
« Il faut dire. Tout dire. Tout !
Oublier c’est mentir, se taire c’est trahir ! »
Malick Noël Seck.
Les pressions exercées sur les familles de deux ou trois membres de Convergence Socialiste auront fini par payer : ces trois personnes ont accepté de se rendre chez Tanor, Mr 11%, hier soir, pour faire acte d’allégeance.
En un mot, ces anciens membres de Convergence sont allés s’excuser auprès du vaincu !
Après avoir accepté leurs excuses, Tanor s’est lancé dans une litanie qu’il conclua en assurant à l’assistance que : « Malick Noel Seck est un homme fini ! » Voici un homme qui parle comme s’il était Louis XIV, alors qu’il n’est plus qu’un planton de sous-préfecture !
Qui est Tanor aujourd’hui pour penser qu’il peut décider du sort politique de Malick Noël Seck ?
Qu'a donc réussi Tanor à la tête du Parti socialiste (Ps) depuis 2000 qui lui donne cet aplomb ?
Quelle idée se fait-il de la démocratie, de la politique et du débat pour ainsi condamner celui à qui il ne veut pas répondre ?
Comment peut-il encore croire que quelques pressions exercées sur des parents afin qu’ils exigent de leurs enfants qu’ils lui prêtent allégeance soit synonyme d’une reconnaissance quelconque ?
Croit-il vraiment que cela suffira aux militants socialistes et, plus largement, aux Sénégalais ?
Ce sont ses pratiques mafieuses, sentimentales et clientélistes qui ont coûté au Ps tant de victoires. La corruption est entrée dans nos mœurs. Pécuniaire ou sentimentale, elle fait aujourd’hui partie de notre culture et le Ps ne fait pas exception à cette règle !
Lorsque nous nous engagions à Convergence Socialiste, ce n’était pas par amour pour le socialisme en soi, mais parce que nous étions en quête d’une vérité, une explication à nos échecs endémiques : l’illettrisme, la mort prématurée d’hommes dans la force de l’âge, le statut social de la femme, les dysfonctionnements sociaux… et les explications peu satisfaisantes, les excuses que la société sénégalaise se donnent ! Pour nous, le Ps représente un espoir et une promesse pour nos enfants, et cet espoir, Ousmane Tanor Dieng l'a trahi.
A ce jour, la seule réunion qui a eu lieu au sein du Parti pour discuter de l’échec mémorable de la présidentielle de 2012 avait été présidée par Doudou Issa Niasse à la maison du Parti ! C’était au lendemain des élections. Après l’ouverture de la session, précédée de la prière d’usage, Doudou Issa Niasse, constatant le mécontentement de la foule, refusa de nous accorder la parole et écourta la réunion qui, finalement, ne dura que trente minutes ! C’est dans ce contexte que le premier texte de Malick Noël Seck, « Pour que vive le Parti Socialiste » est paru. Il fallait expliquer, donner un sens et des conséquences à l’échec de Tanor. Que tout le monde comprenne les causes réelles de la débâcle !
Nous tenons à préciser qu'en avril, aucune liste de députés n’était encore constituée, et pour ceux qui n’ont que le souci de leur carrière et de leur personne, le choix de Malick Noël Seck était, pour le moins, "suicidaire". Ousmane Tanor Dieng ne s’était pas prononcé, au lendemain d’une défaite dont il est le principal responsable, et, après avoir blâmé les maires socialistes, déclarait dans une interview du 24/05/2012 : « Nous ne pouvions pas être dans l’opposition puisque nous avions gagné ». Il devait dès lors tomber ! L’honneur aurait dû l’obliger, immédiatement après "son" échec, désaveu populaire sans précédent, à déclarer qu’il prenait toutes les responsabilités de la défaite et offrait sa démission du poste de secrétaire général.
Que croyez-vous qu'il fit ?
Au contraire, il "envoya" des ministres à Macky Sall sans consulter les membres du Bureau politique, puis organisa une alliance avec Benno, qu’il nous avait obligé à quitter en raison de vieilles rancunes qu’il nourrit à l’égard de Moustapha Niasse. Sa stratégie était très simple : en se précipitant dans une coalition gouvernementale et en formant une liste unique avec l’Alliance pour la République (Apr) il pouvait noyer la défaite dans l'eau victorieuse des autres et sortir triomphant des législatives de juillet, clamant partout qu’il aurait sauvé le Parti alors que, comme toujours, il n’aurait fait que sauver sa tête ! Le Parti ne se remettrait jamais d’une telle confusion, lui qui peine à se relever de la considérable découverte suivante : l'ancien directeur de campagne d’Ousmane Tanor Dieng, Serigne Mbaye Thiam, un socialiste, est aussi le porte-parole du gouvernement de Macky Sall !!!
Aujourd’hui, la jeunesse socialiste abusée, manipulée par les dinosaures du jeu politique, n’a rien à opposer à Malick Noël Seck."Notre attentisme et nos indécisions" nous ont mal préparé à la critique constructive ; camarades, ne soyez pas les dupes de bonne foi, ne cédez pas aux rumeurs sans fondement qui n’apportent jamais la preuve des accusations qu’elles propagent, et rejoignez-nous dans la lutte pour sauver le Parti Socialiste !
A l’heure ou je vous parle, j’apprends qu’à la suite des révélations qu’il nous à faites dans la presse, Malick Noël Seck a été convoqué devant une commission disciplinaire, puis ensuite, ce fut devant un collège de « Sages ». Les deux fois, ses adversaires n’avaient rien à opposer à ses arguments, tout au plus se sont-ils contentés d’évoquer le respect des procédures et de la hiérarchie !
Question : Vous pensez que Macky Sall serait devenu aujourd’hui le président de la République s’il avait obéi à sa hiérarchie au Pds?
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