Dans Là où le soleil disparaît, son autobiographie parue ce jeudi, le chanteur Corneille raconte comment, à l’âge de 6 ans et demi, il a été victime d’abus sexuels commis par sa tante, Jeanne. Le traumatisme est encore présent dans l’esprit de l’interprète de Parce qu’on vient de loin, qui a aussi vu ses parents, ses deux frères et sa sœur se faire tuer sous ses yeux en 1994 pendant le génocide rwandais.
« J’avais 6 ans et demi quand ma tante a abusé de moi, emportant mon innocence d’enfant avec elle. Cela a eu forcément des répercussions sur ma sexualité et mon rapport aux femmes », a confié l’artiste dans un entretien à Paris Match.
Corneille : "J'avais 6 ans et demi quand ma tante a abusé de moi" https://t.co/Iyu8ZkX986 pic.twitter.com/kGFTusJqkN
— Paris Match (@ParisMatch) 6 octobre 2016
« Les victimes mettent du temps à comprendre qu’elles n’ont pas de responsabilité »
Enfant, Corneille a, dit-il, longtemps culpabilisé. « Comme dans tous les cas d’abus sexuel sur des enfants, les victimes mettent du temps à comprendre qu’elles n’ont pas de responsabilité », a expliqué le chanteur sur le plateau de LCI.
C’est grâce à sa femme Sofia, qu’il a épousée en 2006, et à la naissance de leurs enfants Mérick, 6 ans, et Mila, 9 mois, que celui qui habite au Québec a compris à quel point il avait longtemps souffert de cette terrible expérience. « Jusqu’à ce que je rencontre mon épouse […], je n’avais pas mesuré l’étendue des dégâts du viol dont j’ai été la victime », analyse ainsi Corneille.
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Lindita
En Octobre, 2016 (04:34 AM)Participer à la Discussion