Si le sommet a été un vrai succès, tous les chefs d’Etat qui y ont pris part ne sont pas sur la même longueur d’onde. Il nous revient en effet que certains d’entre eux, comme le président de la Guinée Equatoriale, Théodore Obiang Nguéma ainsi que le Président mauritanien ne sont pas du tout contents d’avoir été privés de parole. D’ailleurs, le Président mauritanien Mouhamed Ould Abdel Aziz a boudé le reste de la cérémonie. De même que Nguéma qui estime qu’on aurait pu le laisser faire un discours même de 10 minutes.
Quelqu’un qui n’était pas non plus content mais pour d’autres raisons, c’est le président Denis Sassou Nguesso qui lui considère qu’on aurait pu laisser son candidat passer, Henri Lopez en l’occurrence, au lieu de favoriser Michaëlle Jean qu’EnQuête avait présentée comme la favorite.
La colère de Nguesso est d’autant pus profonde que déjà en 2002, Henri Lopez s’était présenté contre Abdou Diouf pour le poste de secrétaire général de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie).
Henri Lopès, bien que bénéficiant du soutien de nombreux chefs d’Etat africains, avait échoué surtout à cause du fait que son ‘’parrain’’ n’était pas dans le top des pays démocratiques.
Né en 1937 à Kinshasa, de père belge et de mère africaine, Henri Lopes a mené de front une carrière d’homme politique (il fut Premier ministre du Congo-Brazzaville de 1973 à 1975), de haut fonctionnaire international (à l’Unesco), de diplomate (il est l’actuel ambassadeur du Congo à Paris) et une carrière d’écrivain. Ses romans, au style simple teinté d’humour, ont été couronnés de nombreux prix littéraires.
Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires Etrangères: Hollande a été inélégant
Alors que les autres chefs d’Etat et chefs de gouvernement d’Afrique et d’ailleurs avaient applaudi le discours de François Hollande samedi dernier, lors de la cérémonie d’ouverture du XVème Sommet de la Francophonie, la ministre des affaires étrangères du Rwanda, elle, n’a pas du tout apprécié les propos du président français.
Louise Mushikiwabo déplore non seulement «l’inélégance» de François Hollande, mais regrette surtout ton paternaliste du Chef de l’Etat français.
Tout en reconnaissant à François Hollande, le droit de donner son point de vue ou encore de prodiguer des conseils à ses pairs africains, Louise Mushikiwabo, regrette tout de même, le ton paternaliste voire directif que le président français a utilisé pour s’adresser à ses pairs africains. «Mais allons sur le ton qu’il a utilisé : “Je suis venu à Dakar, pour dire aux Africains“. Ce n’est pas normal ! On est en 2014 !», s’est indignée la Chef de la diplomatie rwandaise, qui a été désignée récemment par RFI parmi les dix femmes africaines les plus influentes. Un top Ten, dans lequel, figure notre compatriote Adama Paris.
Rappelons que le président François Hollande avait mis en garde “les dirigeants qui voudraient s’accrocher au pouvoir à tout prix”. “La Francophonie est soucieuse des règles en démocratie […] de l’aspiration des peuples, de tous les peuples à des élections libres”, avait assuré le chef de l’État français, en faisant référence à la “leçon” de la transition tunisienne ou encore à “la belle démonstration” du peuple burkinabè, qui a poussé vers la sortie Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans.
Et dire que Hollande voulait trouver une «planque» à l’ex-dictateur burkinabé. D’aucuns parlent même du Secrétariat général de la Francophonie pour succéder à Abdou Diouf que Jacques Chirac avait aussi parrainé.
12 Commentaires
Jomkine
En Décembre, 2014 (20:20 PM)Bilobah
En Décembre, 2014 (20:38 PM)Thiessois
En Décembre, 2014 (20:50 PM)Dianke Daffe-rachow
En Décembre, 2014 (21:01 PM)L Avenir
En Décembre, 2014 (22:08 PM)Fance
En Décembre, 2014 (22:33 PM)Azzenawao
En Décembre, 2014 (22:38 PM)Dont Care
En Décembre, 2014 (00:42 AM)Mossanne
En Décembre, 2014 (00:59 AM)Joe
En Décembre, 2014 (07:59 AM)Deug
En Décembre, 2014 (09:12 AM)Mort de rire...A bon entendeur...salut.
Qui est d'accord avec ce que j'avance et qui ne l'est pas?
Anonyme
En Mai, 2015 (07:13 AM)Participer à la Discussion