Depuis la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, tous les demi-habiles évoquent la figure de Socrate et L’Apologie. Ce dialogue se termine effectivement par la condamnation de Socrate pour un délit superficiellement similaire, parce que portant le même nom que celui pour lequel le juge a condamné M. Sonko. Un autre dialogue mettant en scène Socrate est cependant pertinent ici: c’est le Criton. Nous y reviendrons à la fin de notre propos.
Mais évacuons d’abord une évidence.
Macky Sall a-t-il le droit de présenter sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 ? On peut comprendre cette question de manière juridique ou de manière morale. Ce n’est de toute manière absolument pas une question de droit. C’est une question morale. Moralement, le contrat que Macky Sall a passé avec le peuple sénégalais, c’est qu’il s’assurerait que nul ne pourrait désormais faire plus de deux mandats. C’est ce qui est écrit dans notre Constitution révisée, c’est ce qui était dans notre Constitution avant sa révision. Aucune élucubration juridique ne rendra jamais licite une candidature de Macky Sall en 2024.
Une fois qu’on a dit ça, on devrait avoir l’honnêteté de pointer une autre évidence. En République, nul ne peut prétexter quoi que ce soit pour se soustraire à la justice. Ultimement, tout citoyen convoqué par l’autorité judiciaire doit répondre à cette dernière. Peu importe qu’il l’estime corrompue, instrumentalisée ou partiale.
Une dame a accusé un homme de viol. Cette dame existe. Elle se nomme Adji Sarr. L’homme existe, il se nomme Ousmane Sonko. L’homme a lui-même reconnu s’être retrouvé enfermé dans la même pièce que la dame. Il ne nous appartient pas de décider a priori que cette accusation est fallacieuse. C’est à la justice de trancher. De la même manière que toute personne honnête reconnaîtra qu’il est immoral et probablement illégal pour le président Macky Sall de briguer un troisième mandat, toute personne honnête doit dire sans fards que, quelque corrompue et instrumentalisée que soit notre justice, Ousmane Sonko ne peut pas s’y dérober. Il a l’obligation légale de se rendre disponible à la justice de son pays.
Au-delà de cette obligation légale, Ousmane Sonko, qui aspire à diriger la République du Sénégal, doit avoir un comportement républicain. Moralement, il ne lui est pas permis de jeter le discrédit sur les institutions qu’il aspire à diriger et/ou dont il aspire à devenir le garant du bon fonctionnement. Or, depuis qu’il a été accusé de viol par une de ses concitoyennes, M. Sonko a systématiquement montré de la défiance envers les institutions de la République intervenant statutairement dans le processus. Il a nommément désigné des magistrats, des policiers et des fonctionnaires et les a accusés d’être de mèche avec le chef de l’État dans une entreprise visant à l’empêcher de devenir lui-même président de la République.
Supposons que M. Sonko ait raison. Supposons que le président Macky Sall, la magistrature, la police et la gendarmerie sénégalaises aient tous comploté pour jeter M. Sonko en prison. N’y a-t-il personne dans son parti, personne parmi ses alliés, personne dans la société civile qui soit suffisamment honnête et compétent pour prendre sa place ?
Parce que, même s’il a raison, même s’il y a un complot d’État pour lui nuire, il n’en demeure pas moins vraie une chose : une femme accuse M. Sonko de viol et M. Sonko lui-même reconnaît qu’il s’est trouvé enfermé dans une pièce avec cette dame. Cette dame existe. Elle se nomme Adji Sarr. Elle a un récit très précis de ce que, selon elle, M. Sonko lui a fait subir. L’on a réussi, pendant deux ans, à déshumaniser cette dame. M. Sonko s’est permis de dire :
“Même si je devais violer quelqu’un, je ne violerais pas cette femme qui ressemble à une guenon atteinte d’AVC.” (AVC, accident vasculaire cérébral.)
Ce sont là exactement les paroles proférées par un homme qui aspire à diriger le Sénégal. Que ces paroles-là ne suffisent pas à le disqualifier définitivement dans un pays à majorité noir montre à quel point nous sommes une société misogyne. Traiter une femme noire de guenon et se faire acclamer par des mâles noirs. C’est l’illustration presque parfaite du misogynoir: cette oppression à l’intersection du sexisme et du racisme théorisée par la féministe Moya Bailey. Utiliser une maladie, l’AVC, comme disqualification, c’est aussi flirter avec le capacitisme.
Faire tout cela et se faire défendre sans réserve par des intellectuels. Appeler à l’insurrection. Demander à des jeunes de sortir dans la rue et de se battre contre les forces de l’ordre. Envoyer ses troupes brûler une université. Et se faire applaudir, soutenir, approuver par des écrivains et des professeurs d’université.
Des écrivains, professeurs, homme de culture affiliés à un parti qui appelle à une révolution qu’ils veulent populaire mais qui ne dénoncent ni ne déplorent la destruction d’une vénérable université qui sert en majorité les enfants des classes sociales les plus défavorisées. Tel est le triste état de notre pays.
La phrase de Sonko à l’endroit de son accusatrice est intéressante : “Même si je devais violer quelqu’un, je ne violerais pas cette femme qui ressemble à une guenon atteinte d’AVC.” N’est-ce pas là une phrase de violeur?
Si je vous accusais de pédophilie, me diriez-vous : “Même si je devais violer un enfant, j’en choisirais un de plus mignon que celui-ci” ? Bien sûr que non. Pour quiconque n’est pas un pédophile, il est inenvisageable de violer un enfant. Pour quelqu’un qui n’est pas un violeur, il est inenvisageable de violer une femme, aussi belle soit-elle. M. Sonko, lui, peut parfaitement envisager en public de violer une femme, il se défend juste en nous disant que ce n’est pas une femme comme Adji Sarr qu’il violerait.
La question est donc : M. Sonko dit-il la vérité quand il nous dit que ce n’est pas une dame pareille qu’il violerait ? La dame affirme qu’il l’a violée. Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur l’effectivité du viol. Le juge a estimé, quant à lui, que M. Sonko n’a pas violé Adji Sarr mais qu’il en a fait son objet sexuel d’une manière répréhensible. Des intellectuels, des universitaires, des politiques, nous appellent, parce que M. Sonko a été condamné, à manifester, à déloger du Palais le président élu, etc. Des enfants meurent sous les balles de policiers et de nervis. Tout cela parce que quelqu’un en qui beaucoup d’entre nous avaient placé leurs espoirs s’est mis en situation d’être accusé de viol et affirme qu’il est le seul à pouvoir nous sauver d’une prétendue dictature de Macky Sall. Sur 16 millions de Sénégalais, il y en aurait un seul qui serait capable de nous sauver de la dictature ! Sauf que notre sauveur potentiel est accusé de viol par une dame qui se nomme Adji Sarr. Sauf que ce sauveur espéré a été condamné pour corruption de jeunesse par un juge assermenté.
Revenons au Criton.
Après la condamnation à mort de Socrate, un de ses riches amis, Criton vient le voir en lui disant qu’il a affrété un bateau pour le conduire hors de la Cité. Criton et Socrate conviennent que la condamnation est injuste. Socrate aurait donc le droit de s’en soustraire, affirme Criton, et il lui en donne les moyens. Dans le dialogue, Socrate argumente pour la thèse selon laquelle, même si la peine est injuste, étant donné que c’est un tribunal normalement constitué qui l’a prononcée et que les lois de la Cité ont été appliquées par ceux qui en avaient les prérogatives, alors Socrate a l’obligation de s’y soumettre. Refuser de se soumettre à une loi, dit Socrate, c’est les violer toutes. Refuser de se soumettre à un jugement, c’est remettre en cause le système judiciaire dans son intégralité. Le citoyen Ousmane Sonko aspire à devenir président de la République du Sénégal, mais refuse de se soumettre à un tribunal de la République du Sénégal. Si jamais il devient président de la République du Sénégal, pourquoi accepterait-il de se soumettre aux lois qui lui déplaisent ?
Sans même arriver jusque-là, comment pourrait-il, s’il était élu, prêter serment devant les juges qu’il a discrédités ? C’est le même système judiciaire dont il refuse actuellement le verdict qui serait chargé de valider son élection.
Par Hady Ba Enseignant-chercheur à l’UCAD
Mais évacuons d’abord une évidence.
Macky Sall a-t-il le droit de présenter sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 ? On peut comprendre cette question de manière juridique ou de manière morale. Ce n’est de toute manière absolument pas une question de droit. C’est une question morale. Moralement, le contrat que Macky Sall a passé avec le peuple sénégalais, c’est qu’il s’assurerait que nul ne pourrait désormais faire plus de deux mandats. C’est ce qui est écrit dans notre Constitution révisée, c’est ce qui était dans notre Constitution avant sa révision. Aucune élucubration juridique ne rendra jamais licite une candidature de Macky Sall en 2024.
Une fois qu’on a dit ça, on devrait avoir l’honnêteté de pointer une autre évidence. En République, nul ne peut prétexter quoi que ce soit pour se soustraire à la justice. Ultimement, tout citoyen convoqué par l’autorité judiciaire doit répondre à cette dernière. Peu importe qu’il l’estime corrompue, instrumentalisée ou partiale.
Une dame a accusé un homme de viol. Cette dame existe. Elle se nomme Adji Sarr. L’homme existe, il se nomme Ousmane Sonko. L’homme a lui-même reconnu s’être retrouvé enfermé dans la même pièce que la dame. Il ne nous appartient pas de décider a priori que cette accusation est fallacieuse. C’est à la justice de trancher. De la même manière que toute personne honnête reconnaîtra qu’il est immoral et probablement illégal pour le président Macky Sall de briguer un troisième mandat, toute personne honnête doit dire sans fards que, quelque corrompue et instrumentalisée que soit notre justice, Ousmane Sonko ne peut pas s’y dérober. Il a l’obligation légale de se rendre disponible à la justice de son pays.
Au-delà de cette obligation légale, Ousmane Sonko, qui aspire à diriger la République du Sénégal, doit avoir un comportement républicain. Moralement, il ne lui est pas permis de jeter le discrédit sur les institutions qu’il aspire à diriger et/ou dont il aspire à devenir le garant du bon fonctionnement. Or, depuis qu’il a été accusé de viol par une de ses concitoyennes, M. Sonko a systématiquement montré de la défiance envers les institutions de la République intervenant statutairement dans le processus. Il a nommément désigné des magistrats, des policiers et des fonctionnaires et les a accusés d’être de mèche avec le chef de l’État dans une entreprise visant à l’empêcher de devenir lui-même président de la République.
Supposons que M. Sonko ait raison. Supposons que le président Macky Sall, la magistrature, la police et la gendarmerie sénégalaises aient tous comploté pour jeter M. Sonko en prison. N’y a-t-il personne dans son parti, personne parmi ses alliés, personne dans la société civile qui soit suffisamment honnête et compétent pour prendre sa place ?
Parce que, même s’il a raison, même s’il y a un complot d’État pour lui nuire, il n’en demeure pas moins vraie une chose : une femme accuse M. Sonko de viol et M. Sonko lui-même reconnaît qu’il s’est trouvé enfermé dans une pièce avec cette dame. Cette dame existe. Elle se nomme Adji Sarr. Elle a un récit très précis de ce que, selon elle, M. Sonko lui a fait subir. L’on a réussi, pendant deux ans, à déshumaniser cette dame. M. Sonko s’est permis de dire :
“Même si je devais violer quelqu’un, je ne violerais pas cette femme qui ressemble à une guenon atteinte d’AVC.” (AVC, accident vasculaire cérébral.)
Ce sont là exactement les paroles proférées par un homme qui aspire à diriger le Sénégal. Que ces paroles-là ne suffisent pas à le disqualifier définitivement dans un pays à majorité noir montre à quel point nous sommes une société misogyne. Traiter une femme noire de guenon et se faire acclamer par des mâles noirs. C’est l’illustration presque parfaite du misogynoir: cette oppression à l’intersection du sexisme et du racisme théorisée par la féministe Moya Bailey. Utiliser une maladie, l’AVC, comme disqualification, c’est aussi flirter avec le capacitisme.
Faire tout cela et se faire défendre sans réserve par des intellectuels. Appeler à l’insurrection. Demander à des jeunes de sortir dans la rue et de se battre contre les forces de l’ordre. Envoyer ses troupes brûler une université. Et se faire applaudir, soutenir, approuver par des écrivains et des professeurs d’université.
Des écrivains, professeurs, homme de culture affiliés à un parti qui appelle à une révolution qu’ils veulent populaire mais qui ne dénoncent ni ne déplorent la destruction d’une vénérable université qui sert en majorité les enfants des classes sociales les plus défavorisées. Tel est le triste état de notre pays.
La phrase de Sonko à l’endroit de son accusatrice est intéressante : “Même si je devais violer quelqu’un, je ne violerais pas cette femme qui ressemble à une guenon atteinte d’AVC.” N’est-ce pas là une phrase de violeur?
Si je vous accusais de pédophilie, me diriez-vous : “Même si je devais violer un enfant, j’en choisirais un de plus mignon que celui-ci” ? Bien sûr que non. Pour quiconque n’est pas un pédophile, il est inenvisageable de violer un enfant. Pour quelqu’un qui n’est pas un violeur, il est inenvisageable de violer une femme, aussi belle soit-elle. M. Sonko, lui, peut parfaitement envisager en public de violer une femme, il se défend juste en nous disant que ce n’est pas une femme comme Adji Sarr qu’il violerait.
La question est donc : M. Sonko dit-il la vérité quand il nous dit que ce n’est pas une dame pareille qu’il violerait ? La dame affirme qu’il l’a violée. Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur l’effectivité du viol. Le juge a estimé, quant à lui, que M. Sonko n’a pas violé Adji Sarr mais qu’il en a fait son objet sexuel d’une manière répréhensible. Des intellectuels, des universitaires, des politiques, nous appellent, parce que M. Sonko a été condamné, à manifester, à déloger du Palais le président élu, etc. Des enfants meurent sous les balles de policiers et de nervis. Tout cela parce que quelqu’un en qui beaucoup d’entre nous avaient placé leurs espoirs s’est mis en situation d’être accusé de viol et affirme qu’il est le seul à pouvoir nous sauver d’une prétendue dictature de Macky Sall. Sur 16 millions de Sénégalais, il y en aurait un seul qui serait capable de nous sauver de la dictature ! Sauf que notre sauveur potentiel est accusé de viol par une dame qui se nomme Adji Sarr. Sauf que ce sauveur espéré a été condamné pour corruption de jeunesse par un juge assermenté.
Revenons au Criton.
Après la condamnation à mort de Socrate, un de ses riches amis, Criton vient le voir en lui disant qu’il a affrété un bateau pour le conduire hors de la Cité. Criton et Socrate conviennent que la condamnation est injuste. Socrate aurait donc le droit de s’en soustraire, affirme Criton, et il lui en donne les moyens. Dans le dialogue, Socrate argumente pour la thèse selon laquelle, même si la peine est injuste, étant donné que c’est un tribunal normalement constitué qui l’a prononcée et que les lois de la Cité ont été appliquées par ceux qui en avaient les prérogatives, alors Socrate a l’obligation de s’y soumettre. Refuser de se soumettre à une loi, dit Socrate, c’est les violer toutes. Refuser de se soumettre à un jugement, c’est remettre en cause le système judiciaire dans son intégralité. Le citoyen Ousmane Sonko aspire à devenir président de la République du Sénégal, mais refuse de se soumettre à un tribunal de la République du Sénégal. Si jamais il devient président de la République du Sénégal, pourquoi accepterait-il de se soumettre aux lois qui lui déplaisent ?
Sans même arriver jusque-là, comment pourrait-il, s’il était élu, prêter serment devant les juges qu’il a discrédités ? C’est le même système judiciaire dont il refuse actuellement le verdict qui serait chargé de valider son élection.
Par Hady Ba Enseignant-chercheur à l’UCAD
35 Commentaires
Karim$
En Juin, 2023 (17:20 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (18:47 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (18:51 PM)Poseidon
En Juin, 2023 (18:55 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (19:22 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (19:45 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (19:48 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (19:51 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (19:54 PM)Patriote
En Juin, 2023 (17:26 PM)Malheureusement, formé de 80 % d'ignorants, d'incultes, de gens sans culture, le Sénégal souffre de sa population au niveau intellectuel trop bas pour comprendre certaine vérites.
Bravo et courage pour les insultes qui suivront cette lumière que tu viens allumer.
Poseidon
En Juin, 2023 (17:37 PM)Dans le fond, l'auteur affiche d'emblée une condescandence suspect qui met tout suite mal à l'aise, pour un prétendu enseignant à l'université. Le niveau de l'analyse est franchement pas les raccourcis beaucoup trop nombreuse et le sens du recul quasi-inexistant. On assite là à une série de prophésies comme s'il avait la vérité infuse. Pour un chercheur c'est problèmatique.En générale, un bon chercheur ne conclut pas avant de démontrer. Nous sommes curieux de découvrir un article qui vient de lui ayant fait progresser la recherche...
Tiam
En Juin, 2023 (18:17 PM)Tiam
En Juin, 2023 (18:17 PM)Colis
En Juin, 2023 (17:27 PM)Tiam
En Juin, 2023 (18:17 PM)Mdr
En Juin, 2023 (17:29 PM)Patriote Badji
En Juin, 2023 (17:29 PM)Khana vous n'avez rien à faire ?
Analyse longue et dépourvue d'objectivité
Khana vous n'avez rien à faire ?
Analyse longue et dépourvue d'objectivité
Moussa
En Juin, 2023 (17:46 PM)Culture
En Juin, 2023 (17:47 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (17:50 PM)Sane
En Juin, 2023 (17:50 PM)Nous avons vraiment dépassé ce débat d'invectives.
Ne serait ce par respect aux morts , bléssés et ceux qui sont des victimes collateraux ; nous en sommes à la recherche d'une porte de sortie de cette crise sans précedent .
S'il vous plait cas même
Ensuite avoir lu tout socrate ça nous mène où ? Criton yo crétin yo! Voilà ceux qui retardent l'Afrique à connaître Rome la Grèce antique etc... Les pieds pas sur terre la tête ailleurs.
Ce qui est demandé de vous intellectuels c'est que vous demandiez tous que les crimes de sang commis ces trois dernières années par des miliciens nervis fassent l'objet d'une enquête et que les coupables et complices des meurtres de ces centaines de jeunes soient punis. Voilà ce que l'on appelle courage.
Des jeunes meurent tués par balles, faits contestés par personne, et l'on nous parle de crioton, sonkon, mackyon pfff. No justice no peace.
Md
En Juin, 2023 (18:04 PM)Rou
En Juin, 2023 (18:05 PM)A méditer merci pour cette recherche qui fait jaillir le savoir la concision et des rappels historiques pour étayer les prooy
Chapeau
Rou
En Juin, 2023 (18:05 PM)A méditer merci pour cette recherche qui fait jaillir le savoir la concision et des rappels historiques pour étayer les prooy
Chapeau
Rou
En Juin, 2023 (18:05 PM)A méditer merci pour cette recherche qui fait jaillir le savoir la concision et des rappels historiques pour étayer les prooy
Chapeau
Rou
En Juin, 2023 (18:05 PM)A méditer merci pour cette recherche qui fait jaillir le savoir la concision et des rappels historiques pour étayer les prooy
Chapeau
Excellent
En Juin, 2023 (18:22 PM)Djibson
En Juin, 2023 (19:42 PM)Réflexion nulle d'un apprenti philosophe allaité au lait de francophiles tels Souleymane Bachir (la veille garde des disciples senghoriens) préoccupés par la conservation de prébendes offerts par l'allégence à la métropole macronienne. Si jamais il est élu, il prêtera serment sur Une Constitution, qui n'est point incarnée par des juges à l'honneur irreprochable ou corrompu, mais bien par des lois que tout juge honnête a le devoir de respecter. En Côte d'Ivoire, un juge constitutionnel corrompu et farfelu a fait prêter serment 2 présidents après une même élection sur une même constitution. Donc, le problème reste les hommes mais pas le texte. Et il faudra nettoyer au Karcher toutes les cours de cette écurie d'Augias, des TGIs à la Cour Suprême en passant par les cours d'appel et le Conseil Constitutionnel afin que le Temple de Thémis ne penche plus comme la Tour de Pise toujours du côté du parti au pouvoir!. La justice, rien que la justice et halte à la manipulation des pseudointellectuels à 2 balles.
Je ne comprends pas votre position.... Si Mr Sonko a autant de sympathisants c'est bien qu'il a mieux compris ce qu'attend la population....Il faut respecter ça et accepter le jeu démocratique...
Djibson
En Juin, 2023 (19:21 PM)Senegal
En Juin, 2023 (19:07 PM)Tous coupable !
Saloum Saloum
En Juin, 2023 (19:17 PM)Xalass
En Juin, 2023 (19:19 PM)Ndir Mouhamed
En Juin, 2023 (19:32 PM)Crabe
En Juin, 2023 (19:55 PM)Bravo Hady, tu aides à ne pas désespérer de ce pays.
Reply_author
En Juin, 2023 (11:51 AM)Reply_author
En Juin, 2023 (11:51 AM)Sagna
En Juin, 2023 (20:29 PM)Sonko une fois élu par le peuple et non par ces farceurs juges, il sera installé dignement par un juge dont le nom n'est jamais mêlé à des bases besognes comme truand avocat elhadj diouf.
Patientons , attendons mr le peul l'heure sonnera.
Bravi]o
En Juin, 2023 (20:36 PM)Tobor
En Juin, 2023 (21:09 PM)Non au troisième mandat !!!!
Oui Ousmane Sonko est d'une moralité d'un chien 🐕 féfélane ....
Je partage tout le Ba un diola de père et de mère
Malaw
En Juin, 2023 (21:32 PM)Salum-salum Pur Et Dur
En Juin, 2023 (21:46 PM)Diplôme n'est pas dignité, droiture, foi, mandouté, courage dedire la vérité etc...
La belle expression + restitution par coeur les histoires qui ne concernent ne servent à rien d'autre que divertir et étaler un long texte truffé de phrases complexes qui ne servent pas notre cause.
Reviens au sénégal, tu n'impressionnes personne. cette époque est révolue.
A Reader
En Juin, 2023 (22:33 PM)Le sieur Ba gagnerait à maitriser les concepts qu'il importe de l'Amérique du Nord. Kimberlé Crenshaw est la première intellectuelle à théoriser l'intersectionnalité et non Moya Bailey. « Context matters »: traiter Adji Sarr de guenon est misogyne, oui, mais pas raciste. Elle serait d'une des sénégalaise de peau blanche, Sonko aurait pu dire la même bêtise (je pense qu'il pouvait se passer de tels mots). La question raciale ne se pose pas. C'est dangereux de transposer aveuglement des grilles d'analyse. Les USA sont différents du Sénégal.
Reply_author
En Juin, 2023 (22:47 PM)Senegalensis
En Juin, 2023 (23:12 PM)Anyway, this is Galsen !
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