Un an après la sortie de « The Lion King : The Gift », Queen Bey dévoile une nouvelle production Disney. Réalisé à la manière d’un long clip ultra-léché, ce condensé de l’histoire des Noirs divise.
« Impossible de visionner le film avant sa sortie », prévient l’attachée de presse du nouvel album visuel de Beyoncé, Black is King, dont la diffusion est prévue sur Disney+ le 31 juillet. Mais la bande annonce d’à peine 1’30 aura suffi à attirer les foudres des féministes africaines-américaines, notamment des plus jeunes.
Romantisation de l’Afrique, syncrétisme culturel, esthétique précoloniale, appropriation culturelle, « wakandafication » (en référence au royaume de Wakanda, pays africain fictif où se déroule l’histoire de la production Marvel Black Panther)… Les critiques vont bon train et sont radicales.
« Je suis lassée de ces tropismes et symboliques répétés à l’envi qui homogénéisent et essentialisent les cultures africaines dans le seul but de promouvoir le capitalisme noir », a par tweeté Jade Bentil, une étudiante en black feminism à l’université d’Oxford d’origine ghanéo-nigériane.
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