Le Sénégal vient d’enregistrer son premier décès du coronavirus en la personne du charismatique Pape Diouf ancien Président de l’Olympique de Marseille.
Derrière son aspect symbolique et l’émotion qu’il suscite, ce décès vient rappeler s’il en était besoin aux sceptiques la terrible réalité du coronavirus.
Quant à moi je souligne la problématique de la gestion des cas de décès de cette maladie hautement contagieuse dans notre pays aux réalités socioculturelles et aux rites funéraires différents de ceux de l’Occident.
La procédure en Occident comporte une mise en bière (placement du corps dans le cercueil) immédiate dans un cercueil hermétique en raison du risque élevé de contamination.
L’enterrement se fait avec le cercueil ou alors on procède à l’incinération du corps.
Au Sénégal pays à grande majorité musulmane la gestion d’un décès dans ce contexte pose des problèmes spécifiques :
- le cercueil hermétique ne fait pas partie des coutumes chez les musulmans.
- les rites funéraires chez les musulmans comportent entre autre le lavage mortuaire et l’enterrement sans cercueil.
Cette question éminemment importante dont personne ne fait allusion mérite d’être abordée sérieusement raison pour laquelle je pose le débat.
Dans un passé récent je l’avais souligné dans une de mes vidéos parce qu’étant conscient que ce n’était qu’une question de temps.
Repose en paix Pape DIOUF
Sincères condoléances !
Dr Mamadou Mansour Diouf
Anesthésiste-Réanimateur
Bordeaux.
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