Lat Dior Diop est le héros national du Sénégal et l'un des plus grands chevaliers d'honneur de la résistance, face à la pénétration coloniale. La communauté artistique du Sénégal et sa famille le célèbrent ce 29 octobre, à Dekheulé, dans la région de Louga. Et la femme sénégalaise est à l'honneur, cette année, avec un hommage aux Linguères et petites-filles de Lat Dior Diop.
L'événement sera marqué par une cérémonie officielle en présence d'illustres personnalités, en plus d'une touche artistique, avec la prestation de la Musique principale des forces armées et quelques sketches qui relatent la vie et l'œuvre du Damel, des conférences animées par d'éminents professeurs et historiens.
Une grande soirée des Linguères sera à l'honneur avec la participation des troupes locales, histoire d'honorer le héros national du Sénégal.
De son vrai nom Lat Dior Ngoné Latyr Diop, Damel du Cayor de 1871 à 1883, il est considéré comme une figure emblématique de l'histoire du Sénégal.
14 Commentaires
Karim
En Octobre, 2022 (15:25 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (15:37 PM)Fierté
En Octobre, 2022 (17:27 PM)- Lat-Dior n'a pas été tué par un toubab,mais par un africain, de surcroit sénégalais comme lui
- ces soldats que vous appelez tirailleurs et dont certains d'entre nous sont fiers, ne sont ni plus ni moins que de vulgaire mercenaires. Un mercenaire, je le rappelle, est celui qui combat pour une puissance tierce moyennant argent
- jamais une armée française (de khonks nop) n'a battu une armée sénégalaise, ce sont les mercenaires français, biens noirs qui ont toujours fait le boulot
- Pire, en 14-18 comme en 39-45 l'armée française a été défaite en quelques mois, une fois encore, elle est venue ici recruter des mercenaires pour sauver sa peau. Le plus grave est que les promesses n'ont pas été tenue. Cf. Thiaroya 44.
- Aujourd hui ces même français essaient de nous faire croire que nous ne sommes rien, ils déstabilisent nos pays avec des mercenaires qu'ils appelles légionnaire et qui sont des nôtres. Le cas des fameux soldats dit ivoirien en est la parfaite illustration.
KHAMAL SA BOOP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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En Octobre, 2022 (15:31 PM)Lat Dior s'est battu contre le colon. C'est Lat Dior le héro!!
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En Octobre, 2022 (15:40 PM)Laaba
En Octobre, 2022 (15:24 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (16:14 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (16:23 PM)mais les pires ennemis du damel étaient intérieurs. le monde n'a pas changé. tous les notables du djolof s'étaient déjà rangés derrière les riches de 4 commune car ils espéraient devenir aussi développés que ndar ou dakar-gorée qui vivaient a l'occidentale a cette epoque avec l'électricité, les rues pavés, les machines etc...
Barguet
En Octobre, 2022 (15:43 PM)Conformément Aux Instructions Contenues Dans La Lettre N° 395 De M. Le Gouverneur Du Sénégal, La Division De Spahis Placée Sous Mes Ordres, Montant à Cheval Dans La Nuit Du 25 Au 26 Octobre 1886 Pour Se Porter De Ndande Sur Diadié. Lat Dior, à La Tête De Ses Contingents Devait Se Trouver En Ce Dernier Point. Avec Ma Division, Marchaient Des Cavaliers Et Des Fantassins Volontaires, Sous Les Ordres Des Chefs Indigènes Demba War, Ibra Fatim Sarr Et Samba Laobé Boury. Arrivé à Souguère, J'appris Par Les Habitants Que Lat Dior Et Ses Partisans Avaient Quitté Diadié Le 26 Pour Se Rendre à Dékhélé, Résidence Habituelle De Ce Chef. Ces Renseignements Me Furent Confirmés à Diadié Où J'arrivais Le 26 à 9 Heures Du Matin. Le 27 à 2 Heures Du Matin, La Division Montait à Cheval Pour Se Porter Vers Dékhélé, Précédée Par Les Cavaliers Et Fantassins Volontaires Ainsi Que Par Des Spahis Envoyés En éclaireurs. À Mon Arrivée à Thilmakha, J'appris Avec étonnement Que Lat Dior N'était Plus à Dékhélé, Qu'il En était Parti Dans La Nuit Et Se Retirait Dans La Direction Du Baol. Ces Renseignements étaient Erronés Ou Plutôt Donnés De Mauvaise Foi Par Les Habitants De Thilmakha Car, à La Sortie De Ce Village, Un Espion De Lat Dior, Qui Fut Fusillé Avant Que Je L'eusse Interrogé Moi-même, Avait Avoué Que Son Maître Se Dirigeait Vers L'ouest, Dans La Direction De Ndande Car Ce Mouvement De Lat Dior Se Plaçait Entre Nous Et La Ligne Ferrée. À 10 Heures Du Matin, Je Fis Occuper Le Village De Dékhélé Par Les Volontaires Et Pousser Des Reconnaissances Dans Les Directions De Thirouguène, Afia Et Diouki. A 11 Heures, Toutes Ces Reconnaissances étaient Rentrées Sans Avoir Rencontré De Parties Ennemies. Je Pris Alors Position Auprès Du Puits Qui Se Trouve à 2 Kilomètres Environ De Dékhélé. Les Abords De Ce Puits, Sur Un Rayon De 30 Mètres Seulement Sont Sablonneux Et Complètement Dénudés, Tandis Que Les Environs, Aussi Loin Que La Vue Peut S'étendre, Sont Couverts De Broussailles Et De Hautes Herbes, Dépassant De Beaucoup La Tête D'un Cavalier à Cheval. Les Six Premiers Chevaux Buvaient. Tout à Coup, Une Fusillade épouvantable éclate Sur Notre Droite. Trois Chevaux Tombent, Foudroyés; Six Hommes Sont Mis Hors De Combat. Je Rallie Aussitôt La Moitié Des Spahis Autour De Moi Pour Riposter. Les Partisans De Lat Dior Au Nombre De 250 à 300, Divisés En Deux Groupes, Avaient Gagné Les Abords Du Puits Par Une Marche Extrêmement Rapide à Travers Les Hautes Herbes. Ils Nous Livraient Un Combat Acharné. Pendant Un Quart D'heure On Se Fusillait De Si Près Que Beaucoup D'ennemis Eurent Leurs Vêtements Brûlés Par La Poudre. À 11 Heures Trois-quarts, J'étais Presque Maître De La Situation. Je Fis Monter 20 Spahis à Cheval Et Me Portai Un Peu En Avant. L'ennemi était Complètement Battu. Son Chef Lat Dior Restait Sur Le Champ De Bataille Avec Ses Deux Fils Et Soixante-dix-huit De Ses Guerriers Les Plus Renommés. Pendant Ce Combat Si Court, Les Spahis Avaient Fait Des Pertes énormes : Un Tiers De L'effectif En Hommes Et Chevaux Avait été Mis Hors De Combat. Tous D'ailleurs Avaient Rivalisé De Bravoure Et Donnèrent Les Preuves Du Plus Admirable Sang-froid. Parmi Eux Je Tiens à Distinguer : Le Trompettiste Samba Assa, Atteint De Quatre Blessures, A Continué Le Feu En Tirant à Genou. Le Spahi Mamadou Sy, Ayant Eu Le Bras Cassé Par Une Balle, A Continué Le Combat Jusqu'à La Fin Avec Son Revolver. Le Spahi Aliou Bâ N'a Cessé De Combattre Qu'à La Troisième Blessure. Enfin Le Spahi Samba N'diaye, Vieux Soldat Médaillé Dont L'éloge N'est Plus à Faire, Atteint De Deux Blessures, A Défendu à Ses Camarades De Le Relever Avant La Fin Du Combat. Tous Ces Intrépides Soldats Se Sont Montrés Si Admirables Que Je Me Permets De Soumettre à La Haute Bienveillance De M. Le Gouverneur Un état De Propositions De Récompenses Qu'ils Ont Si Noblement Méritées. Capitaine Vallois sur Socé Sow : «Ce brave petit soldat eut sa récompense sur le champ de bataille. C’est lui qui, le premier, découvrit le corps de Latdior ; il le transperça d’un coup de sabre pour s’assurer qu’il était bien mort.» Dékhélé, Le 27 Octobre 1886 -Le Capitaine Commandant La Division : Valois. SOURCE : Archives Du Sénégal - Fonds A.o.f I-d-48
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En Octobre, 2022 (15:54 PM)a l'époque de lat dior le colon est typiquement un citoyen français noir qui parle nos langues et qui habite dakar, gorée, rufisque ou saint-louis largement privilégiées commercialement. a cette époque ils se battent avant tout pour l'intérêt de leur territoires qu'ils appellent les quatre communes et baladent nos ancetres pour le compte de la france.
il faut arrêter de nous faire manipuler par les français et comprendre comment ils jouent
Vérité
En Octobre, 2022 (16:11 PM)Les riches qui orchestraient ça n'étaient et qui s'enrichissaient des échanges coloniaux n'étaient pas majoritairement des gaulois et les grandes familles du cayor avaient presque toutes déjà trahi lat dior pour des raisons de business. Ils voyaient le régime de lat dior comme dépassé avec les échanges modernes et la mondialisation naissante.
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En Octobre, 2022 (16:05 PM)Barguet
En Octobre, 2022 (16:04 PM)M. Lorans était parti de Nguiguis le 23 décembre 1863 , vers deux heures du matin, ne laissant au poste que quelques hommes sous les ordres de Plantier, le lieutenant de la compagnie de tirailleurs ; il ne connaissait pas encore bien le pays et il s'aventurait en guerre un peu à l'aveuglette, sur des renseignements fournis par Samba- Maram-Khaye, le chef qui avait fait sa soumission à M. Laprade, le 11 décembre, à Khaoulou ; il était donc accompagné de l'armée alliée, avec Madiodio et Samba-Maram-Khaye. Il se savait néanmoins dans le voisinage de l'ennemi, qu'il espérait surprendre, et avait formellement défendu d'allumer aucuns feux pendant la route.
A cinq heures du matin, la colonne fit halte aux environs de Ngolgol. Aussitôt les gens de Samba-Maram-Khaye allumèrent un grand feu, qu'ils éteignirent sur l'ordre de M. Lorans, mais qu'ils rallumèrent presque aussitôt. C'était évidemment un signal pour les gens de Lat-Dior qui se trouvaient dans le village.
La colonne se remit en route peu après, prête au combat sur les ordres de son chef, qui venait de comprendre qu'il était trahi par ses alliés, qui l'abandonnèrent dès ce moment et se joignirent à l'ennemi. Malheureusement, la nuit était assez sombre, et on arriva sans s'en douter sur le village de Ngolgol, qui s'était fait silencieux. La compagnie de M. Chevrel était en tirailleurs, ayant l'obusier à sa gauche ; les spahis formaient la réserve.
La colonne fut aussitôt assaillie de toutes parts, et, par suite de leur disposition, les hommes furent isolés les uns des autres presque dès le premier moment. L'obusier, arrivé devant un entonnoir qui formait l'entrée du village, ne tira qu'un coup qui porta à dix mètres en avant et à trois mètres de hauteur dans le tronc d'un baobab.
L'adjudant Guichard et les sept canonniers sous ses ordres furent hachés sur leur pièce. Les tirailleurs furent tués, et quelques-uns réussirent à s'esquiver en jetant leur fusil et leurs vêtements. Parmi les tués, se trouvait le pauvre sergent Vincent, qui avait été mon compagnon à Matam, et le grand Syra-Ira, celui qui buvait si bien mon vermout.
Le capitaine Chevrel fut massacré sur son cheval à coups de lance. En vain le peloton de spahis tenta une charge pour dégager une partie des tirailleurs. Saint-Victor, le sous-lieutenant, fut tué avec quatre de ses hommes, et les survivants durent s'ouvrir un chemin sanglant pour rentrer à Nguiguis, poursuivis sur toute la route par une nuée d'ennemis.
Le maréchal des logis Bancal reçut une balle dans la gorge. M. Lorans, blessé et ayant eu son cheval tué sous lui, fut pris en croupe par un spahis qui fut tué, puis par un autre, et reçut enfin un coup de feu qui le fit tomber raide mort.
Aimé, le commis de marine, qui avait tenu à suivre en amateur, fut tué dès le premier moment. Seuls, Berger, le médecin, et Gottsmann, réussirent à s'échapper sains et saufs de cette affreuse mêlée où ils ne pouvaient absolument rien, séparés dès le début de leurs hommes.
Somme toute, il ne rentra à Nguiguis que 20 spahis, dont 8 blessés, l'officier, le docteur et 6 tirailleurs. Une vingtaine de tirailleurs revinrent par la suite. Les gens de la suite personnelle de Madiodio avaient aussi fait des pertes sensibles, et ce vieil imbécile lui-même ne fut sauvé qu'à grand-peine.
Voici maintenant la version officielle, triturée sous la direction de M. Laprade, sinon par lui-même.
«Le capitaine du génie Lorans, chargé de la direction des travaux à Nguiguis et commandant la garnison, persuadé par Madiodio et Samba-Mâram-Khaye que, s'il les appuyait avec une partie de sa garnison, ils seraient assez forts pour battre l'ennemi commun, sortit le 29 décembre, dans la nuit, et, suivi des forces de Madiodio, il alla attaquer Lat-Dior à Ngolgol, à trois lieues de distance.
La rencontre eut lieu à la pointe du jour.
« L'ennemi se trouva plus nombreux qu'on ne le croyait. L'armée alliée, composée de gens peu aguerris, fit une molle résistance en perdant du terrain, de sorte que la petite troupe du capitaine Lorans eut tous les hommes à pied de l'ennemi sur les bras, en même temps qu'une nombreuse cavalerie, débordant les deux ailes, l'entourait complètement.
« Tout le monde comprit qu'il n'y avait plus qu'à mourir dignement. Le capitaine Lorans et le capitaine de tirailleurs Chevrel, démontés tous les deux, et ce dernier blessé, assistèrent stoïquement, jusqu'à ce qu'ils fussent tués eux-mêmes, à la destruction de leurs hommes, tirailleurs et ouvriers, qui combattaient jusqu'au dernier soupir. »
Barguet
En Octobre, 2022 (16:07 PM)Ces récits ne sont pas ceux des guéweuls ou d'autres senegalais qui ont tendance à modifier l'histoire, mais plutôt des rapports de guerres rédigés par des français qui ont eu à affronter le Damel_Teigne Lat Dior.
●Après la bataille de Mékhé où Lat Dior infligea une cuisante défaite aux troupes françaises pour récupérer pour la 1ere fois par les armes un royaume des mains du colon, Faidherbe confirma le désastre de #Mékhé en ces termes : « Depuis vingt-cinq ans, Lat dior nous avait toujours combattu, soit par les armes, soit par ses agissements.
Il nous infligea autrefois un désastre sanglant à Ngol Ngol, où cent trois de nos hommes sur cent quarante restèrent sur le terrain ; en 1869, ses cavaliers détruisirent presque entièrement à Mékhé l’escadron de spahi sénégalais ;… ».
Faitdherbe, « Le Sénégal, la France dans l’Afrique Occidentale », page 443.
●récit de la première bataille de Mékhé par le colonel Canard : " « Je n’avais pas fait 500 mètres que toutes les forces de Lat dior étaient sur moi. Je fis sonner demi-tour, je fis face à l’ennemi, et un instant après, nous étions entourés par les gens de Lat Dior. J’estime les forces ennemies à 7 ou 800 hommes dont 150 cavaliers. Après quelques minutes de combat acharné, ne pouvant tenir au milieu de cette pluie de balles venant de tous côtés, je fis sonner demi-tour, et donnai l’ordre de suivre le guide Tiécoro. Je restai à la queue de l’escadron pour tâcher de sauver nos blessés.
Ici, commence une épisode terrible : une partie de chevaux étant trop fatigués pour suivre au trot, restaient en arrière et nous avions tous les cavaliers de Lat dior à nos trousses. Je fis une dernière tentative pour arrêter l’ennemi ; impossible : les chevaux n’en voulaient plus…A partir de ce moment je fus harcelé continuellement…Un petit nombre de spahis purent rejoindre Tiékoro. Quant à moi, avec les officiers, nous restâmes à la queue de l’escadron jusqu’à la fin du désastre.
Vers 10 heures après-midi, toujours poursuivi par les cavaliers de Lat dior, il me restait dix hommes. Je fis une dernière fois face à l’ennemi, et, ¼ d’heure après, il ne e restait plus que trois chevaux pour continuer la retraite. Moi-même j’étais démonté pour la troisième fois. A ce moment suprême, j’appelai Bancal et lui dis : « Il est probable que votre cheval vous sauvera ; Rendez compte que j’ai fait tous mes efforts pour empêcher la destruction complète de l’escadron, et que je vais probablement me faire tuer ici ».
Je restai seul à pied avec un brave spahi noir également à pied. Ma position n’était pas brillante, j’étais poursuivi et je ne savais pas dans quelle direction faire route. Le spahi Samba Dia proposa de marcher dans la brousse et de ne pas se faire tuer inutilement….Je suivis ses conseils…et à 8 heures 30 du soir j’étais à Khaoulou.
M. Faidherbe, démonté un instant avant moi, est arrivé à Khaoulou en même temps que moi ; le vétérinaire, le maréchal des logis, 3 brigadiers, une trompette, 4 spahis blancs, 5 spahis noirs, 4 chevaux sont également arrivés à Khaoulou vers dix heures du soir. » ?
Rapport de la bataille de Mékhé par le colonel Henri Philibert Canard (Léonce Jore et Yves Saint Martin : « Le colonel Henri Philibert CANARD (1824-1894), spahi et gouverneur du Sénégal »,pages 292 à 294)
●Le Capitaine Commandant de la division Valois, rapporte que l’ultime bataille de Dékheulé a eu lieu le 27 octobre 1886 au tour du mythique puits entre 11h et 11h45 à partir d'une attaque fulgurante de Lat Dior et de ses troupes. Et Valois de poursuivre " Ils nous livraient un combat acharné. Pendant un quart d'heure on se fusillait de si près que beaucoup d'ennemis eurent leurs vêtements brûlés par la poudre. Lat Dior restait sur le Champ de Bataille avec deux de ses fils et soixante dix huit de ses guerriers les plus renommés." (Archives du Sénégal - Fonds A.O.F. I-D-48).
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Si tous nos ancêtres avaient ne reste que le 1/10 du courage et de la bravoure de Lat Dior, l'impérialiste aurait pu être neutralisés avant qu'il ne soit trop tard. Lat Dior a tué plus de colons et livré plus de battaille contre eux que n'importe quel autre résistant. Il a été le seul à avoir repris par les armes le pouvoir aux mains des toubabs malgré qu'il détenait un armement léger par opposition à l'artillerie lourde des français. Se retiter d'une battaille ou aller chercher de l'aide chez Maba afin de pouvoir chasser l'envahisseur de son pays(le Cayor) n'est pas de la lâcheté, mais juste une stratagème pour se préparer à gager la guerre car tout le monde le faisait y compris le blanc; ce qui est de la lâcheté, c'est de trahir son peuple en allant combattre pour la France contre ses propres frères de sang ou de sceller avec eux des pactes pour être épargner; ce qu'ont fait d'ailleurs la majeur partie de nos ancêtres. S'ils étaient tous aussi patriotes et courageux que Lat Dior, le senegal ne serait peut-être pas devenu aussi facilement une colonie française. Faidherbe et Valois qui l'ont combattu, lui ont rendu un vibrant hommage en décrivant la bravoure et la pugnacité des intrépides guerriers ceddo dans leurs rapports.
👉Il a refusé la culture de l'arachide imposée par le colon qui est l'un des principales causes de l'absence de l'autosuffisance alimentaire
👉 Il a défait Madiodio appuyé par les Toubabs pour la bataille du trône en décembre 1863, bataille durant laquelle Lat Dior infliga de lourdes pertes à l'armée de Pinette Laprade et récupéra beaucoup de leurs munitions
👉30 Novembre 1865, l'armée de Maba Diakhou Ba dirigé par son général Lat Dior défait les français à Pathé Badiane dans le Rip
👉Le 03 Juillet 1869 à Mékhé, cette bttaille devrait faire date dans l'histoire du pays car marquant la 1ere si ce n'est la seule reconquête par les armes d'un territoire par un souverain local des mains du colons.
C'est à mékhé que lat dior, infligea une cuisante défaite aux troupes françaises dirigées par le colonel henri Philibert Canard. A partir de cette bataille, les troupes françaises furent tellement affaiblies que l'administration coloniale dut entrer en négociation avec lat dior, négociation qui ont abouti à la signature du traité de 1871 par lequel les toubabs restituèrent à lat dior l'ensemble du cayor sauf la zone cotère de mboro. Le cayor était redevenu indépendant et par les armes, grâce à lat dior.
👉Il s'engage dans une bataille sans espoir d'y revenir vivant pour l'honneur et la préservation de son peuple
👉l fût tué par le colon en 1886 à l'âge de 44 ans avec deux de ses fils après 25 ans de résistance acharnée.
Lat Dior a été achevé par un sénégalais rapporte Mbaye Thiam professeur d'histoire
Voici les derniers propos de LAT DIOR avant sa dernière bataille :"ICI DANS MON ROYAUME, J'AI EU TOUTES SORTES DE BONHEURS ET DE MALHEURS MAIS AUJOURD'HUI, AVANT LA COUCHÉE DU SOLEIL, JE MOURIRAI AFIN QUE MON SANG NOURRISSE LA TERRE DE MES ANCÊTRES"
Repose en paix DAMEL...❤🖤💚
Damel à 19 ans, 1ere bataille à 19ans,
25ans de résistance durant lesquels, il a combattu l'armée cononiale pour la souveraineté de son pays
Iow 35ans, tu as peur des policiers de Macky, tu fuis lorsqu'ils lancent leurs grenades lacrymogènes et tu te permet de souiller la mémoire d'un héros bou songou ay canon de 19ans à 44ans pour défendre ton pays. Il faut vraiment être lâche et ingrat pour insulter celui qui a été l'un des rares à prendre son courage à deux mains pour en découdre avec le colon pour préserver la souveraineté de notre pays au moment où d'autres trahissaient ce pays en s'alliant avec l'ennemi.
Soyons fiers de nos aïeux, de notre histoire !
Enseignez notre histoire svp, surtout avec bienveillance !
L'Afrique et le Sénégal en particulier a connu que de grands hommes !
Respect et Honneur à tous notre héros et au plus grand résistant du Senegal
Xyz
En Octobre, 2022 (17:43 PM)Laaba
En Octobre, 2022 (18:05 PM)Je suis de la famille mais bcp lui avait tourné le dos a la fin , sur le champs d'honneur peu de sa famille ne sont tombés avec lui si ce n'est ses deux fils thiendella niabass et bougouma niabass tous les deux fils de ma grand mère Linguère niabass
L'histoire de Lat Dior est très complexe du aussi a la période, mais ce qu'il faut retenir c'est qu'il s'est battue comme il a pu avec les armes en sa possession et surtout avec l'âge qu'il avait. Lat Dior n'a vécu que 44 ans les gars retenez ce chiffre 44 ans et sa première guerre c'est à l'âge de 17 ans avec son beau père soutenu par les Français....
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En Novembre, 2022 (01:07 AM)Colabo
En Octobre, 2022 (11:57 AM)Participer à la Discussion