
Face aux échecs répétés en matière de politique d’emploi, le gouvernement de Macky Sall a décidé de changer de fusil d’épaule. Cela, pour repêcher les jeunes Sénégalais des «eaux troubles» du chômage, qui ne manque pas d’impacts négatifs sur l’émergence. Le Sénégal a ainsi pris la décision de procéder à une rupture dans la démarche jusqu’ici adoptée.
Sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, dirigé par Mame Mbaye Niang, le gouvernement a pris donc l’engagement de dérouler une Nouvelle politique nationale de l’emploi 2015-2019. Des experts ont entamé depuis hier un travail de deux jours autour du ministre de tutelle pour étudier les voies de mise en œuvre de cette nouvelle ambition du Président Macky Sall.
Nouveaux jalons. Le gouvernement est en train de poser les jalons d’une politique ambitieuse de promotion de l’emploi, en phase avec les stratégies de croissance et de réduction de la pauvreté, gage d’un développement harmonieux et équilibré du Sénégal.
« Notre ambition est, dans le cadre d’un dialogue social permanent, de faire de la promotion de l’emploi et du travail décent, un instrument de stimulation de la croissance et de lutte contre la pauvreté. Cet objectif, j’en suis persuadé, ne peut être atteint sans une implication effective des partenaires sociaux dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi des politiques nationales», a fait savoir Mame Mbaye Niang. Le ministre de la Jeunesse est revenu sur le besoin de mettre en phase les réalités du marché de l’emploi avec la formation. L’objectif étant de régler le problème de 42% de jeunes chômeurs qui n’ont pas de qualification. Les secteurs visés sont, en particulier, celui de l’agriculture et de l’informel.
Aimé Sène, vice-président du Conseil national du patronat (Cnp) : «Le taux de chômage, estimé à 25,7% au Sénégal, est beaucoup trop élevé. L’exigence de résultats devient un devoir républicain». Aimé Sène insiste aussi sur l’importance d’avoir une meilleure connaissance des déterminants régissant le marché du travail et des stratégies d’insertion des jeunes. Cela, afin d’éclairer les décideurs politiques, les partenaires au développement et les chefs d’entreprise. Un point de vue partagé par le directeur général du Bureau international du travail (Bit), François Muranguira, qui note que la création d’emplois en nombre suffisant pour combattre le chômage, le sous-emploi et les bas salaires, constituent un formidable défi économique et social que doivent relever aujourd’hui les pays africains.
MATHIEU BACALY
Sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, dirigé par Mame Mbaye Niang, le gouvernement a pris donc l’engagement de dérouler une Nouvelle politique nationale de l’emploi 2015-2019. Des experts ont entamé depuis hier un travail de deux jours autour du ministre de tutelle pour étudier les voies de mise en œuvre de cette nouvelle ambition du Président Macky Sall.
Nouveaux jalons. Le gouvernement est en train de poser les jalons d’une politique ambitieuse de promotion de l’emploi, en phase avec les stratégies de croissance et de réduction de la pauvreté, gage d’un développement harmonieux et équilibré du Sénégal.
« Notre ambition est, dans le cadre d’un dialogue social permanent, de faire de la promotion de l’emploi et du travail décent, un instrument de stimulation de la croissance et de lutte contre la pauvreté. Cet objectif, j’en suis persuadé, ne peut être atteint sans une implication effective des partenaires sociaux dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi des politiques nationales», a fait savoir Mame Mbaye Niang. Le ministre de la Jeunesse est revenu sur le besoin de mettre en phase les réalités du marché de l’emploi avec la formation. L’objectif étant de régler le problème de 42% de jeunes chômeurs qui n’ont pas de qualification. Les secteurs visés sont, en particulier, celui de l’agriculture et de l’informel.
Aimé Sène, vice-président du Conseil national du patronat (Cnp) : «Le taux de chômage, estimé à 25,7% au Sénégal, est beaucoup trop élevé. L’exigence de résultats devient un devoir républicain». Aimé Sène insiste aussi sur l’importance d’avoir une meilleure connaissance des déterminants régissant le marché du travail et des stratégies d’insertion des jeunes. Cela, afin d’éclairer les décideurs politiques, les partenaires au développement et les chefs d’entreprise. Un point de vue partagé par le directeur général du Bureau international du travail (Bit), François Muranguira, qui note que la création d’emplois en nombre suffisant pour combattre le chômage, le sous-emploi et les bas salaires, constituent un formidable défi économique et social que doivent relever aujourd’hui les pays africains.
MATHIEU BACALY
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