Le sous-préfet de l’arrondissement de Fimela dans la région de Fatick, Marcel Mbaye Thiaw a soutenu que la "culture sérère partage les mêmes valeurs positives avec l’ensemble des religions révélées", invitant la population à s’en approprier pour le développement du pays.
"Toutes les valeurs véhiculées dans les écrits saints sont théorisées et valorisées dans la culture sérère", a souligné M. Thiaw qui ouvrait lundi la 2-e édition du Festival international de la culture sérère (FESICS).
"Le culte du travail, le culte de la vérité, du respect de l’autre, de l’amour du prochain et de l’hospitalité, sont aussi inhérents à la société traditionnelle sérère" a-t-il notamment dit.
"C’est pourquoi nous devons nous adosser à nos cultures pour espérer aller à l’émergence dont il est question", a estimé Marcel Mbaye Thiaw lors de l’ouverture du FESICS qui prend fin dimanche prochain.
Etaient également présents à cette cérémonie, l’adjoint au maire de la commune de Fimela, Moussa Faye, la directrice du centre culturel de Fatick, le co-organisateur du FESICS, Lionel Lopez, entre autres, ainsi que la population venue nombreuse assister au démarrage des activités.
L’objectif du festival est de revisiter, restaurer et faire connaître au reste du monde la richesse et la beauté de la culture sérère qui, selon les autorités locales, est en train de perdre du terrain.
"On est en train de perdre notre culture sérère et c’est plusieurs valeurs qui vont disparaître avec", a regretté M. Thiaw.
C’est pourquoi il a salué l’initiative de la promotrice de cet évènement, victorine Ndiaye qui se considère comme une "ambassadrice de la culture sérère face à son effritement", a-t-elle expliqué.
Mme Ndiaye est d’avis que pour "lutter contre la déperdition, le déracinement et l’absence totale de repères, la culture reste le seul rempart capable de sauver toute civilisation des impacts négatifs de la mondialisation".
Elle a aussi relevé qu’"aucune émergence ne peut se faire avec la culture et la civilisation d’autrui".
Par ailleurs, elle a souligné que "la particularité de cette présente édition du FESICS, c’est son jumelage avec l’élection miss Sine Saloum", une activité annuelle phare dans la zone du Delta du Saloum initiée il y a sept ans par le gérant d’un hôtel de la zone, Lionel Lopez.
"L’ambition est de réunir nos forces respectives pour mieux promouvoir la localité et ses potentiels", a fait savoir M. Lopez, précisant que cette élection qui aura lieu le samedi soir sera précédée par une séance de consultations médicales gratuites au profit de la population locale.
Plusieurs autres manifestations sont inscrites au menu du FESICS, à savoir des forums culturels, du théâtre, de la danse et musique traditionnelles, de la lutte traditionnelle et des concerts animés par de grands artistes sénégalais.
5 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (15:58 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (16:19 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (17:20 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (18:05 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (20:54 PM)Du n’importe quoi ! Est-ce » l’élection d’une miss Sine Saloum par le gérant d’un hôtel de la zone, Lionel Lopez « qui va valoriser la culture sérère ? Est-ce cette élection qui va être « le seul rempart capable de sauver la civilisation sérère des impacts négatifs de la mondialisation".(sic) ou au contraire nous aliéner et nous coloniser encore plus psychologiquement et culturellement?
« Toutes les valeurs véhiculées dans les écrits saints sont théorisées et valorisées dans la culture sérère. Le culte du travail, le culte de la vérité, du respect de l’autre, de l’amour du prochain et de l’hospitalité, sont aussi inhérents à la société traditionnelle sérère".». Il est absolument nécessaire de respecter nos cultures et de les valoriser. C’est la base de notre vie en société. Le culte du travail, le culte de la vérité, du respect de l’autre, de l’amour du prochain et de l’hospitalité sont essentiels. C’est la base de la morale. Mais la foi chrétienne, c’est tout à fait autre chose. Ce n’est pas seulement une morale ou une civilisation. C’est Dieu qui est amour et famille. Dieu qui se fait homme comme nous, pour nous sauver. C‘est >Jésus Christ qui partage toute notre vie, nous aime jusqu’à la mort et nous fait ressusciter avec Lui à une vie nouvelle. Et qui nous conduit dans toute notre vie par son Esprit Saint. C’est beaucoup plus qu’une morale ou une civilisation : c’est vivre avec Jésus Christ, comme Lui et grâce à Lui. Etre enfant de Dieu « par Lui, avec Lui et en Lui », comme nous le disons à la messe en revivant le sacrfice de la mort et de la résurrection de Jésus qui nous sauve. C’est connaître et aimer Dieu, et vivre en enfant de Dieu dans la prière et l’action de grâce, grâce aux sacrements. Ne réduisons pas notre foi à des pratiques culturelles, une sagesse ou un enseignement. L’Evangile c’est d’abord une Bonne Nouvelle qu noujs rend heureux (voir les béatitudes : Mat 5,3-12)
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