La discrimination fondée sur le sexe est un "frein majeur" au développement de l’Afrique, a estimé jeudi à Dakar le magistrat sénégalais Malick Lamotte, directeur de cabinet du ministre de la Justice.
La participation des femmes à ‘’la prise de décision’’ ainsi que ‘’ leurs automatismes’’ entraînent une augmentation des revenus des ménages, a-t-il dit, à l’ouverture d’une formation sur ‘’l’approche multisectorielle’’ pour la mise en œuvre du protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes.
Pour lui, le fait de ne pas recourir aux compétences des femmes ralentit les progrès en matière de réalisations des Objectifs du millénaire pour le développement(OMD).
Cela peut aussi fragiliser la gouvernance en entravant la mise en œuvre des réformes particulièrement nécessaires, a-t-il également déclaré, tout en soulignant que le Sénégal a fait des efforts en adoptant dans sa législation des dispositions à l’égard des femmes.
Entre autres mesures, il a rappelé la nouvelle disposition de la loi sur la nationalité sénégalaise, qui permet à toute Sénégalaise de transmettre sa nationalité à ses enfants nés d’un père étranger, ou même de donner celle-ci à son mari, ainsi que la loi sur la parité.
Abordant la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples dans sa partie relative aux droits des femmes, Malick Lamotte relève que des efforts ont été accomplis, même s'il reste encore beaucoup à faire.
Il suggère une approche multisectorielle pour permettre la mise en œuvre de la charte dans les domaines restants.
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