Le nouveau directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi Fihri, a assuré qu'il travaillera à "développer davantage" la politique de coproduction que le Maroc entretient avec le reste de l'Afrique depuis une trentaine d'années, tout en veillant à ce que les films soient distribués et vus au (sein du royaume) Maroc.
Le nouveau directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi Fihri, a assuré qu'il travaillera à "développer davantage" la politique de coproduction que le Maroc entretient avec le reste de l'Afrique depuis une trentaine d'années, tout en veillant à ce que les films soient distribués et vus au (sein du royaume) Maroc.
"Nous allons voir comment on peut développer davantage cette option. Si ce n'est pas mieux, ce ne sera pas moins. Evidemment, on continuera de développer les rapports avec le reste de l'Afrique, dans la mesure de nos possibilités. Mais on continuera de les développer", a-t-il dit dans un entretien accordé à l'envoyé spécial de l'APS à la 12-ème édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger (13-18 octobre).
"Maintenant, il y a autre chose, a ajouté M. Fihri : depuis environ trente ans, la coproduction n'a pas profité aux Marocains. Tous les films qu'on a coproduits avec le reste de l'Afrique n'ont pas été exploités au Maroc. Ce que je souhaiterais, c'est que, justement, ces films soient vus ici."
Il a précisé que "la plupart de ces films appartiennent, en termes de droits, au CCM, au moins pour le territoire marocain", trouvant "dommage" qu'ils n'aient jamais été exploités. "Il va falloir qu'on trouve une solution pour les mettre dans les circuits de la distribution et de l'exploitation", a insisté M. Fihri.
Le directeur général du CCM a admis que le problème est "interne au CCM". "Distribuer c'est un métier. Le CCM coproduit, il a les droits. Il peut confier ces droits à n'importe qui, notamment à un distributeur professionnel. A lui de jouer le jeu et de trouver des salles pour montrer les films", a-t-il indiqué.
Sarim Fassi Fihri a pris fonction le 2 octobre dernier en remplacement de Nour-Eddine Saïl, qui a dirigé le CCM pendant 11 ans (septembre 2003-septembre 2014). Pendant cette période, le Maroc a vu sa production cinématographique passer de 3 à 25 longs-métrages par an. Sa participation aux manifestations internationales s'est accrue, les distinctions pour ses réalisateurs aussi.
ADC/BK
4 Commentaires
Boy Serere2
En Octobre, 2014 (11:40 AM)Sf
En Octobre, 2014 (12:09 PM)Sénégalais Au Maroc
En Octobre, 2014 (12:20 PM)C'est ça notre quotidien ici.
Rifman
En Février, 2015 (07:36 AM)Participer à la Discussion