macky et ses acolytes font déchirer les membranes des haut-parleurs mobiles de Pastef. A vrai dire, si demain la quasi-totalité de ces hommes et femmes de Macky Sall sont jetés en prison, personne ne crierait au scandale ! Ou à la chasse aux sorcières dès lors que l’opinion électorale était déjà bien édifiée. C’est de la mauvaise foi que d’y penser. Endossant en bandoulière le projet de « Vision 2050 », le président de Pastef n’a pas manqué, à chaque étape et localité visitée au cours de la campagne, de dévoiler sa vision du développement de la localité ou zone d’accueil. Une manière de rassurer les citoyens de la volonté de l’Etat de prendre en compte leurs préoccupations. Seulement une telle possibilité ne pouvait se faire que dans un environnement où Pastef avait la totalité des pouvoirs de décisions communales. D’ailleurs le président Ousmane Sonko n’a jamais cessé de le rappeler, la seule voie de triomphe de la rupture systémique prônée au soir de la victoire du 24
A chaque jour de campagne et à chaque étape de son convoi, des révélations sur l’ampleur du carnage financier perpétré par Macky et ses acolytes font déchirer les membranes des haut-parleurs mobiles de Pastef. A vrai dire, si demain la quasi-totalité de ces hommes et femmes de Macky Sall sont jetés en prison, personne ne crierait au scandale ! Ou à la chasse aux sorcières dès lors que l’opinion électorale était déjà bien édifiée. C’est de la mauvaise foi que d’y penser. Endossant en bandoulière le projet de « Vision 2050 », le président de Pastef n’a pas manqué, à chaque étape et localité visitée au cours de la campagne, de dévoiler sa vision du développement de la localité ou zone d’accueil. Une manière de rassurer les citoyens de la volonté de l’Etat de prendre en compte leurs préoccupations. Seulement une telle possibilité ne pouvait se faire que dans un environnement où Pastef avait la totalité des pouvoirs de décisions communales. D’ailleurs le président Ousmane Sonko n’a jamais cessé de le rappeler, la seule voie de triomphe de la rupture systémique prônée au soir de la victoire du 24
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