Le festival Teranga Jam a été lancé hier, jeudi 16 novembre au musée Léopold Sédar Senghor. A l’occasion du panel d’ouverture sur le thème « La diplomatie culturelle et la création de richesses par et pour les arts », l’ancien ambassadeur Seydina Omar Sy a jugé important de revaloriser la culture. Car, selon lui, la diplomatie culturelle permet de raffermir les relations.
La culture n’est-elle pas reléguée au second rang au Sénégal ? L’ancien ambassadeur et ministre des affaires étrangères du Sénégal, Seydina Omar Sy répond par l’affirmative. Participant hier, jeudi 16 novembre à un panel sur « La diplomatie culturelle et la création de richesses par et pour les arts » à l’occasion de l’ouverture du festival Teranga Jam au musée Léopold Sédar Senghor, le doyen de l’Amicale des anciens ambassadeurs de carrière diplomatique du Sénégal a fait savoir que la culture n’est plus la «priorité» de nos gouvernements. Il en veut pour preuve la façon dont les politiques culturelles sont faites. Ce qui amènera le diplomate à dire que dans notre pays, la diplomatie culturelle n’est plus puissante comme avant. « La diplomatie culturelle a été pendant longtemps un des fondamentaux de la diplomatie sénégalaise », dit-il. Et de poursuivre, « la diplomatie culturelle est un instrument efficace qui peut créer des intérêts nationaux. C’est pourquoi, il faut revenir aux fondamentaux ».
Revenant sur la « dévalorisation » de la culture, le diplomate dira « le Théâtre national Daniel Sorano, l’Ecole des arts, les Manufactures des arts décoratifs de Thiès, tout est devenu moribond ». Par là, ajoute-t-il, « si vous êtes enracinés, vous êtes quelqu’un qui reproduit ce qu’il apprend ailleurs et il est dommage qu’on n’a pas continué à faire de la culture une priorité ».
« Je suis persuadé, comme Senghor le disait, que la culture est au début et à la fin et si on ne le fait pas, on sera là en train d’accueillir les investissements des autres, la diplomatie culturelle ne doit pas être négligée, il faut sensibiliser les gouvernements sur ces aspects qui permettent de mettre la touche africaine, sénégalaise », a déclaré Seydina Omar Sy.
Le festival Teranga Jam dont l’initiatrice est Gnagna Koné, a pour objectif de promouvoir la culture basée sur les principes de la diplomatie culturelle autour de la musique et des arts vivants. Il se déroule jusqu’au 18 novembre avec plusieurs manifestations.
Culture
4 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2017 (21:32 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (11:42 AM)Faut 'il rappeler à ce beau monde que la culture se définit par le rapport avec le Créateur, avec Ses créatures et avec Son environnement. Il n'ya pour un peuple à 98% de musulmans ,de culture qui vaille que celle Islamique car il y a une manière de faire chaque chose en Islam suivant la méthodologie du Prophète, SAW. L'islam est une religion complète ( qui n'accepte pas l'innovation , bida) et parfaite ( applicable en tout temps et tout lieu). Nous avons à la fois le 'Sujet " et le ''Corrigé" , on nous demande simplement d'apprendre , de mettre en pratique et de partager pour vivre dans un monde IMAGINAL comme disait l'autre.
Le système laïc a généré des êtres dangereux , sans foi ni loi dont le seul crédo est "la fin justifie les moyens, des monstres froids appelés technocrates.
Ces "arts tristes' n'ont pas leur place en islam.
Les théoriciens de la musique ne disent-ils pas qu'ils ont possédé les corps et ils leur reste à s'approprier de leurs âmes.
Qu'est-ce qu'on gagne à faire le pitre et le golo? Tous leurs adeptes meurent malheureux. Les quelques réussites ne sont que des leurres que l'insouciance de certains empêche d'admettre, pour eux le réveil risque d"être brutal.
Il est encore temps de tout reconsidérer et de faire un repentir sincère , Allah, SWT , est miséricordieux.
Meanonyme
En Novembre, 2017 (12:54 PM)On saoule avec le terme d'emergence, alors que la culture est en rade dans ce pays, pour developper ce pays, il va falloir se réapproprier notre culture polluée par la colonisation Francaise.
De plus c'est un secteur sucesptible de generer des dizaines de milliers d'emplois, pour peu qu'on mette en place la formation des metiers de l'art.
Elle occupe un place centrale dans la geostratégie d'un pays, senghor l'avait tres bien compris en privilégiant nos heros comme lat dior et la création d'une hymne de la jeunesse
Anonyme
En Novembre, 2017 (15:50 PM)Participer à la Discussion