L’Afrique est aussi à Cannes. Et le continent est très bien représenté. Ce grâce à l’Agence Culturelle Africaine (ACA) et l’Union africaine. Le Pavillon Africain est sur la Croisette, au cœur du Village international du Marché du film de Cannes. Pour sa 3ème participation consécutive, il est le lieu privilégié de rendez-vous des professionnels du continent et accompagne les jeunes talents d’Afrique.
Un Pavillon porté par l’Afrique
Selon Aminata Diop Johnson, directrice et fondatrice du Pavillon africain à Cannes, «le pavillon Africain accompagne les professionnels du cinéma africain du continent, de jeunes talents, leur donner de la visibilité, leur permettre de faire du networking, de présenter leurs projets en développement. Pour nous, c’est une grande chance de pouvoir permettre aux professionnels du cinéma du continent de s’exprimer. Pour eux, c’est une opportunité d’être à Cannes, une plateforme pour se retrouver et avancer dans leurs projets. Cette année, le Pavillon n’est plus porté par le Sénégal mais par l’Union africaine, il devient panafricain».
Talentueuses caméras d’Afrique
Le Pavillon Africain offre également l'opportunité aux jeunes réalisateurs, sélectionnés à travers le programme Talentueuses caméras d'Afrique d'ACA, de présenter leurs projets et de participer aux nombreuses rencontres professionnelles organisées sur le Pavillon Africain ou au Short Film Corner. Ils sont 11, jeunes et talentueux. Originaires du Sénégal, du Mozambique, du Nigéria, de Madagascar, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Congo et du Kenya, ils ont été sélectionnés avec l’appui de directeurs de festivals du continent.
Mamadou Diop, réalisateur sénégalais participant au Short Film Corner confie qu’ils sont « au Pavillon Africain pour rencontrer d’autres professionnels, nouer des partenariats. C’est quelque chose d’important pour un jeune réalisateur d’être déjà au Festival de Cannes, c’est une opportunité immense d’être au Short Film Corner».
Le cinéma africain bien représenté cette année
Pour rappel, cette année, deux films sont en lice pour la Palme d'Or : « Lingui, les liens sacrés » du réalisateur tchadien Mahamat Saleh-Haroun et « Haut et fort » du réalisateur marocain Nabil Ayouch.
A la Semaine de la Critique, l’Afrique est représentée par « La femme du fossoyeur » du Somalien Khadar Ayderus Ahmed, « Une histoire d’amour et de désir » de la Tunisienne Leyla Bouzid et le film « Plume » de l’Égyptien Omar el Zohairy.
A la Quinzaine des réalisateurs, on a la co-production franco-américano-rwandaise « Neptune Frost » de Saul Williams et Anisia Uzeyman.
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En Juillet, 2021 (18:47 PM)Participer à la Discussion