Le président de la République, Macky Sall, dit être en phase avec la proposition de création d’une "Force G5 du Sahel", formulée par son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, samedi, à Niamey, lors de son investiture pour un deuxième mandat de 5 ans.
"Je suis d’accord avec la proposition du président Issoufou qui appelle à la création d’une Force G5 du Sahel, pour faire face au terrorisme et aux multiples menaces sécuritaires qui secouent la zone", a indiqué le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Macky Sall prenait part à la cérémonie d’investiture du président réélu du Niger Mahamadou Issoufou, au Palais des Sports du stade du 29 juillet en présence d’une dizaine de chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine.
Le président Macky Sall s’est, en outre, félicité des "avancées démocratiques notées en Afrique et qui ont permis la tenue d’élections libres et transparentes comme celle qui s’est tenue au Niger".
Le chef de l’Etat a salué "la mobilisation" des citoyens nigériens lors de la cérémonie d’investiture de son homologue, ajoutant avoir apprécié le discours de Mahamadou Issoufou, articulé autour de la sécurité, de l’Etat de droit et du développement.
"On peut bâtir l’avenir de nos nations à travers ce triptyque", a souligné Macky Sall, qui était accompagné du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, du président du parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lo, de la présidente du conseil d’administration du Fond souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), de Nafissatou Diop Cissé et du ministre-conseiller Ousmane Tanor Dieng.
Le chef de l’Etat nigérien a recueilli 92,51 % des suffrages exprimés au deuxième tour de la présidentielle nigérienne, le 20 mars dernier, contre 7, 49 % pour l’opposant Hama Amadou, selon la Cour constitutionnelle nigérienne, qui a validé mercredi les résultats du second tour.
Le taux de participation s’élève à 59,80%, précise la Cour, dont les arrêts ne sont susceptibles d’aucun recours.
Hama Amadou, le rival de Mahamadou Issoufou, interné en France pour raisons de maladie, avait appelé à boycotter le deuxième tour.
M. Issoufou a été élu pour la première fois en 2011, après avoir remporté le scrutin présidentiel avec 57,95 % des voix au second tour.
5 Commentaires
Avis
En Avril, 2016 (18:01 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:02 PM)Il faut donc au préalable bien appréhender ce problème qui risque de diviser plus que jamais, morceler le Continent noir qui, jusqu'alors et après un demi-siècle d'indépendance théorique n'a pas su se fédérer pour contrer ensemble et efficacement beaucoup de MAUX : exemple la rébellion en Casamance, dans cette petite sous région caractérisée par la partition colonialiste avec la Gambie et son Territoire d'à peine 50 m de large sur 300 m et où s'active une autre partition néocoloniale plus meurtrière pour créer une autre République qui se réduit de plus en plus au seul Territoire de la Basse Casamance ( à peine 100 km sur 100 km) qui le bastion du MFDC devenu seulement Diola !!
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En Avril, 2016 (08:53 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (10:54 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (07:47 AM)Participer à la Discussion