
" C'est au-delà de mes forces ". C'est avec ces mots que Francis Cabrel a expliqué au Parisien dans une interview publiée ce lundi 17, pourquoi il ne jouera pas pour la réouverture du Bataclan le mois prochain. "Un des responsables du Bataclan m'a appelé et je lui ai expliqué que c'était trop d'émotion pour moi et que j'étais incapable de jouer dans cet endroit", raconte le chanteur dont la tournée, In Extremis Tour, a commencé il y a un près d'un an, quelques jours seulement avant les attentats de novembre.
"Le lendemain du Bataclan, on devait jouer à Compiègne, mais personne ne le pouvait tellement l'émotion était forte. Après un tel drame, la vie n'est plus la même. Même si la résistance doit également passer par les spectacles", se souvient celui qui s'apprête enfin à rentrer chez lui, à sa plus grande joie.
"Un an de tournée, c'est bien. L'éloignement m'a toujours posé un problème. Dès que je quitte ma maison, dès que je tourne au bout de mon chemin, les soucis commencent. Rien que venir aujourd'hui à Paris (Francis Cabrel vit à Astaffort, dans le Lot-et-Garonne, NDLR), cela m'a perturbé toute la semaine", déclare l'interprète de Je l'aime à mourir. Car ce dernier est habituellement très casanier et lève-tôt. Malgré tout, il aime la scène et le montre à son public en dansant. "Si je ne me marre pas entre les chansons, c'est pas pendant qu'on va rire. Je suis d'un naturel moins sombre et mélancolique que mes chansons, j'aime me marrer", explique-t-il.
L'In Extremis tour, qui s'achèvera le 5 novembre 2016 à Epernay (Marne), l'une des plus belles tournées de Cabrel selon Le Parisien, qui la décrit comme "à la fois intime et chaleureuse" prolongeait le succès de l'album éponyme sorti en avril 2015 et vendu à 400.000 exemplaires. Elle s'est jouée à guichets fermés et a fait l'objet d'un documentaire de quarante minutes ponctué par les interventions de Carla Bruni, Julien Doré, Thomas Dutronc, Patrick Fiori, Serge Lama, Maxime Le Forestier, Renan Luce et Pascal Obispo.
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