La deuxième édition du Symposium de Saint-Louis initié par la maison d’édition «Le Nègre International», prévue du 25 au 30 mai prochain, va réfléchir sur le devenir culturel de l’Afrique dans le contexte actuel mondial avec le thème «Penser l’Afrique dans les temps actuels du monde». Pour cela, 36 intellectuels donneront leurs avis sur le sujet et dans chaque domaine, la culture surtout, l’économie, l’enseignement, entre autres. A la fin du Symposium, ces intellectuels présenteront un mémorandum.
SYMPOSIUM DE SAINT-LOUIS (25-30 MAI) : Cinq jours avec 36 intellectuels sur le devenir de l’Afrique dans les temps actuels
Pour la seconde année consécutive, la maison d’édition «Le Nègre
International», organise le symposium de Saint-Louis du 25 au 30 mai
prochain qui va réfléchir sur l’avenir de ce continent dans le contexte
mondial, d’où le thème «Penser l’Afrique dans les temps actuels du
monde». «L’Afrique est un enjeu d’importance primordiale et pour chacun
de nous, elle est une préoccupation générale. L’Afrique est un grand
corps malade parsemé de plaies qui mériteraient en urgence d’être
lénifiées», affirme l’administrateur de «Le Nègre International» et
écrivain, Elie Charles Moreau. C’était hier, lors d’une conférence de
presse hier.
Cette situation fait penser, selon lui, aux pères fondateurs du panafricanisme tels Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Léopold Sédar Senghor, Gamal Abdel Nasser, Sékou Touré, Abdoulaye Wade, entre autres. C’est donc l’une des raisons pour lesquelles les organisateurs ont fait appel à 36 leaders d’opinions diverses et libres. «C’est-à-dire, ceux qui n’ont pas peur de ce qu’ils disent, pour créer des pistes, des chemins qu’ils croient aptes à mener l’Afrique aux rives de la prospérité, de la sérénité, de l’émergence non virtuelle et du perpétuel développement», fait savoir Moreau. Il ajoute que durant cinq jours, «il s’agira d’écouter de considérables penseurs, de les entendre jouer leurs partitions, mais aussi de rendre dynamique la décentralisation en son volet culturel et intellectuel».
L’écrivain d’apprendre que ce symposium réfléchira sur le devenir culturel du continent noir. Ces participants intellectuels sont des culturels, des économistes, des professionnels de l’enseignement, la société civile, etc. Et ils organiseront des conférences, des débats, des projections de films suivies de débats, des concerts… Ce sera au Cirlac de Aminata Sow Fall et à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Mais ces 36 intellectuels ne feront pas que penser et en rester là, ils présenteront à la fin un mémorandum avec des réflexions qui seront remises au président Wade.
«Leurs différentes communications seront compilées dans un livre qui portera l’intitulé du thème et ce livre aura comme finalité d’être un mémorandum qui accompagnera une résolution. Ces documents seront sur la table du premier protecteur des arts et des lettres, le chef de l’Etat», ajoute Elie Charles Moreau qui précise que le livre sera transcrit dans toutes les langues des pays colonisés d’Afrique : Français, Anglais, Portugais. Par ailleurs, le budget requis pour ce symposium avoisine les 25 millions de francs Cfa pour la prise en charge des participants et l’organisation proprement dite. Une manne financière sera assurée par des mécènes.
Cette situation fait penser, selon lui, aux pères fondateurs du panafricanisme tels Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Léopold Sédar Senghor, Gamal Abdel Nasser, Sékou Touré, Abdoulaye Wade, entre autres. C’est donc l’une des raisons pour lesquelles les organisateurs ont fait appel à 36 leaders d’opinions diverses et libres. «C’est-à-dire, ceux qui n’ont pas peur de ce qu’ils disent, pour créer des pistes, des chemins qu’ils croient aptes à mener l’Afrique aux rives de la prospérité, de la sérénité, de l’émergence non virtuelle et du perpétuel développement», fait savoir Moreau. Il ajoute que durant cinq jours, «il s’agira d’écouter de considérables penseurs, de les entendre jouer leurs partitions, mais aussi de rendre dynamique la décentralisation en son volet culturel et intellectuel».
L’écrivain d’apprendre que ce symposium réfléchira sur le devenir culturel du continent noir. Ces participants intellectuels sont des culturels, des économistes, des professionnels de l’enseignement, la société civile, etc. Et ils organiseront des conférences, des débats, des projections de films suivies de débats, des concerts… Ce sera au Cirlac de Aminata Sow Fall et à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Mais ces 36 intellectuels ne feront pas que penser et en rester là, ils présenteront à la fin un mémorandum avec des réflexions qui seront remises au président Wade.
«Leurs différentes communications seront compilées dans un livre qui portera l’intitulé du thème et ce livre aura comme finalité d’être un mémorandum qui accompagnera une résolution. Ces documents seront sur la table du premier protecteur des arts et des lettres, le chef de l’Etat», ajoute Elie Charles Moreau qui précise que le livre sera transcrit dans toutes les langues des pays colonisés d’Afrique : Français, Anglais, Portugais. Par ailleurs, le budget requis pour ce symposium avoisine les 25 millions de francs Cfa pour la prise en charge des participants et l’organisation proprement dite. Une manne financière sera assurée par des mécènes.
ELIE
CHARLES MOREAU SUR L’IMPLICATION DES SENEGALAIS DANS LA CULTURE : «Les
Sénégalais préfèrent organiser du ‘Yuuza’, du ‘Lëmbëlu naar’, mais le
livre n’est pas leur truc»
En conférence de presse, hier, dans les locaux de la maison d’édition
«Le Nègre International» dans le cadre des préparatifs du Symposium de
Saint-Louis (25-30 mai) prochain, Elie Charles, le coordonnateur et
administrateur de ladite maison d’édition n’a pas manqué de parler de
l’intérêt du livre au Sénégal. Selon lui, les Sénégalais n’ont pas la
culture de se procurer des livres mais pensent à autre chose moins
importante.
«Les Sénégalais n’ont pas le réflexe d’achat de livre ; c’est plutôt le jeu, l’amusement qu’ils soutiennent plus que des choses qui participent à augmenter la connaissance», dit-il. Il ajoute que la population n’adore pas trop ce qui est sérieux et ce qui l’aide à s’améliorer ou se développer. «Les Sénégalais préfèrent organiser du ‘Yuuza’ (Ndlr : nouvelle danse qui fait fureur), du ‘Lëmbëlu naar’, mais ce n’est pas notre truc les livres et leur achat», affirme l’écrivain.
Moreau d’ajouter que les Sénégalais remercieront un jour le président Wade d’avoir édifié le monument de la Renaissance qui ne lui appartient pas, mais qui dans l’avenir peut générer des fonds dans ce pays. «Ce monument est une réplique de Gorée qui était le seul endroit que les gens visitaient quand ils venaient au Sénégal, mais aujourd’hui, ils ont un autre endroit», lance-t-il.
Se faisant plus dur il affirme que «des Imams (Ndlr : faisant allusion aux Imams de Guédiawaye) se sont levés pour dire n’importe quoi sur cela, comme s’ils étaient des secrétaires particuliers d’Allah». L’écrivain d’ajouter que le monument de la Renaissance, la place du Souvenir, le Parc culturel n’auraient pas été construits «si le président de la République n’était pas un peu fou, dans le bons sens bien sûr». Il termine par dire qu’il y a trop de mauvaises choses dans la culture dont on ne parle pas.
«Les Sénégalais n’ont pas le réflexe d’achat de livre ; c’est plutôt le jeu, l’amusement qu’ils soutiennent plus que des choses qui participent à augmenter la connaissance», dit-il. Il ajoute que la population n’adore pas trop ce qui est sérieux et ce qui l’aide à s’améliorer ou se développer. «Les Sénégalais préfèrent organiser du ‘Yuuza’ (Ndlr : nouvelle danse qui fait fureur), du ‘Lëmbëlu naar’, mais ce n’est pas notre truc les livres et leur achat», affirme l’écrivain.
Moreau d’ajouter que les Sénégalais remercieront un jour le président Wade d’avoir édifié le monument de la Renaissance qui ne lui appartient pas, mais qui dans l’avenir peut générer des fonds dans ce pays. «Ce monument est une réplique de Gorée qui était le seul endroit que les gens visitaient quand ils venaient au Sénégal, mais aujourd’hui, ils ont un autre endroit», lance-t-il.
Se faisant plus dur il affirme que «des Imams (Ndlr : faisant allusion aux Imams de Guédiawaye) se sont levés pour dire n’importe quoi sur cela, comme s’ils étaient des secrétaires particuliers d’Allah». L’écrivain d’ajouter que le monument de la Renaissance, la place du Souvenir, le Parc culturel n’auraient pas été construits «si le président de la République n’était pas un peu fou, dans le bons sens bien sûr». Il termine par dire qu’il y a trop de mauvaises choses dans la culture dont on ne parle pas.
11 Commentaires
Senerusse
En Mai, 2011 (15:45 PM)Undefined
En Mai, 2011 (15:45 PM)Leuk
En Mai, 2011 (15:46 PM)Doul
En Mai, 2011 (15:48 PM)Kkk
En Mai, 2011 (15:51 PM)Biggy
En Mai, 2011 (15:51 PM)Bro
En Mai, 2011 (15:57 PM)Putain
En Mai, 2011 (16:03 PM)Bro
En Mai, 2011 (16:09 PM)C'EST CLAIRE DES TORCHONS DE CE GENRE LA PERSONNE N'EN VOUDRA
Aaa
En Mai, 2011 (16:47 PM)YA QUE DES ECRIVAINS DES ANNEES 60 ANS AFRIQUE ET6 AU SENEGAL
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En Mai, 2011 (08:30 AM)Participer à la Discussion