L'universitaire s’est réjouie d’avoir pu
réaliser ce film, le cri de cœur d’une vielle dame de 93 ans, dont le
fils Lamine Coura, un écrivain, est décédé à la fleur de l’âge,
laissant derrière lui un manuscrit. Un manuscrit qu’elle a eu le bonheur
de valoriser pour concrétiser le rêve de Mame Coura Guèye, la mère du
défunt.
Hadja Maïmouna Niang Ndiaye a déploré le fait qu’aujourd’hui le cinéma
sénégalais vit sans aucune salle de cinéma pour projeter les rares films
des cinéastes sénégalais.
Selon elle, malgré la relance du cinéma annoncée avec un financement
prévu d’un milliard de francs CFA, rien ne pointe encore à l’horizon
pour l’avenir du cinéma sénégalais.
‘’Je suis héritière de Sembène Ousmane, et je continuerai à me battre
pour défendre ses idées et son combat pour la renaissance du cinéma
africain qui souffre aujourd’hui malgré les performances notées par des
jeunes cinéastes qui s’illustrent de très fort belle manière’’,
relève-t-elle.
De son côté, le musicien-chanteur Abdou Guitté Seck, acteur dans le
film, s’est dit honorer pour sa participation à un tournage de film de
court métrage.
Selon lui, ce film qui touche toutes les sensibilités, est bien
original dans son approche où l’on ressent l’enthousiasme d’une veille
mère qui a lutté pour réhabiliter les œuvres de son fils écrivain décédé
et qui, malgré son âge, a participé au tournage du film.
Le chanteur souligne également qu’une nouvelle porte vers le cinéma
s’ouvre pour lui, avant de plaider pour la réhabilitation des industries
musicales qui, selon lui, se sont totalement dégradées au Sénégal.
Culture
Le film "Mon fils est un écrivain" projeté à Thiès
Le film "Mon fils est un écrivain", de
Dr Hadja Maïmouna Niang Ndiaye, enseignante-chercheure à l'Université de
Thiès, a été projeté samedi, dans la salle de délibérations de l’hôtel
de ville, en présence des acteurs et d’un public composé d’une grande
majorité d’étudiants.
2 Commentaires
A.diatte
En Juillet, 2014 (10:36 AM)Thieyee
En Juillet, 2014 (12:28 PM)Participer à la Discussion