La ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, en visite au Burkina Faso dans le cadre du 23e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a animé jeudi une conférence de presse au cours de laquelle elle a évoqué la place du cinéma africain dans la politique qu’elle entend mener.
Selon la ministre française, « le cinéma africain ne peut pas mourir parce qu'elle a pris racine ».
Yamina Benguigui a souligné que « les histoires, l'imaginaire, sont en Afrique et le cinéma de demain également puisqu'il a tari en Occident ».
Pour elle, « il faut se mettre au travail et faire l'état des lieux et cela peut se réaliser via la Francophonie ».
Mme Benguigui a évoqué l'existence du Fonds de solidarité prioritaire qui a décaissé 265 000 euros (environ 173 millions de F CFA) au profit de huit instituts de formation de sept pays dont deux du Burkina Faso, à savoir Imagine et l'Institut supérieur de l'image et du son (ISIS-Studio école).
Elle a également relevé la nécessité de fédérer ces instituts en Afrique afin de leur donner plus de liant. La ministre française a préconisé également de mettre l'accent sur la formation des intervenants dans la chaîne de production cinématographique.
« Le FESPACO représente pour nous Français issus de l'immigration maghrébine en l'occurrence, un espace pour décoloniser la culture et les imaginaires (...) », a révélé la ministre qui connaît le monde du cinéma pour y avoir passé plus de 20 ans comme réalisatrice.
La ministre a annoncé que dans le cadre du renforcement du partenariat entre la Francophonie et le cinéma africain, le ministre burkinabè de la Culture sera invité à Paris.
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Bomb
En Mars, 2013 (04:27 AM)Participer à la Discussion