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Contribution

Présidentielle de 2024 : Le Sénégal entre continuité étatique et perspective historique (Par Dr Yoro Dia)

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Présidentielle de 2024 : Le Sénégal entre continuité étatique et perspective historique (Par Dr Yoro Dia)
Dans l’histoire de l’art, il arrive qu’un tableau résume mieux une période historique que tous les historiens et autres politologues, sociologues ou journalistes. Les artistes ont cette capacité et cette facilité à saisir et à graver instantanément l’Histoire. Qui mieux que le peintre préromantique Antoine-Jean Gros avec son tableau Bonaparte sur le pont d’Arcole a saisi la vision et l’ambition de Napoléon. Dans ce tableau, on voit déjà Napoléon poindre derrière le Général Bonaparte.  On sent nettement comment du Général Bonaparte jaillirait Napoléon avec la détermination et l’ambition contenues dans un regard. Il en est de même du tableau de Kehinde Wiley sur le Président Macky Sall. Ce tableau résume parfaitement les 12 ans de Macky Sall mieux que tous les livres et analyses de politologues, sociologues et journalistes. Aujourd’hui l’émergence est à portée de main et le tableau de Kehinde Wiley l’illustre mieux que tous les discours. Le Président Sall y est dans la même posture que Moïse après la traversée de la Mer Rouge. Comme Moïse il n’atteindra pas la Terre Promise, mais il a fait le plus difficile en montrant la voie et en guidant son peuple jusqu’à ce que la terre promise soit visible. Aujourd’hui la Terre Promise de l’Émergence est visible et est à portée de regard et de main. Le Sénégal devait l’atteindre en 2035 mais à l’époque nous n’avions pas le pétrole et le gaz. Avec ces ressources, les délais pourraient être réduits avec le pétrole qui est non seulement une bénédiction mais un accélérateur d’émergence. L’enjeu de la Présidentielle doit porter sur comment accélérer notre marche vers l’émergence en nous libérant enfin de la démocratie de Sisyphe (notre propension à toujours revenir sur les règles du jeu, cet éternel recommencement, et à réduire le débat politique à la simple question électorale). Il est temps de fermer la page de cette démocratie de Sisyphe ouverte depuis les élections de 1983 et qui ne profite aujourd’hui qu’aux rentiers de la tension. Dans un pays où l’opposition peut gagner la mairie de la capitale, où un membre de la société civile peut conquérir une grande ville comme Kaolack, où une ville aussi symbolique que Ziguinchor est entre les mains de l’opposition et enfin où la majorité parlementaire ne repose que sur un député de plus, perdre son temps sur la question de la transparence électorale relève de l’anachronisme. Nous allons avoir l’élection la plus ouverte de notre histoire et la plus inclusive avec 20 candidats. La démocratie étant la compétition des réponses que les citoyens se posent, cette Présidentielle est l’occasion de sortir de la démocratie des Sysiphe et de poser enfin les vrais débats. Notre pays a été un îlot de démocratie dans un océan de dictatures et des partis uniques, des indépendances jusqu’aux conférences nationales et à la conférence de la Baule ; aujourd’hui nous sommes redevenus un îlot de stabilité dans un océan de turbulences de coups d’État et de djihadisme. Le terrorisme et le djihadisme sont à nos frontières. Il serait bon qu’on sache ce que pensent les candidats de ces questions essentielles. Quelles sont leurs idées sur la défense nationale, la sécurité nationale, nos rapports avec nos voisins. Il serait bon qu’on sache l’opinion économique des candidats sur le PSE devenu la matrice des politiques publiques depuis 2014. En cas d’alternance, quelle serait l’alternative ? Quelles solutions préconisent les candidats pour l’école publique, pour l’université, pour une paix définitive en Casamance ? Voilà autant de questions qui devraient être au cœur de cette élection. Quand on interroge l’histoire électorale du Sénégal depuis l'Indépendance, on a l’impression que notre pays est à la quête d’institutions parfaites ; d’où les éternels changements pour ne pas dire l’éternel retour à la question électorale, qui est la phase infantile de la démocratie. Notre démocratie a besoin d’un nouvel horizon, d’ouvrir une nouvelle page. Ce nouvel horizon est économique et devrait être au centre du débat électoral malheureusement cannibalisé par la question des règles du jeu. Des institutions parfaites n’ont jamais existé nulle part. Elles le deviennent avec le temps. Elles sont comme du bon vin. Et l’histoire montre qu’il n’y a pas de lien dialectique entre réforme politique, modernité des institutions et l'efficacité économique. La France a été le pays de l’une des plus grandes révolutions au monde, que Hegel qualifia de « superbe lever de soleil », mais ce sera l’Angleterre avec ses institutions « archaïques » vielle de cinq siècles, qui sera à l’origine de la révolution industrielle, comme le Japon le sera pour la révolution technologique avec des institutions qui remontent à l’ère du Meiji (1868). Aujourd’hui les États Unis, le pays de Google, Facebook, de Twitter c’est-à-dire ce qu’il y a de plus moderne, ont pourtant un des systèmes électoraux les plus archaïques avec des règles qui remontent au 18e siècle mais auxquelles tout le monde s’adapte. Lors de la dernière élection en 2020, le vote postal était au centre de tous les débats au pays de Google. C’est ce qu’il nous faut dans notre pays en laissant à nos institutions le temps de la maturation. Immédiatement après la présidentielle, les rentiers de la tension électorale vont encore proposer la création de nouvelles institutions et de nouvelles règles alors que le bon sens politique et historique recommande de corriger quelques failles pour rendre le système plus performant. Notre vieille démocratie a su tenir le choc de l’intermède de l’insurrection de l’ex-Pastef parce que nous avons la chance d’avoir un État qui comme le roseau peut plier mais ne rompt pas. Cet avantage comparatif du Sénégal qu’est son État, nous le devons à plusieurs générations de Présidents de la République mais aussi à des générations de fonctionnaires qui l’ont renforcé. C’est pourquoi le Président Sall a été très inspiré de rendre hommage à ses prédécesseurs lors de son dernier discours à la nation, insistant ainsi sur la continuité étatique. Les Présidents passent, les régimes passent mais l’État demeure. Léopold Sédar Senghor a posé les jalons de la nation solide en faisant du Sénégal l’une des rares sociétés « désethnicisées » et détribalisées en Afrique. Le Président Diouf a consacré essentiellement ses 20 ans à renforcer un État dont on a découvert les vertus de la solidité avec l’ouragan populiste faite de brutalité et de vulgarité mais qui grâce à la robustesse de notre État n’aura été qu’un intermède tragique. Aujourd’hui le Droit a repris sa place et a remplacé les cocktails avec le retour à la judiciarisation des conflits politiques qui est un critère de l’État de droit. Et celui-ci ne saurait accepter qu’on puisse exprimer ses idées avec les cocktails Molotov sur les bus et l’incendie de l’Université. C’est pourquoi il n’y a pas de prisonniers politiques au Senegal sauf à admettre que balancer des cocktails molotovs sur des bus, sur des maisons ou à l’université soit une idée politique. Appeler à l’insurrection et à renverser un pouvoir démocratique élu n’est de l’opposition légale et n’est pas ni acceptable, ni tolérable.  Abdoulaye Wade, grâce son opposition légale contraire à celle insurrectionnelle, a fait avancer les libertés publiques et fait faire à notre démocratie un bond qualitatif avec l’alternance politique. De Senghor à Wade, nous avons ainsi un cycle politique et historique. Wade est ainsi le dernier des anciens et ferme ainsi le long « cycle senghorien » comme disait Pathe Diagne. Si Wade est le dernier des anciens, Macky Sall est le premier des modernes et la modernité politique aujourd’hui ne peut signifier le fait de discuter du sexe des anges comme les règles du jeu électoral mais c’est d’aller vers l’émergence comme la Malaisie, les Émirats, Singapour. Ce débat est le seul qui vaille et il doit être au cœur de la Présidentielle. De Senghor à Macky Sall, nous avons une continuité étatique mais maintenant il nous faut une autre perspective historique qui est l’émergence, cette nouvelle frontière, que nous devons conquérir, ce nouvel horizon que nous devons atteindre en faisant confiance en nos institutions tout en étant vigilant car le Président a raison de nous rappeler la fragilité des démocraties. Il ne faut jamais oublier que la Grèce, la patrie de la Démocratie, a connu   la dictature des colonels jusqu’en 1974, des siècles après celle de 30 tyrans qui détruisirent la démocratie en 404 avant JC. L’Allemagne, le pays de la pensée, le pays de Goethe, Schiller, de Kant, de Fichte, de Hegel…est tombé entre les mains des barbares nazis à cause de la faiblesse et de la myopie politique et du manque de courage des dirigeants de la République de Weimar. L’Allemagne entrainera dans sa chute dans la barbarie l’Autriche qui était le phare culturel de l’Europe à l’époque entrainant ainsi le suicide du grand écrivain Stephan Zweig, qui ne pouvait supporter le triomphe de la barbarie à Vienne et la disparition du « monde d’hier » fait de débats civilisés et de concurrence dans le raffinement culturel et esthétique. Le pays de Senghor a aussi failli sombrer comme celui de Goethe. Si beaucoup d’intellectuels ont commis la même erreur coupable que Heidegger qui a soutenu les nazis ; l’État du Sénégal n’a pas commis la même erreur que la République de Weimar. Au-delà des infrastructures, de la croissance, de la coupe d’Afrique, l’histoire retiendra aussi de Macky Sall, le sauvetage de la République à l’image d’un Lincoln qui a sauvé les États Unis de la sécession. Aujourd’hui, le Sénégal est soulagé d’avoir retrouvé son « monde d’hier » comme aurait Zweig avec la fin définitive de l’intermède Pastef. Nous avons eu plus de 260 candidats, qui ont sillonné le pays pendant des mois pour chercher des parrainages sans aucun incident majeur. Sur les plus de 260 candidats, 20 ont été validés par le Conseil Constitutionnel. Cette étape ultime a été précédée par la judiciarisation des conflits électoraux, qui ont permis de montrer l’indépendance de la justice et des magistrats. Loin d’être « clochardisés », ils sont au cœur de notre démocratie, car la justice est le seul service de l’État qui porte le nom d’une vertu. Ce long bras de fer entre les avocats de Sonko avec l’État du Sénégal et la longue guérilla des procédures a montré toute l’indépendance de la justice que reconnaissent même aujourd’hui ceux qui traitaient les magistrats de clochards et les menaçaient. Le Sénégal a retrouvé son « monde d’hier » ; ses valeurs avec le débat d’idées et non plus celui des cocktails Molotov, avec des conflits qui se règlent devant les tribunaux et des polémiques quotidiennes dans les médias. L’État est debout, la République sauvée et une vitalité démocratique retrouvée. La campagne va s’ouvrir dans quelques jours et les Sénégalais choisiront librement comme d’habitude leur Président. Ce ne sera point un miracle, ni une prouesse mais une banalité démocratique pour l’une des plus vieilles démocraties du continent au plus grand regret des rentiers de la tension, théoriciens, promoteurs et apôtres de la chimérique guerre civile et partisans de changement anticonstitutionnel et des régimes de transition. Ils rêvent de mettre fin à l’exception sénégalaise, un des rares pays africains à n’avoir jamais connu de rupture anticonstitutionnelle. Avec l’intermède de l’insurrection gérée dans le cadre de l’État de Droit, le Sénégal a tenu son rang comme le reconnaissent la cour de justice de la CEDEAO et le Haut-Commissariat des Droits de l’homme. Ce dernier organe a invité le Président Sall pour le 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. Ces deux évènements sont les meilleures réponses à la campagne de manipulation nationale et internationale dont l’objectif est la négation du Sénégal et son statut d’exception. En désespoir de cause, la dernière manipulation consiste, face à la flagrance du bilan à vouloir opposer bilan matériel et bilan immatériel. Ce qui n’a aucun sens. Dans un article en date du 17 avril je rappelais que quand on parle du bilan du président Sall, on pense automatiquement et naturellement au Ter, au Brt, aux ponts, aux autoroutes, aux stades, aux hôpitaux… Le bilan est tellement flagrant qu’on en oublie l’essentiel : l’esprit qui le sous-tend. Cet esprit que Alain Peyrefitte appelle le «tiers facteur immatériel», à côté du capital et travail. Ce tiers facteur immatériel qui permet d’expliquer les miracles économiques malgré un «désavantage initial», comme les Pays Bas qui, au XVIème siècle, transcendent le déterminisme géographique pour se lancer à la conquête du monde (le siècle d’or), puis l’Angleterre au XVIIIème (une petite île devenue la seule thalassocratie de l’histoire), ou le Japon et l’Allemagne, complètement détruits après la Deuxième guerre mondiale et qui vont ressusciter économiquement, et Singapour (un ancien entrepôt de la Marine britannique sur la route des Indes). Pour Peyrefitte, « le tiers facteur immatériel est un signe qualitatif et invisible qui valorise ou inhibe, féconde ou stérilise les deux premiers facteurs matériels, visibles qualitatifs du capital et du travail».  Le bilan immatériel est de Macky Sall  est aussi dans ce « tiers facteur immateriel » qui permis d’ouvrir la boite de pandore de l’univers des possibles. C’est ce qui explique qu’en 12 ans que le Sénégal est en train de passer de l’indigence à l’Emergence, de gagner la coupe d’Afrique, d’avoir des centaines de km d’autoroute et d’avoir réglé que 3 problèmes qu’on croyait insolubles :  le pont de Farafegny, la paix en Casamance et la question de l’énergie. Face à un tel bilan matériel et immatériel, la manipulation reste la seule arme des partisans du projet de négation du Sénégal.  La manipulation va continuer aussi bien au niveau national qu’international car pour les partisans de la négation du Sénégal, elle n’est plus seulement un instrument mais est devenue l’essence du Projet, si elle n’a pas toujours été le Projet.

Dr Yoro Dia, Politologue




26 Commentaires

  1. Auteur

    En Janvier, 2024 (08:09 AM)
    guise li souba tél
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    • Auteur

      Littérai-risme

      En Janvier, 2024 (08:51 AM)
      YORO Hugo , Alpha sarthe , amadou Camus , Tombon de corneille , Sény de bauvoir  
      Ou quand mes cousins se prennent pour des poetes à la solde grand Ardo , pour échapper à la dure réalité de leur incompétence et leur echec.  
      On dirait mon petit frére quand il faisait le Bac.
      Mois de févier manoul wone maat 30 jours cone dou bakh lol . 
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    • Auteur

      Macky Perdu?

      En Janvier, 2024 (10:12 AM)
      ... dans ses machines diaboliques et pièges à opposants. La solution? Retour à zéro, laisser pour une fois,  Tous les Candidats Participer aux élections présidentielles..et on avance focus élections 25 Fèv !   Oh.. my god.. quel panache comme sortie😇!!!
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2024 (11:12 AM)
      I aint finna read this long a.. article but the painting 😂😂😂 cmon mayn!! 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2024 (11:44 AM)
      L'article de Dr. Yoro Dia, politologue, présente une analyse élogieuse de la présidence de Macky Sall au Sénégal, le comparant à des figures historiques comme Napoléon et Moïse. L'auteur met en avant les réalisations de Sall, notamment en termes d'infrastructures, de croissance économique, et de stabilité politique, tout en soulignant l'importance de continuer sur cette voie vers l'émergence économique. Il critique également ceux qui se concentrent sur des questions telles que la transparence électorale, les considérant comme des distractions par rapport aux enjeux économiques et politiques plus importants.
      Ce style de laudation, bien que reconnaissant les succès du président Sall, pourrait être perçu comme une forme de culte de la personnalité, où les réalisations du président sont exagérément magnifiées. En démocratie, il est crucial d'équilibrer la reconnaissance des succès avec une évaluation critique des défis et des échecs. Le culte de la personnalité peut potentiellement conduire à une centralisation excessive du pouvoir et à un manque de responsabilité.
      L'article de Dia soulève des points importants sur le progrès et la stabilité du Sénégal, mais il est essentiel de maintenir un discours équilibré, où les accomplissements sont reconnus sans pour autant occulter les critiques constructives et le débat démocratique.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2024 (12:18 PM)
      C'est vrai en partie ce que vous dites, mais un mot montre votre appréciation du texte de Mr DIA : Laudation. Ce qui veut dire pour vous Mr DIA a fait cet article non pas pour dénoncer une facon de voir inadéquate par rapport contexte electoral, mais pour faire plaisir à Mr SALL qui ne sera plus président dans quelques mois, donc sans pouvoir de décision.
      Mais c'est vrai qu'au Sénégal parler de l'imperfection du système éléctoral qui a permis tant d'alternace et d'equilibre de pouvoir entre la majorité et l'opposition est une manière politicienne d'occulter les vrais problèmes qui méritent d'etre débatus. C'est à dire les perspectives économiques et sociales à proposer.
      Et c'est une manière de vouloir gagner des elections sans rien dire sur son véritable programme. de développement. une manière d'escroquer ses électeurs.  C'est inapproprié. 
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  2. Auteur

    Citizen

    En Janvier, 2024 (08:15 AM)
    Le texte est formellement diffiicile à lire. Vous gagnerez à marquer les paragraphes. Bref, espacer le texte pour rendre la lecture agréable. Ouvrir l'article et voir un entassement de mots est redhibitoire à la lecture.

     

     
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (08:32 AM)
    Voila nos intellectuels qui ne sont rien d'autres que des historiens de l'histoire de la France.

    Ils n'ont aucune connaissance de nos réalités sociales, ils sont en plus malhonnetes.

    J'ai à peine lu le premier paragraphe que j'ai abandonné.

    Vivement Février 2024!!!
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    • Auteur

      Jolofois

      En Janvier, 2024 (09:36 AM)
      Moi itou. Dés qu'il a cité ses maîtres terroristes bourreaux de ses propres ancetres. Notamment Napoléon j'ai abandonné.
      Le nedokobanditisme c fini merde
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    • Auteur

      Pendant Ce Temps,

      En Janvier, 2024 (11:06 AM)
      Un petit club nanti philosophe dans les salons de thé et 95% de Sénégalais souffrent. Sans toit, un repas par jour, les soins médicaux Intouchables, la journée à mendier, Der Ter Brt.. connaît pas 🍚🥖 d'abord.
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    Auteur

    Paris Xvi

    En Janvier, 2024 (08:43 AM)
    Ce Monsieur aime le français. Cependant, il l écrit mal. Dès la première phrase, on note les maladresses pour quelqu un qui se dit Docteur en Sciences politiques.

    Ses références font froid dans le dos... On rit sous cape Yoro. Accrochez-vous  car dans deux mois vous irez tout droit aux oubliettes. 

    Personne n écrit plus comme vous...

     
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    • Auteur

      Mauvais Français?

      En Janvier, 2024 (13:30 PM)
      Ce Mr sera Déchu de sa carte identité Fr ou carte de séjour. Interdiction de dessert, Yaourt Dan.. Nutella, fromage gruyère et Camenbert, Yabon Banania, Flambi, Sandwich thon et du bon thiof  made in Paris.. 🤓🦈🐟
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    Auteur

    Tapha 73

    En Janvier, 2024 (08:53 AM)
    Merci Mr DIA , le senegal a besoin d'hommes comme vous et du Président SALL 
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (09:19 AM)
    Le trucage des élections ce n'est pas seulement le jour du vote mais l'élimination de candidatures jugées potentiellement dangereuses pour sa victoire (sans combattre). L'analyse des réalisations n'est pertinentes que si on regarde aussi l'endettement en face. Endetter un pays à coups de milliers de milliards de Fcfa et se présenter comme un bâtisseur alors que ses partisans sont coupables de détournements de deniers publics n'est pas pertinent.
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (09:30 AM)
    Quelle tirade!!! Mais c'est fini jeune homme 

    Cette tirade ne sert à rien

    Des comparaisons à 2 balles

    Vous êtes bien posé dans vos paroles maintenant ha ha ha ngourou yala rek mo doul diekh 

    Contribution inutile dans ce pays juste servir quelqu'un pour des intérêts 
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (09:30 AM)
    La peinture de Kehinde Wiley du Président Macky Sall dit autre chose que ce qui est interprété. 

    Le drapeau par terre symbolise le décrochage et la démolition des valeurs et symboles de la République. Le rouge par terre, le sang de la jeunesse versée par sa cupidité. 

    Le bâton et le sceptre, son comportement de monarque.

    Le pied posé sur une pierre, l'attitude d'un tueur.
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    Auteur

    Farba

    En Janvier, 2024 (09:31 AM)
    Sonko est le meilleur Sénégalais du siècle, pour être lui seul,parvenu à terrasser le système séculaire d'exploitation des biens du pays par un petit groupe de méchants loups.

    De sa personne qu'il a sacrifié, il est arrivé à faire triompher la justice,l'équité entre les citoyens par une excellente méthode de réveil des consciences.

    Dites moi,qui a fait mieux pour le Sénégal, ce siècle ?
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (09:38 AM)
    Le tableau est peint par un homosexuel qui était, de 2014 à 2018, au Sénégal. 
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    Auteur

    Bill

    En Janvier, 2024 (09:44 AM)
    Yoro n'a plus sa liberté, ce qui rend très légerla qualité intellectuelle et la profondeur de ses écrits et c'est triste.

    La liberté est fondamentale chez l'inellectuel
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (09:52 AM)
    Du vrai charabia avec un mélange incohérent et incompréhensible d'empereurs, de figures historiques français et des réalisations de Macky qui n'ont vraiment rien à voir. Mais comme son maître Macky, on comprend le complexe de Mr Dia vis à vis de la France, il s'arrange toujours à mettre quelques citations d'auteurs et d'écrivains français dans ses textes. Et désolé de le dire mais ce "dessin" n'est pas du tout joli, il ressemble à celui d'un esclave affranchi en costume. Bref, le bateau Sénégal est sans pilote et est perdu en pleine océan. On doit dégager Macky et toute sa pléthore de conseillers inutiles payés à ne rien foutre pour reprendre le gouvernail et bien diriger le pays.

     
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    Auteur

    Kluivert

    En Janvier, 2024 (10:21 AM)
    Un bel article. Toujours un plaisir de parcourir vos textes. 
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    Auteur

    Tchim

    En Janvier, 2024 (10:34 AM)
    Je trouve que ce portrait (Si il est vrai), explique la profondeur du manque de considération de sois de l'individu qui ci trouve, qui veut coute que coute se donner une valeur qui en réalité, n'existe que dans son esprit de malade, ses chez ses leches c.... et autres écervelés qui le suive. Il ne fût rien et ne représentait rien tout ce qu'il est devenus est grâce aux courages des autres, tout ce qu'il aurait obtenu de lui même c'est en pleurnichant, et on veut en faire un, je ne sais quoi. Il est peut l'empereur de médiocre mais pas le mien un tel individu ne m'arrive même pas à la cheville- Etre imbu de sois même, une marque de pathologie psychiatrique
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    Auteur

    Mayoro

    En Janvier, 2024 (10:36 AM)
    il est impératif de recentrer le débat politique autour de questions essentielles qui façonnent le destin d'une nation. Pour ce faire, nous devons proposer des mécanismes concrets visant à intégrer des sujets cruciaux tels que la défense nationale, la sécurité, les relations internationales et l'éducation dans le discours politique, notamment pendant la campagne présidentielle.
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (11:01 AM)
    Triste Sire, qui nous pond un charabia lourd devant nous prouver son niveau intellectuel. Il n'a même pas cité un personnage historique, philosophe, écrivain ou sachant africain à part Senghor.

    A qui croit-il s'adresser ?
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    Auteur

    Cheikh Diop

    En Janvier, 2024 (11:17 AM)
    Yora Dia a terminé son récit sans toutefois relever les problèmes du régime actuel, malgré ses performances. Il a choisi de louer Macky et de dénigrer celui qui deviendra président de la République en mars 2024."
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    Auteur

    Épique

    En Janvier, 2024 (11:19 AM)
    Bravo Mr Dia. La réflexion est profonde même si on peut considérer votre appartenance assumée au camp de macky 
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    Auteur

    Sidy Bara

    En Janvier, 2024 (11:36 AM)
    Texte inutilement trop long, comme les autres du même auteur en général. Car il défend l'indéfendable , et est donc obligé de couper les cheveux en quatre, comme on dit. La vérité est esquissée pourtant, mais rapidement dévoyée. De SENGHOR à WADE, il y a en effet une continuité historique , et on peut admettre que WADE soit le dernier des "Anciens". Mais c'est là que tout déraille : si on pose que  SALL soit le premier des "Modernes", seule une cécité voulue empêche de voir qu'il a largement trahi sa Responsabilté historique. Viser une "Emergence", pour nécessaire qu'elle soit, n'est aucunement suffisant si les vrais problème du pays ne sont pas posés, et si on n'a pas constamment devant soit la question de LA REVOLUTION DES MOYENS. La malgouvernance a été, de SENGHOR  à WADE, le talon d'Achille de notre pays ;et l'ère  SALL n'a fait que la maintenir. En résumé, Macky SALL n'a fait que ramasser tous les "Anciens "  ( par l'expérience ou par la mentalité ) restants, en y ajoutant toutes les "métastases" de l'ancienne gauche proche ou extrême, pour rejouer la même musique bien connue. Et cette ""gauche" de soutenir un dirigeant qui fait pire que tout ce qu'elle a combattu naguère ! SI MACKY SALL AVAIT JOUE LE ROLE HISTORIQUE QUI ETAIT LE SIEN, SONKO N'AURAIT ETE QU'UN DE SES PARTISANS ZELES. Tout  Politologue le sait, et doit le dire...
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (12:00 PM)
    Bravo Mr DIA. Comme d'habitude, beaucoup de contradicteurs ne se donneront pas la peine de lire le texte et de se prêter à une analyse objective, condition essentielle pour pouvoir donner une réponse pertinente, mais se contenteront de dire : Oh c'est un partisant du pouvoir, ou les gens en ont mare de lui alors que lui meme (le président) a acté son départ imminent, ses réalisations sont trop cheres en oubliant que les meilleures offres ont été retenues dans une compétition ouverte et libre avec la possibilité de contester juridiquement les choix, on lui a donné 60.000 milliards de nos francs et donc c'est normal qu'il fasse des réalisations, oubliant que le budget national correspond aux niveaux des options de developpement que l'on veut pour son pays et il appartient à celui qui les détermine de trouver des financements sous forme d'impots (contribution citoyenne de chacun pour le développement collectif), emprunts et aides.

    Certains reconnaissent quand meme sur le plan éconimique l'amélioration manifeste de la croissance qui reste le crytère d'apprécation internationale  des avancés des pays devant les institutions financières et statitiques, le développement des infrastructures routières qui avec l'amélioration de la mobilité urbaine générent des économies substantielles en matière de dépenses energétiques, sur le plan sociale la vulgarisation à toutes les régions des strutures médicales et scolaires, le soutien financier aux petites bourses (bourses familiales, pensions de retraite) qui permet d'augmenter la consommation et en conséquénce la production et une meilleure santé pour les petites entreprises et l'agriculture et l'élevage, la mécanisation progessive de l'agriculture qui a permis des récoltes records et la diversification des cultures .

    Mais ils parleront de bilan immatériel qui à mon avis correspond à une appréciation subjective  et parfois malhonnete de décisions de justice. par exemple vouloir que l'état prenne partie dans des conflits entre deux sénégalais en tenant compte du poids politique de l'un ou de l'autre, accepter l'appel à l'insurection le vandalisme et le pillage comme moyens d'expression politique.

    Mais continuons à dénoncer ce qui est mauvais et ce qui est bon finira par etre manifeste.

    Bon courage.
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (12:23 PM)
    La reussite du President Macky SALL ne plait pas a beaucoup de presonnes au SENEGAL parce que le Sénégalais est la plus mauvaise creature de l'Humanite
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2024 (12:34 PM)
      Macky Sall a réussi quoi ? Et avec quoi ? 
      Macky Sall a déclaré qu'il a emprunté en 10 ans plus 15000 milliards de Fca pour son PSE d'autres disent que c'est beaucoup plus on parle de 50 000 milliards 
      Si on fait la somme des dépenses engagées pour ces soit disant réalisations TER BRT PONTS ROUTES STADES ECT... cela ne dépasse pas 5000 milliards alors ou sont passés les autres 10 000 milliards ?
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (12:30 PM)
    Yoro Dia la continuité t'aurait bien arrangé toi entre temps tu as grossi tu commences à porter des vestes et à conduire des véhicules 4X4 sans parler du carburant 1000L par mis et le salire de 3 milions et autres avantages le tout A RIEN FOUTRE que du faire du griotisme et insulter Sonko à longueur de journée 

    oh dommage c'est fini !!! Que  la période festive est brève  à peine nommé ministre conseiller que c'est fini on a pas eu le temps d'emplier des milliards comme les autres collégues qui sont gouvernement depuis 2012 
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    Auteur

    Un Passant

    En Janvier, 2024 (13:06 PM)
    Le profil type d'un 'intellectuel intermédiaire'. Jamais capable de penser par lui-même. Toujours à se cacher derrière des citations dont il ne comprend ni le sens, ni le contexte. 
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (14:11 PM)
    Beaucoup de personnes qui le critiquent parlent souvent d’un bilan immatériel.Ce qui se passe aujourd’hui est essentiellement l’œuvre d’une personnalité politique hors du commun avec un groupe souterrain d’hommes et de femmes complétement engagé à user de la démocratie pour détruire la démocratie dans ce pays. Ce bonhomme SO, a démarré son entrée politique sur la scène, par :

     

    ·       des déclarations sordides (déclarations sur les anciens Présidents qu’il faut tuer)

    ·       Accusations à d’honnêtes citoyens de détournements, de dilapidations des ressources du pays

    ·       D’accusations de toutes sortes à tous les niveaux sans fournir de preuves devants les juridictions

    ·       La mise en place d’un réseau de communication au niveau national et à l’international pour dérouler un système de manipulations des populations et plus particulièrement au niveau des jeunes

    ·        Etc…

    Les effets de tous ces éléments avec cette époque des réseaux sociaux, ont fini par mettre le pays dans une crise artificielle médiatique sans commune mesure. Alors tout le monde sait que ce pays le Sénégal n’est pas en crise. Certes la situation économique est difficile du fait d’une inflation qu’on n’arrive pas à maitriser, même au niveau des pays développées.

    Toutes les personnes de bonne foi, notent visiblement que ce pas a fait des progrès immenses, en matière e gestion des fonds publics.

    Les véritables acteurs d’un bilan immatériels sont à créditer au profit de cette opposition et de beaucoup d’autres intellectuels qui passent leur vie à signer des pétitions pour soutenir des personnalités abonnées au mensonge, et qui sont dans des entreprises de destructions du pays.

    Aujourd’hui on doit être à l’heure es débats, des propositions de programmes,.etc….

     
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    Auteur

    Correction

    En Janvier, 2024 (22:51 PM)
    Ah ! kholl sédeu na ! J'ai lu ce long texte ennuyeux et malhonnête, j'ai eu mal, et les commentaires m'on soulagé tant dans le fond que dans la forme, sans oublier de renseigner sur le caractère "alimentaire" des motivations de l'auteur.

    Le plus drôle dans ce long "laa rabi lanane", c'est d'avoir osé citer la coupe d'Afrique comme une réalisation de ce président politicien. Fallait oser !
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    Auteur

    Anonymous

    En Janvier, 2024 (11:32 AM)
    Bravo Président Sall. Souhaitons que votre successeur fasse autant ou même mieux. Sénégal this kanam !
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