Depuis ce 1er septembre, les éléments français au Sénégal (EFS) ont un nouveau Commandant. Le général de brigade Etienne du Peyroux a remplacé le général Michel Delpit en fonction depuis le 3 août 2020. Le général, Étienne Peyroux est né le 2 mars 1971. Saint Cyrien de la promotion capitaine Stéphane (1992-1995), le lieutenant du Peyroux décide de servir dans la fonction blindée et suit le cours des lieutenants à Saumur en 1995-1996.
Il choisit l’arme des troupes de marine en fin d’école d’application et rejoint le Régiment d’Infanterie Chars de Marine (RICM) à Poitiers où il sert trois ans en qualité de chef de peloton. Par la suite, il est projeté en République Centrafricaine (opération Almandin, (1998) puis à Djibouti (1999). Promu capitaine en août 1999, il rejoint le 3e régiment du service militaire adapté à Cayenne où il exerce les fonctions d’officier adjoint pendant deux ans.
De retour à Poitiers en 2001, il est désigné pour rejoindre à nouveau le Régiment d'infanterie chars de marine (RICM) au sein duquel il prend le commandement du 3e escadron de 2002 à 2004. Au cours de ces deux années, il sera successivement projeté à Djibouti, en 2002, puis en République de Côte d’Ivoire en 2003, dans le cadre de l’opération Licorne.
En 2005, il est nommé chef de bataillon et affecté comme aide de camp du général Gouverneur Militaire de Paris puis, après une mission de courte durée à l’OTAN au sein du poste de commandement opératif de Brunssum (Pays-Bas), il suit la scolarité de l’Ecole de Guerre. Promu lieutenant-colonel en décembre 2009, il prend les fonctions de conseiller militaire auprès du Représentant Spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan au sein du ministère des affaires étrangères.
En 2010, il retrouve Poitiers et le RICM en tant que chef du bureau opérations instruction. Avec le régiment il part en mission au Tchad (opération Epervier, 2010) puis est projeté une nouvelle fois en RCI (opération Licorne, 2012). Il rejoint Paris à l’été 2012 et sert, pendant deux ans, au sein du bureau Afrique de l'état-major des armées. Il est nommé colonel en 2013.
Le 12 juin 2014, il prend le commandement du Régiment d’Infanterie Chars de Marine. Il est projeté à la tête du groupement tactique désert Est de l’opération Barkhane (Tchad et Niger) d’octobre 2015 à février 2016. Après son temps de commandement, il est affecté à l’état-major de l’armée de Terre, en qualité d’adjoint du bureau études et stratégie.
De septembre 2017 à juin 2018 il est auditeur de la 67e session du Centre des hautes études militaires et de la 70e session de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Il rejoint le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) en juillet 2018 en tant que conseiller défense du secrétaire général.
Nommé général de brigade le 1er juin 2021, il rejoint Bamako le 20 juillet pour exercer la fonction de représentant de Barkhane au Mali durant une année.
Il choisit l’arme des troupes de marine en fin d’école d’application et rejoint le Régiment d’Infanterie Chars de Marine (RICM) à Poitiers où il sert trois ans en qualité de chef de peloton. Par la suite, il est projeté en République Centrafricaine (opération Almandin, (1998) puis à Djibouti (1999). Promu capitaine en août 1999, il rejoint le 3e régiment du service militaire adapté à Cayenne où il exerce les fonctions d’officier adjoint pendant deux ans.
De retour à Poitiers en 2001, il est désigné pour rejoindre à nouveau le Régiment d'infanterie chars de marine (RICM) au sein duquel il prend le commandement du 3e escadron de 2002 à 2004. Au cours de ces deux années, il sera successivement projeté à Djibouti, en 2002, puis en République de Côte d’Ivoire en 2003, dans le cadre de l’opération Licorne.
En 2005, il est nommé chef de bataillon et affecté comme aide de camp du général Gouverneur Militaire de Paris puis, après une mission de courte durée à l’OTAN au sein du poste de commandement opératif de Brunssum (Pays-Bas), il suit la scolarité de l’Ecole de Guerre. Promu lieutenant-colonel en décembre 2009, il prend les fonctions de conseiller militaire auprès du Représentant Spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan au sein du ministère des affaires étrangères.
En 2010, il retrouve Poitiers et le RICM en tant que chef du bureau opérations instruction. Avec le régiment il part en mission au Tchad (opération Epervier, 2010) puis est projeté une nouvelle fois en RCI (opération Licorne, 2012). Il rejoint Paris à l’été 2012 et sert, pendant deux ans, au sein du bureau Afrique de l'état-major des armées. Il est nommé colonel en 2013.
Le 12 juin 2014, il prend le commandement du Régiment d’Infanterie Chars de Marine. Il est projeté à la tête du groupement tactique désert Est de l’opération Barkhane (Tchad et Niger) d’octobre 2015 à février 2016. Après son temps de commandement, il est affecté à l’état-major de l’armée de Terre, en qualité d’adjoint du bureau études et stratégie.
De septembre 2017 à juin 2018 il est auditeur de la 67e session du Centre des hautes études militaires et de la 70e session de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Il rejoint le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) en juillet 2018 en tant que conseiller défense du secrétaire général.
Nommé général de brigade le 1er juin 2021, il rejoint Bamako le 20 juillet pour exercer la fonction de représentant de Barkhane au Mali durant une année.
21 Commentaires
Karim$
En Septembre, 2022 (11:56 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (12:06 PM)Tassiong
En Septembre, 2022 (12:20 PM)Ce qui veut dire que s'il y a un conflit d'envergure mondiale dans lequel la farance est impliquée, soyez sur que cette base sera vaporisée, la piste de 3500m de l'aéroport de Dakar sera vaporisée, et peut être toute cette zone de Dakar.
Pire, rien ne nous dit que ces guss n'ont pas déployé une partie de leur arsenal nucléaire chez nous, histoire de le mettre à l'abrit (fameuses clauses de m'accord secret !!!!!).... Alors là ! Ca va vraiment péter ! Et pire qu'en 1942 quand Dakar était bombardée.
Mais comme notre prési dort depuis des années pratiquent DANS ladite base, il est prêt à vendre sa propre sécurité en échange de celle du pays.
M. Le général, vous n'êtes pas le bienvenu.
Salut !
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En Septembre, 2022 (12:24 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (12:35 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (14:51 PM)Il a des militaires chinois aux iles salomon, des militaires turcs en libye sans que la population ne s'y sente esclave.
Etrangement, ce complexe obsessionel de l'esclavage n' est present que dans des societes ou la captivite existe encore aujourd'hui en tant que caste.
Reply_author
En Septembre, 2022 (15:24 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (12:07 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (12:08 PM).
Reply_author
En Septembre, 2022 (14:45 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (12:29 PM)Laye
En Septembre, 2022 (12:18 PM)Barguet
En Septembre, 2022 (12:27 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (13:28 PM)L'évacuation de la base de Kati se termine en juin, celle de Tessalit en Juillet, et celle de Gao en août 1961. La france ne pu rester que grâce à un coup d'État qu'il a parrainé. Goita vient de réaliser le vœu de Modibo 60 ans après. Le courage ne s'apprend à l'école militaire c'est une force innée qui n'est pas donnée à n'importe qui.
Dans son programme Jotna 2019, point 11 page 23 Ousmane Sonko fut le seul candidat à s'engager à exiger la restitution des bases militaires étrangères.
QU'EN PENSEZ VOUS ?
L'armée française a aussi pour fonction de protéger les régimes dictatoriaux africains qu'elle a installés sur notre sol et travaille inlassablement à déstabiliser et renverser tous ceux qui s’opposent à elle sur le continent. Elle apporte sa caution et son soutien actif aux fausses démocraties, aux manipulations de votes par des régimes qui, parce qu’ils se savent protégés par la France, font ce qu’ils veulent et travaillent plus à préserver les intérêts de la France chez nous que les intérêts de nos peuples.
C’est pourquoi nous devons à tout prix chasser l'armée française de nos terres.
2. Nous ne voulons pas d’une réforme du franc CFA. Nous voulons la fin du franc CFA, c’est-à-dire la fin de tout accord de coopération monétaire avec la France. Nous voulons créer et gérer nos propres monnaies indépendamment de toute ingérence de la France. Nous ne sommes pas des "Francs" (l'ethnie fondatrice du pays appelé "France"). Nous voulons un nom authentiquement africain pour notre monnaie commune. Plus aucune monnaie africaine ne doit s'appeler "franc".
3. Nous dénonçons les accords léonins de « coopération » imposés par la France au moment des « indépendances » et grâce auxquels elle a un statut préférentiel dans l’octroi des contrats, marchés et concessions qui lui permettent de piller nos richesses minières. Nous ne voulons plus être un marché captif pour l’écoulement des produits de l’industrie française. Nous voulons une industrie de transformation de nos matières premières sur notre propre sol. Nous voulons diversifier nos partenaires au plan mondial ; nous voulons commercer avec qui nous voulons. En ce sens, nous dénonçons les accords commerciaux qui accordent un statut préférentiel à la France dans l’approvisionnement de l’Afrique en produits manufacturés.
4. Sur le plan diplomatique et international, nous ne voulons plus être sous la tutelle de la France qui dicte, notamment à l’ONU, quelle position nous devons prendre sur la scène internationale et nous impose systématiquement de nous aligner sur ses propres positions à elle comme elle a encore tout récemment tenté de le faire concernant l’affaire ukrainienne.
5. Nous voulons la fin du génocide culturel perpétré par la France et la francophonie au travers de l’enseignement du français dans toutes les anciennes colonies françaises au détriment des langues africaines qui meurent lentement mais sûrement faute d’être enseignées à nos enfants. Nous devons enseigner en priorité nos langues à l’école et non le français. Comme tous les autres pays du monde, nous ne garderons que l’anglais (de préférence) comme deuxième langue pour les besoins des échanges, le développement scientifique et technologique et le commerce international.
6. Nous voulons la fin du racisme et de la guerre psychologique permanente menée contre nous par la France au travers de ses médias (RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique, etc.) qui incitent à la haine entre Africains chaque jour que Dieu fait, qui sèment la zizanie et la division sur le sol africain, qui nous infantilisent et nous manipulent au gré des intérêts Français.
LA FRANCE EST L’ENNEMIE MORTELLE DES PEUPLES AFRICAINS. ELLE SUCE NOTRE SANG ET NOUS CONDAMNE A LA MISERE. Chaque patriote du continent doit se donner pour mission de lutter sans relâche contre nos oppresseurs multiséculaires que sont les Français et de contribuer à l’effondrement du système néocolonial français qui nous maintient en esclavage.
Gorgui
En Septembre, 2022 (13:21 PM)Mettre fin à l’occupation militaire de nos territoires, notamment aux bases militaires implantées au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger, à Djibouti, au Gabon, etc. L’armée française a pour fonction en Afrique d’intimider nos dirigeants, "d’intervenir" (60 interventions en 60 années d'indépendance) et d'organiser des coups d’Etat pour renverser les régimes qui ne plaisent pas à la France, de former, armer et financer des terroristes et des “rebelles” pour déstabiliser nos Etats et instaurer l’insécurité partout sur le territoire africain; d’obliger nos Etats à se former et à s’équiper auprès de la France; de maintenir nos armées dans une situation de sous-équipement de façon à justifier la présence de l’armée française sur notre sol; d’empêcher à tout prix la formation de véritables armées modernes africaines en lieu et place des “hommes en armes” que nous avons aujourd’hui; de quadriller le territoire africain afin de nous tenir en respect comme un gangster tient en joue ceux qu’il dévalise.
L'armée française a aussi pour fonction de protéger les régimes dictatoriaux africains qu'elle a installés sur notre sol et travaille inlassablement à déstabiliser et renverser tous ceux qui s’opposent à elle sur le continent. Elle apporte sa caution et son soutien actif aux fausses démocraties, aux manipulations de votes par des régimes qui, parce qu’ils se savent protégés par la France, font ce qu’ils veulent et travaillent plus à préserver les intérêts de la France chez nous que les intérêts de nos peuples.
C’est pourquoi nous devons à tout prix chasser l'armée française de nos terres.
2. Nous ne voulons pas d’une réforme du franc CFA. Nous voulons la fin du franc CFA, c’est-à-dire la fin de tout accord de coopération monétaire avec la France. Nous voulons créer et gérer nos propres monnaies indépendamment de toute ingérence de la France. Nous ne sommes pas des "Francs" (l'ethnie fondatrice du pays appelé "France"). Nous voulons un nom authentiquement africain pour notre monnaie commune. Plus aucune monnaie africaine ne doit s'appeler "franc".
3. Nous dénonçons les accords léonins de « coopération » imposés par la France au moment des « indépendances » et grâce auxquels elle a un statut préférentiel dans l’octroi des contrats, marchés et concessions qui lui permettent de piller nos richesses minières. Nous ne voulons plus être un marché captif pour l’écoulement des produits de l’industrie française. Nous voulons une industrie de transformation de nos matières premières sur notre propre sol. Nous voulons diversifier nos partenaires au plan mondial ; nous voulons commercer avec qui nous voulons. En ce sens, nous dénonçons les accords commerciaux qui accordent un statut préférentiel à la France dans l’approvisionnement de l’Afrique en produits manufacturés.
4. Sur le plan diplomatique et international, nous ne voulons plus être sous la tutelle de la France qui dicte, notamment à l’ONU, quelle position nous devons prendre sur la scène internationale et nous impose systématiquement de nous aligner sur ses propres positions à elle comme elle a encore tout récemment tenté de le faire concernant l’affaire ukrainienne.
5. Nous voulons la fin du génocide culturel perpétré par la France et la francophonie au travers de l’enseignement du français dans toutes les anciennes colonies françaises au détriment des langues africaines qui meurent lentement mais sûrement faute d’être enseignées à nos enfants. Nous devons enseigner en priorité nos langues à l’école et non le français. Comme tous les autres pays du monde, nous ne garderons que l’anglais (de préférence) comme deuxième langue pour les besoins des échanges, le développement scientifique et technologique et le commerce international.
6. Nous voulons la fin du racisme et de la guerre psychologique permanente menée contre nous par la France au travers de ses médias (RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique, etc.) qui incitent à la haine entre Africains chaque jour que Dieu fait, qui sèment la zizanie et la division sur le sol africain, qui nous infantilisent et nous manipulent au gré des intérêts Français.
LA FRANCE EST L’ENNEMIE MORTELLE DES PEUPLES AFRICAINS. ELLE SUCE NOTRE SANG ET NOUS CONDAMNE A LA MISERE. Chaque patriote du continent doit se donner pour mission de lutter sans relâche contre nos oppresseurs multiséculaires que sont les Français et de contribuer à l’effondrement du système néocolonial français qui nous maintient en esclavage.
Efs De Merde!!!!
En Septembre, 2022 (13:36 PM)Rentrez vous combattre en Russie ou lutter contre le banditisme à Marseille, Paris....
Lg18
En Septembre, 2022 (15:06 PM)MDR
Xeme
En Septembre, 2022 (15:46 PM)Les Éléments Français au Sénégal, basés à Dakar, ont pour mission de contribuer à la formation militaire des Armées des pays d'Afrique de l'ouest, sur demande et accord, y compris tous les pays anglophones...C'est vérifiable...Ils changent de chef tous les 2 ans..Rien de nouveau....Faites rentrer donc tous les militaires africains en formation en France et dans le monde...La Coopération existera toujours....Travaillez pour développer votre pays au lieu de parler et d'indexer les autres...tout le temps...
Avant c'était FFCV : Forces Françaises au Cap Vert..Decision changement EFS du Pr Gorgui, en 2012.
2024 sera une année cruciale avec l élection présidentielle
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