Le gouvernement angolais a mené de 1996 à juin 2006 une campagne de déminage qui a permis le retrait de 58.000 mines anti-personnel et de 8.872 mines anti-chars sur tout le territoire national, a-t-on appris mardi de source officielle. Pour renforcer le processus de déminage dans le pays, qui possède une superficie 1.246.700 km2, le gouvernement a lancé un programme qui permettra le retrait des mines afin de garantir la libre circulation des personnes et des biens. Le programme concernera les routes, les ponts, les phares maritimes, les domaines agricoles, miniers et forestiers, les chemins de fer et les lignes de transport d’énergie.
Ce projet vise aussi à garantir la réinstallation des populations dans leurs lieux d’origine, la réalisation des élections et la reconstruction nationale.
Le processus de déminage concerne aussi la formation par l’Institut national de déminage (Inad) de 262 sapeurs qui se sont joints aux 43 brigades qui opèrent dans tout le pays, assistés par 1.242 éléments des Forces armées angolaises (Faa) et par 12 spécialistes formés en Slovaquie pour manier la technologie de pointe.
Un “passeur” sénégalais dans les filets de la Police mauritanienne
(Pana)- La Police mauritanienne a appréhendé un Sénégalais, Demba Sène, soupçonné d’être un passeur d’immigrés clandestins africains en partance pour l’Europe via la Mauritanie, a- t-on appris mercredi de source policière. Plus connu sous le sobriquet de “Youla”, le présumé passeur sénégalais opérait depuis 2003, en proposant aux candidats à l’immigration clandestine, un voyage en barque jusqu’aux Iles Canaries contre la somme de quatre cent mille ouguiyas par voyageur. Selon les premières conclusions du rapport de Police, « Youla » détiendrait le monopole de tous les réseaux locaux, malgré les mesures coercitives engagées par les autorités mauritaniennes contre les immigrants clandestins.
Plusieurs fois interpellé en haute mer par les services de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm), “Youla” passait facilement entre les mailles du filet de la Dspcm, en se dissimulant sous la casquette de “capitaine de pêche artisanale”, pour les besoins de son business.
Le stratagème lui aurait réussi plusieurs années, indique-t-on de source policière, avant que le réseau ne soit infiltré permettant enfin de démasquer “le capitaine des passeurs”. Lors d’une perquisition effectuée à son domicile, les enquêteurs auraient découvert le cache de devises diverses, à savoir, 1 million d’ouguiyas, 1.000 euros et 670.000 Francs Cfa.
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