
Les artistes africains ont donné, vendredi soir à Dakar, un concert de haute facture à l’ouverture du troisième Festival mondial des arts nègres au stade Léopold Sédar Senghor, a constaté l’APS.
Après le spectacle riche en couleurs donné par les chorégraphes et les discours, les musiciens ont joué leur partition.
En éclaireur, Ismaïla Lô en boubou traditionnel blanc a donné le ton. Avec son tube, ‘’Africa’’, il a réveillé le public, accompagné par des danseurs.
Ensuite, la chanteuse éthiopienne Minyeshu Meba a pris le relais pour montrer que l’Afrique de l’Est est présente au festival. Le public, comme s’il était familier avec l’Ethiopienne, a apporté son soutien par des applaudissements. Très contente, la star a régalé les spectateurs par ses pas de danse.
Les trois chanteuses sud-africaines du group Mahotella Queens ont été également de la partie. Chantant en acapella, elles ont revisité des tubes rappelant la lutte contre l’Apartheid.
Après le passage de ce groupe, Baba Maal accompagné par son guitariste a montré les facettes de la musique halpulaar en rendant hommage aux fondateurs des confréries religieuses du Sénégal.
Ovationné par le nombreux public, le roi du ‘’Yella’’ a fait un tour d’honneur avec une chanson dédiée à l’Afrique. Il sera imité par la Béninoise Angélique Kidjo accompagné par le guitariste Habib Faye dans le morceau ‘’Malaïka’’.
Youssou Ndour, avec ‘’ Salagne Salagne’’, a créé le délire dans les tribunes, occasionnant en même temps une désorganisation. Les spectateurs voulaient esquisser des pas danses pour imiter Youssou Ndour.
Après le roi du Mbalakh, place à la musique traditionnelle avec Samba Diabaré Samb, Samba Siré Guissé et Khar Mbaye. Le trio replonge le public dans la pure tradition musicale sénégalaise.
Doudou Ndiaye Coumba Rose et sa clique signent la dernière partie du concert. Les feux d’artifices ont mis fin au spectacle de plus de deux heures.
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