
« Nous avons vu un film très intéressant, d’une actualité très aiguë sur l’Afrique et la vie de sa jeunesse. L’engagement des comédiens est très beau. Cela montre que l’Afrique, le Sénégal, a de grands talents comme Moussa Touré et j’en suis très fier. Le film est beau et c’est tout ce qu’on cherche dans une fiction. Mon département compte relancer le cinéma, d’abord en aidant la production et mettre les moyens afin que les bons scénarii soient sélectionnés et réalisés. Nous souhaitons que le film sénégalais se vende, soit distribué au lieu de finir dans des tiroirs.
Le fait que les banques soient engagées dans cette politique signifie qu’il faut aider les réalisateurs et les producteurs à accéder au financement par une provision de garantie. Ensuite, nous allons aider à une meilleure diffusion des films et une bonne exploitation des salles. Avec le Fonds de garantie des investissements prioritaires (de plusieurs centaines de milliards de FCfa et qui concerne divers secteurs), les initiatives seront encouragées car la culture est une priorité au Sénégal et nous allons favoriser le développement des industries culturelles en général. Par rapport au Centre cinématographique (un projet de l’ancien régime, ndr), je précise que nous ne faisons pas des annonces, mais préférons travailler sur la réalité. Et la réalité est qu’aujourd’hui, il n’y a pas assez de salles au Sénégal.
Il faut donc aider le secteur privé à investir dans les salles afin de donner aux Sénégalais l’envie d’aller au cinéma. On ne va pas uniquement au cinéma pour regarder un film, sinon on reste chez soi. Les salles que nous envisageons de construire seront des lieux de plaisir où les gens vont pour partager des moments agréables en famille ou en groupe d’amis ».
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